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1954. Doué pour les arts graphiques, le jeune François Dufour s'inscrit à l'école des Arts du Puy-en- Velay et sympathise avec sa jeune voisine, Émeline Landry. Bientôt, celle-ci pose nue pour François.
Furieux, les parents du jeune artiste détruisent le tableau. Les deux adolescents, après avoir fugué, trouvent refuge chez leur professeur de peinture, Sébastien Favre, et sa femme, la belle Clara.
Alors encouragé par son professeur, François reprend la peinture de nus et se met rapidement en tête de peindre Clara. Sébastien, bien que très réticent, accepte. Un choix qu'il ne tardera pas à regretter...
"Les toiles de la discorde" est un roman captivant qui nous plonge en 1954 et nous transporte en Haute-Loire. Dès les premières pages, j'ai été complètement immergée par ce décor pittoresque et cette atmosphère si vivante.
L'histoire tourne autour de François Dufour, un jeune homme talentueux qui décide de suivre sa passion pour la peinture en s'inscrivant à un cours à l'école des arts du Puy-en-Velay. On fait également la rencontre d'Emeline Landry, la voisine d'enfance de François, qui partage également cette passion pour l'art. Leur amitié d'enfance se transforme peu à peu en une relation plus profonde alors qu'Emeline découvre sa véritable passion pour la peinture.
François va prendre la décision audacieuse de peindre un nu d'Emeline, avec son consentement bien sûr. Cependant, cette toile secrète sera découverte par leurs parents, entraînant des conséquences dramatiques qui affecteront profondément leur vie.
Ce roman nous offre un véritable voyage dans le monde de l'art. Albert Ducloz, grâce à sa plume fluide et captivante, nous fait vivre l'inspiration que la nature et les êtres humains peuvent apporter aux artistes. J'ai été particulièrement séduite par la beauté des paysages de la Haute-Loire, qui sont dépeints avec talent tout au long du récit.
L'auteur aborde également des thèmes plus profonds tels que la jalousie, l'amour et la passion. La relation entre François et Emeline est explorée de manière émouvante, mettant en lumière les sacrifices que l'art peut parfois exiger.
"Les toiles de la discorde" est un roman divertissant et enrichissant qui nous transporte dans le monde de la peinture. J'ai passé un très bon moment lecture.
1954, François Dufour a une passion pour le dessin et en plus, il est doué. Tous les ans pour Noël, il se fait offrir des crayons de couleur, des carnets de croquis. Puis il découvre la peinture. Maintenant, il sait ce qu'il veut faire plus tard. Mais comment l'annoncer à sa famille. Finalement, grâce à son talent, il est encouragé par un professeur à rejoindre l'école des Art du Puy-en-Velay tous les jeudis en plus de ses cours hebdomadaires. Émeline Landry, une jeune voisine, aime aussi le dessin. François demande à son professeur M. Favre, s'il peut y avoir une possibilité qu'elle intègre le cours avec lui. Au contraire, lui répond-il, elle sera la première fille du groupe.
Ainsi commence ce récit que j'ai énormément apprécié. L'histoire m'a replongé dans mon enfance, où je passais des heures et des heures à dessiner, à colorier, jamais fatigué j'en voulais toujours plus, et plus un jour plus tard, à l'adolescence, j'ai intégré un établissement d'Art Graphique. Dessins, perspective, peintures, natures mortes et nus. Je me suis revu, dans le récit d'Albert Ducloz. J'étais tout jeune avec cette dualité, timidité et fonceur, car j'en voulais toujours plus. d'ailleurs, j'ai trouvé les premiers cours du récit très bien racontés. puis très vite, ce furent mes premiers cours de nus. La gène d'abord, de voir des femmes plus âgées que moi complètement dévêtues qui nous regardaient et nous mettaient à l'aise. La colère de mes parents, lorsqu'ils apprirent en quoi consistaient certains de nos cours. Moi, je ne voyais que des modèles, souvent des femmes, rarement des hommes. L'univers de la peinture ne m'est donc pas inconnu et c'est pour cela que je voulais lire ce roman fort bien écrit et très intéressant. La passion des jeunes artistes qui se mêle à une jalousie qui ne peut pas, ne pas exister. Ils sont jeunes, ils sont amoureux. Mais quand est-il lorsque François veut peindre une autre femme ? Comment réagira Émeline ? D'autant plus que cette femme n'est autre que la femme de M. Favre, leur professeur…
Une bien belle histoire qui m'a portée dans un monde agréable où je me suis attaché aux personnages, les descriptions aussi sont particulièrement réussies. Je ne connaissais pas Albert Ducloz, c'est une très belle découverte !
Un grand merci aux Éditions De Borée pour leur confiance renouvelée…
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