"Les Trois femmes du consul" est la suite d'une série policière drôle et singulière
À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n'ose s'aventurer à l'hôtel dos Camaroes, malgré son jardin luxuriant. C'est que le patron est un vieux Blanc au caractère impossible. Aussi quand on le retrouve mort un matin, flottant dans sa piscine, nul ne s'en émeut.
Sauf Aurel Timescu, roumain d'origine, Consul adjoint à l'ambassade de France. Calamiteux diplomate, c'est un redoutable enquêteur quand il pressent une injustice.
Trois femmes gravitent autour du défunt. C'est vers l'une d'entre elles que se dirigent arbitrairement les soupçons de la police. Pour démontrer son innocence, le Consul va devoir entrer dans la complexité de relations où se mêlent l'amour, la chair et l'intérêt.
Avec sa méthode intuitive et ses tenues loufoques, Aurel va s'enfoncer plus loin que quiconque dans ces passions africaines. Jusqu'à débusquer le « gros coup ». Celui qui a coûté la vie au vieil hôtelier.
Et qui nous plonge dans un des plus grands drames écologiques de la planète.
"Les Trois femmes du consul" est la suite d'une série policière drôle et singulière
Venez nombreux le 24 octobre 2019 !
Roger Béliot, propriétaire de l'hôtel miteux Dos Camaroes à Maputo, capitale du Mozambique, est retrouvé mort dans sa piscine. Le meurtre ne fait guère de doute.
Françoise, la première épouse de l'hôtelier, venue de France pour faire valoir ses droits, est rapidement accusée et emprisonnée. Aurel Timescu, Consul, adjoint à l'ambassade de France ne croit pas en cette thèse et décide de mener sa propre enquête pour innocenter la dame.
Étrange détective que ce Consul qui ne consent à s'investir dans son travail que lorsqu'il faut réparer une injustice, sans pour autant accepter que ses chefs s'en mêlent... Si le final est digne d'un Agatha Christie, notre héros ne met pas en oeuvre les capacités de raisonnement d'un Hercule Poirot, d'une Miss Marple ou d'un Sherlock Holmes. Il fait confiance à son intuition, sublimée par la pratique du piano et les petits vins blancs...
L'intrigue, qui mêle les trois femmes de Béliot, sa première et se seconde épouse et sa très jeune maîtresse enceinte, mais aussi quelques louches personnages, est plutôt ténue. L'auteur ne nous donne pas beaucoup de clés pour trouver la solution de l'énigme
L'intérêt du roman est ailleurs.
Dans l'écriture, d'abord. J'avais pu apprécier celle de l'auteur dans "Rouge Brésil", "Le collier rouge" ou "Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi". Je l'ai retrouvé dans ce petit polar. J.C. Rufin sait manier la langue, le style et le vocabulaire, sans tomber dans l'excès et en restant très accessible au lecteur.
Dans la critique acidulée du corps diplomatique, ensuite. L'auteur sait de quoi il parle, puisqu'il fut ambassadeur de France au Sénégal. On peut donc légitimement penser que sa description des travers des diplomates est fondée. Elle aurait pu être vitriolée, mais il y a mis suffisamment d'humour pour qu'elle paraisse seulement acidulée.
Je doute que ce roman se fasse une grande place dans l'histoire du polar, mais sa lecture est plaisante. Un bon moment de lecture dépaysante et instructive.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/03/16/les-trois-femmes-du-consul-jean-christophe-rufin-folio-enquete-acidulee/
Retrouvé mort dans sa piscine, Béliot, vieux bouc à l'esprit colonialiste, répugnant, obscène, propriétaire d'un hôtel, ne facilite pas la tâche des enquêteurs. Tant de monde pouvait vouloir sa mort…
Personnage tellement antipathique que son hôtel toujours vide donna à Aurel la chance d'avoir une chambre en période de coupe d'Afrique de football, quand tous les hôtels abordables affichaient complet et qu'il attendait son logement de fonction.
Alors qu'Aurel, envoyé au Mozambique cette fois-ci, sabote consciencieusement toutes les tâches qui lui sont assignées dans le seul but qu'on le laisse enfin glander tranquillement, l'assassinat de Béliot et l'arrestation de Françoise, sa première épouse française, réveillent sa fibre policière. Il veut mener l'enquête !!!
Mais, alors qu'à Conakry il devait mener l'enquête en douce de peur qu'on ne le stoppe immédiatement, à Maputo il se retrouve affublé de Mortereau, homme bienveillant et Consul général qui souhaite enquêter avec lui, voire même diriger les investigations. Or pour Aurel c'est hors de question, il va devoir ruser pour mener sa barque en solitaire, persuadé que lui seul est capable de résoudre cette affaire. Ses années de vie sous dictature communiste lui ont appris à composer avec l'autorité et il s'en sert pour flatter son supérieur et ainsi l'endormir.
J'ai trouvé ce deuxième tome beaucoup plus drôle que le premier, comme si après un galop d'essai on passait aux choses sérieuses. Jean-Christophe Rufin se lâche et c'est carrément jubilatoire. Aurel prend de l'ampleur, un peu plus doux dingue que précédemment, avec évidemment son intelligence aiguisée et intuitive, pour le plus grand plaisir du lecteur. J'adore ce petit bonhomme fantasque qui répond par l'affirmative quand on lui dit qu'il est fou. Et toujours cette écriture magnifique… Que du bonheur !
