Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
1913, un paquebot quitte l'Europe. A son bord, trois jeunes en quête d'une seconde chance.
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n'a eu d'autre choix que d'abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n'emporte avec elle que le souvenir de l'amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.
Après New York, Luca Di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d'embuches, où amitié, amour et trahisons s'entremêlent...
Un grand Di Fulvio.
J'ai découvert cet auteur il y a peu avec "le paradis caché" que j'avais apprécié. J'ai poursuivi ma découverte avec "les prisonniers de la liberté". Et bien j'étais accro, difficile de le lâcher. J'ai vu au hasard de lectures sur Luca di Fulvio qu'il était mentionné comme "conteur hors pair" et bien je confirme. On est embarqué dans une histoire avec trois protagonistes qui fuient leur vie misérable. Ils ne se connaissent pas mais leur destin vont se croiser. Pas de temps mort, tout s'enchaine. Sur fond d'immigration, de traites de femmes nous voilà au coeur des bas-fonds de Buenos Aires. Proxénètes et mafieux se côtoient, s'affrontent, s'allient dans une guérilla violente. Mais l'auteur nous montre également la souffrance humaine : prostitution des gamines qui croyaient en un monde meilleur, violence entre bandes d'enfants qui vivent dans le caniveau. Si l'histoire est fictive, les faits qui l'ont inspirée sont bien réels. Entre la fin du 19ième jusqu'à la première guerre mondiale les proxénètes juifs blancs profitaient des situations difficiles en Europe de l'Est pour faire venir de très jeunes filles et alimenter les maisons closes.
Je ne saurais que trop vous recommander de le lire.
Un livre sur la vie à Buenos Aires en 1912, une lecture qui ne vous laisse pas de marbre, poignant , haletant et à la fois très dur...mais l’écriture est sublime et l’auteur réussit à nous emporter dans un monde d’une cruauté peut-être pas exceptionnelle pour certains mais rare.
Enorme coup de coeur !
A chacun de ses romans, Luca di Fulvio réussit à nous transporter dans un temps historique et un lieu géographique différents des précédents, toujours en se basant sur des faits réels, avec beaucoup de brio.
1912 : en Sicile Rosetta doit fuir les violences qui lui sont infligées par le baron qui veut lui voler les terres dont elle a héritées. Rocco, originaire de Palerme, ne veut pas devenir un assassin de la Mafia comme son père.
dans l'Empire Russe, la famille de Raquel (13 ans) est assassinée dans un pogrom. Elle rejoint alors le convoi de chariots de la Sociedad Israelita de Socorros Mutuos Varsovia. Cette « société » a pour but « officiel » d'éviter aux jeunes filles juives de ne pas mourir d'épuisement et de persécution et de leur offrir une vie meilleure en Argentine.
C'est ainsi que les trois jeunes gens vont se retrouver à bord d'un paquebot assurant la traversée vers Buenos Aires.
Si Rosetta et Rocco se croisent en troisième classe ; Raquel, elle, est prisonnière dans une cale avec d'autres jeunes filles : la sociedad couvre en fait un immense traffic de femmes qui dès leur arrivée à Buenos Aires, seront enfermées dans des bordels, la ville en pleine extension est essentiellement peuplée d'hommes dont il faut satisfaire les besoins sexuels.
Chacun va tenter de survivre dans cet enfer où règne la misère totale à côté de la plus grande richesse.
Ce que j'ai aimé dans ce roman : la psychologie des personnages principaux, l'intrigue, les faits historiques : la sociedad ayant réellement existé de 1860 à 1939. Cette organisation criminelle a géré 2000 bordels et un « cheptel » de 30.000 jeunes femmes qu'il fallait constamment renouveler en raison du fort taux de mortalité. Dans la période actuelle de dénonciation des violences faites aux femmes, cette histoire résonne fortement.
Je sais que je l'ai déjà dit, mais je le répète : pour moi, Luca di Fulvio est l'Alexandre Dumas du XXIème siècle !!
Ah Luca di Fulvio...
Après avoir eu un coup de coeur pour son Gang des rêves, j'avais réitéré avec ses Enfants de Venise, qui m'avaient malgré tout un peu donné une impression de déjà vu dans le scénario.
