"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ballard et Bosch enquêtent dans une Los Angeles au bord de l'implosion Alors que Los Angeles fête le passage à la nouvelle année, l'inspectrice Renée Ballard est appelée sur une banale scène de crime. Mais la victime, un garagiste endetté, n'a pas été tuée au hasard des festivités. Ce meurtre est en effet lié à un autre, sur lequel a jadis travaillé l'illustre Harry Bosch, trop heureux de reprendre du service pour aider Ballard. D'autant plus que celle-ci a déjà fort à faire avec une enquête en parallèle qui la voit traquer un sinistre duo de criminels surnommés les « Hommes de minuit ».
Dans cette affaire, présent et passé se rejoignent et les monstres que Ballard et Bosch recherchent sont prêts à tout pour garder leurs secrets.
« Un thriller authentique, d'actualité et terrifiant » The Times
Quatrième opus avec l'inspectrice Renée Ballard, celui-ci à su me tenir en haleine, on le dévore, deux enquêtes s'entremêle, Harry Bosch sera encore présent. Une enquête ben construite, le rythme est rapide, de nombreux twist plot. Une plume fluide et convaincante.
Un bon Mikael Connelly. L'inspecteur Ballard travaille de nuit sur une affaire de viol. Alors qu'elle est en mission elle est appelée sur une affaire de meurtre. Pour résoudre ces différentes affaires elle va faire appel a un confrère à la retraite. Genre Polar.
Deux affaires criminelles, deux enquêtes policières, deux flics ( Ballard et Bosch ) : Un très bon Connely.
Aucun doute, Michael Connelly se maintient dans la droite ligne d'enquêteur du Mal dans un Los Angeles aussi Dark que d’habitude.
Pour les "Ténèbres de la nuit" il a rappelé son personnage fétiche, Harry Bosch, afin d'accompagner l'inspectrice Renée Ballard dans une enquête criminelle en lien avec une autre affaire jadis traitée par Bosch. Elle a d'autant plus besoin de Bosch que les services de la Police sombrent de plus en plus dans l'inaction, la non-motivation, voire l'incompétence.
Décor : il est minuit le soir du Nouvel An de la première année de la pandémie, un garagiste se révélant affilié aux Las Palmas est abattu lors des tirs de minuit.
Renée Ballard était de service cette nuit-là et suivait l'affaire dite des "Hommes de Minuit". On venait de lui coller une coéquipière, Lisa Moore, de l'unité spécialisée dans les crimes sexuels. Celle-ci représente pour Ballard tout ce qui l'agace, voire lui donne la nausée, dans une frange de la police ; à savoir des policiers ne recherchant qu'un travail surfant entre téléphone et ordinateur, de 8h à 16h et pendant lequel personne ne se met à faire de vague.
On suit tout ce beau (et moins beau) monde dans ses planques - les baignoires à thons comme on appelle ces voitures de surveillances - et dans une course poursuite où les deux affaires, celle du garagiste et celle des Hommes de Minuit, s'entremêlent. Anciennes et nouvelles techniques cohabitent afin d'avancer et d'essayer d'infiltrer des secrets que certains tiennent à garder au prix de vies humaines. le Dark Web va d'ailleurs déstabiliser quelque peu notre vieil ami Bosch.
Lecture facile, d'un niveau équivalent aux précédents polars de notre ancien chroniqueur judiciaire du Los Angeles Times qu'est Connelly.
Le dernier en date des romans de Michael Connelly avec un Harry Bosch retraité mais toujours efficace pour seconder sa collègue Renée Ballard. Celle-ci occupe un poste de nuit et mène de front deux affaires : un mort par balle lors des tirs du Nouvel An, il avait la particularité, si l’on peut dire, d’avoir payé pour quitter ue organisation mafieuse. L’autre affaire est celle des « Hommes de minuit », violeurs en duo récidivistes. Leur dernière victime va peut-être pouvoir permettre de voir ce qui relie ces femmes, ou pas.
Ces deux affaires permettent aux deux policiers d’exercer leur sagacité, sur fond de crise du Covid, mais obligent Renée à aller contre les ordres de son supérieur direct.
Un bon polar, qui se dévore, mais j’avais pressenti l’une des résolutions avec un peu trop d’avance…
Michael Connelly est au top de sa forme avec ce polar impossible à lâcher jusqu'au dénouement.
Renée Ballard doit mener, un peu officiellement, un peu en douce, deux enquêtes parallèles.
Harry Bosch joue toujours le rôle de mentor mais se soumet maintenant aux initiatives de l'inspectrice ; il est encore bien présent pour un flic censé être à la retraite.
L'association de ces deux générations fonctionne parfaitement ; anticonformiste, ils ont les mêmes valeurs, font preuve de courage et d'opiniâtreté.
Cela se passe en plein Covid dans une ville toujours décrite avec ses contrastes et ses extrêmes dans la richesse ou la pauvreté. On sort les masques, on voit des commerces fermés et le vaccin apparait.
L'intrigue est palpitante.
Comme souvent chez l'auteur, il y a des mauvais flics, des magouilles, des tensions et la Police de Los Angeles, dominée par les hommes, n'en sort pas grandie.
Les émotions de Ballard vont prendre le dessus, elle doute de son engagement, de sa vocation. Aura-t-elle le courage de faire changer le choses de l'intérieur ?
J'attends le nouveau avec impatience. Mon cœur de midinette ne peut s'empêcher de se demander si elle reverra son beau secouriste.
Bref, un excellent cru qui se lit d'une traite.
L’automne arrive et le nouveau Michael Connelly pointe comme un rituel dont on ne se lasse pas. Comme à chaque fois, ses polars ont cette clairvoyance, cette analyse de l’Amérique sans en avoir l’air et une réalité inexorable que l’on aime tant.
Moore Lisa est à l’unité des crimes sexuels de la division d’Hollywwod. Elle accompagne Renée Ballard, toujours au quart de nuit, quelques minutes avant le jour de l’an 2021. Elles enquêtent sur la piste des Hommes de minuit, deux violeurs qui sévissent quelques minutes avant minuit les jours de fête.
Mais, un autre meurtre, en pleine fête, va absorber Ballard, celui de Javier Raffa, tué par une balle qu’on dit perdue ! Et d’un coup, c’est Los Angeles et les États-Unis qui débarquent dans notre univers. Seulement, on est au temps du Covid. Bosch est enfermé chez lui. Renée porte le masque. Et, la presse locale est absorbée par ce qu’il vient de se passer au Congrès.
Entre coupes budgétaires et implications minimales des autres flics, Renée Ballard va, comme à son habitude, mettre toute son énergie pour résoudre les deux enquêtes qu’elle s’octroie, malgré les consignes de ses supérieurs hiérarchiques. Bien sûr, Harry Bosch vient l’épauler à sa mesure de retraité.
La ville de Los Angeles reste autant celle que je rêve de découvrir, même si les délaissés y sont plus nombreux, plus accros aux drogues et plus violents qu’avant.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/24/michael-connelly/
Toujours un grand plaisir de retrouver Harry Bosch, même s'il se fait trop discret à mon goût, laissant la place à Renée Ballard, que j'apprécie d'ailleurs de plus en plus. Comme d'habitude chez Connelly, plusieurs enquêtes en parallèle et Los Angeles toujours aussi fascinante et violente. Un roman bien ficelé et l'envie de connaître la suite des aventures du LAPD sous la plume de ce grand écrivain !
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