Un réel plaisir de retrouver Aurélie le Consul, son décalage et son opiniâtreté. On change de pays, de climat, mais Aurel reste ce personnage décalé qui mène, malgré les apparences, les événements comme il le souhaite dès qu’il y trouve de quoi exercer sa réflexion. Avec du vin blanc et un piano, pour notre plus grand plaisir.
Nous retrouvons Aurel Timescu, consul à l'ambassade de France au Mozambique très exactement à Maputo.Cette fois-ci son patron edt bienveillant, il bénéficie d'un grand bureau et d'un appartement très correct.
Béliot, propriétaire de l'hôtel la résidence dos camaroes est retrouvé noyé au fond de sa piscine avec des traces de liens aux poignets et des ecchymoses autour du cou. Sa femme Françoise est accusée et incarcérée. Aurel prend les choses en mains et enquête à grands coups de vin blanc Tokay et de morceaux joués au piano afin de pouvoir s'imprégner des faits et gestes des protagonistes.
Une enquête sympathique, toujours très bien écrite et bien détaillée.
Nous allons connaître la vie du vieux Béliot propriétaire d 'un hôtel ! A la découverte de sa mort "troublante" nous allons découvrir les3 femmes qui le cernent ? les surprises vont surgir tout le temps de la lecture ! excellent livre !
Roger Béliot, propriétaire d’un hôtel à Maputo est retrouvé mort dans sa piscine. Il s’agit d’un meurtre dont sa femme, Françoise, est très vite accusée. Autour de ce vieil homme acariâtre gravitaient aussi deux autres femmes, Fatoumata et Lucrécia. Un véritable imbroglio sentimental qui pourrait être à l’origine de la mort de Béliot. Récemment nommé au Mozambique, Aurel Timescu, Consul adjoint à l’ambassade de France voit là une occasion inespérée de mettre à profit ses talents d’enquêteur !
Quel plaisir de retrouver Aurel après Le suspendu de Conakry ! Toujours aussi singulier, ce Consul pas comme les autres est la hantise de ses supérieurs et se retrouvent toujours muté dans des régions qui ne lui conviennent pas du tout. Ce poste au Mozambique ne fait pas exception avec ses températures élevées.
Toujours aussi amusantes, les aventures d’Aurel sont également l’occasion pour Jean-Christophe Rufin de raconter les coulisses des ambassades et du monde politique et de dénoncer quelques dysfonctionnements (corruptions, braconnages, injustices…).
Avec ses méthodes farfelues, ce calamiteux Consul est un enquêteur hors paire qui suit ses intuitions pour parvenir à démêler les fils d’un écheveau qui paraît bien complexe.
Les trois femmes du Consul est un roman très divertissant et dépaysant qui met en scène un anti-héros toujours aussi attachant et souvent drôle sans le vouloir. L’enquête est rondement menée, ne se perdant pas dans des détails superflus. Et d’ailleurs on se demande si pour Jean-Christophe Rufin cette intrigue n’est finalement pas légèrement accessoire, les aventures d’Aurel figurant comme des parenthèses dans une œuvre par ailleurs assez sérieuse et digne d’un membre de l’Académie française.
Avec ce personnage atypique, Jean-Christophe Rufin explore de nouveaux territoires, plus pittoresques et distrayants. Et cela fonctionne très bien !
Léger, sans prétention.
On retrouve avec plaisir le personnage d'Aurel qui s'étoffe peu à peu au fil des opus.
On passe un agréable moment, même si l'intrigue est finalement assez banale
Aurel Timescu, d'origine roumaine, consul-adjoint à l'ambassade de France est depuis six mois en poste à Maputo, la capitale du Mozambique, en Afrique Australe.
Lors de son arrivée sur place, n'ayant pas eu d'autre choix, il avait dû vivre une quinzaine de jours à la résidence dos Camaroes, hôtel tenu par Béliot, un vieux blanc qui l'avait achetée pour presque rien juste après la décolonisation du Mozambique en 1975. Celui-ci cultivait la haine autour de lui et quasiment plus personne ne s'aventurait chez lui. Aussi, quand il est retrouvé noyé dans sa piscine, personne n'est surpris.
L'enquête va se diriger, semble-t-il arbitrairement vers l'une des trois femmes qui gravitaient autour de lui, celle d'origine française. N'oublions pas que notre diplomate Aurel, déjà à l'action dans le suspendu de Conakry qui se déroulait en Guinée, adore enquêter, notamment quand il pressent une injustice. Alors, bien que simple adjoint, il va tout faire pour tenter de découvrir la vérité.
J'ai retrouvé avec plaisir ce personnage héros ou plutôt anti-héros, si singulier, si décalé, si mal fagoté, marqué par son passé vécu sous Ceausescu mais tellement sympathique.
Jean-Christophe Rufin, de par son attachement à l'Afrique, crée une atmosphère et un climat très réalistes et très réussis. La corruption, les pressions, le passé historique du Mozambique expliquant la présence de multiples nationalités, l'écologie aussi qui a un rôle important, tous ces sujets abordés m'ont intéressée et l'humour manié avec subtilité par l'auteur m'a charmée.
Néanmoins, cette deuxième aventure m'a beaucoup moins séduite que la première. Il n'y avait sans doute plus l'effet surprise de découverte du personnage Aurel, auquel j'ai trouvé également moins d'épaisseur, cette fois-ci. L'intrigue m'a parue beaucoup plus légère et l'issue assez facile à deviner. Les autres personnages manquent aussi, à mon avis, de consistance.
Un agréable moment de détente toutefois, mais sans plus. Rien à voir, je dirais, avec les autres bouquins de Rufin, que j'adore !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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