Et je me suis encore laissée embarquée dans cette fresque au coeur de Buenos Aires du début du XXème siècle.
Pour ceux qui ont la flemme de lire mon avis jusqu'au bout, je résume :
1. Cela n'égale pas le Gang des rêves.
2. C'est aussi manichéen qu'un conte pour enfant ou un bon Star Wars,
3. C'est inspiré de faits hélas réels.
3. Malgré tout on se laisse emporter par une lecture facile et des personnages attachants.
Eh oui on se laisse emporter, rêvant que les gentils gagnent et que les méchants crèvent dans d'atroces souffrances. Aussi atroces que celles qu'ils ont infligées aux gentils.
On se laisse emporter par cette poignée de héros qui ont décidé un jour de changer le monde sordide en pays des bisounours et qui y parviennent.
Ah si la vie était aussi simple que dans les romans de Luca di Fulvio...
Mais on se dit quand même qu'il en fait un peu trop. Tant dans les horreurs que dans la résolution des soucis comme d'un coup de baguette magique. Un peu de subtilité, de finesse, de demi-teintes, que diable !
Je déclare officiellement donc, que je suis en phase d'indigestion de monde manichéo-Fulvien. Il va donc falloir que je laisse passer un peu de temps avant que j'en ouvre un suivant...
Alors, faut-il le lire ? Oui, mais jamais 2 Fulvio à la suite, sous peine d'une impression de "déjà vu".
Depuis « Les enfants de Venise » (oui, je sais ! Je n’ai pas lu « Le gang des rêves » !), j’attends avec impatience la sortie du nouveau Luca di Fulvio, qui nous gratifie chaque année d’une nouvelle aventure passionnante. Il est vrai pourtant qu’au fil des livres, on peut lui reprocher certaines récurrences. A chaque fois, il change d’époque, de lieu, de contexte historique mais garde son style et sa manière de raconter. Il utilise les mêmes ficelles, les mêmes ressorts scénaristiques pour nous happer dans son univers. Les personnages principaux ont toujours très peu de nuances et les batailles menées sont tout le temps manichéennes. On retrouve tous ces éléments dans « Les prisonniers de la liberté ». A la longue, on pourrait se lasser. Et pourtant, ça fonctionne encore pas mal!
Alors que le texte tend parfois vers le roman jeunesse par sa naïveté et sa légèreté des comportements, l’auteur sait y intégrer une bonne dose de dramatique et donne un peu d’ampleur aux évènements. Les thèmes fétiches de l’auteur sont bien sûr une nouvelle fois au cœur de l’œuvre : l’immigration, la religion, l’enfance, le rôle des femmes… Il y a donc des messages sérieux, des discours cachés sur la condition humaine, qui élèvent l’aventure au-dessus d’un simple divertissement.
Comme d’habitude, le livre est extrêmement dense en péripéties. Malgré ses presque 700 pages, on ne s’ennuie jamais. Le talent de narrateur de Luca Di Fulvio fait encore merveille pour nous entraîner dans les pas de ses protagonistes. Cette nouvelle plongée dans l’Argentine du début du 20ème siècle prouve, s’il était besoin, que Luca Di Fulvio fait partie des grands conteurs de notre époque. Il faudrait seulement qu’il fasse attention à ne pas tomber dans la facilité, avec des histoires immatures, et ainsi perdre la flamme. Pour cette fois-ci, je suis complaisant parce que j’ai quand même passé un bon moment, mais j’espère qu’il se reprendra et ne tombera pas dans la banalité !
http://leslivresdek79.com/2020/05/05/551-luca-di-fulvio-les-prisonniers-de-la-liberte/
Même si j'ai sans doute été plus accroché par ces précédents romans , ce nouveau livre de l'auteure américaine est une nouvelle preuve de son talent . Talent pour perdre ses lecteurs , les faire douter en permanence voire les manipuler avec brio .
Deux femmes : la mère et la fille qui narrent cette histoire ou plutôt ces histoires de leur point de vue . Jessica au chevet de sa mère Eden qui vit ses derniers instants , gangrenés par un cancer agressif . le doute s'instille quand Jessica va rechercher des documents officiels comme sa carte de sécurité sociale et qu'elle apprend que le numéro qu'elle dicte à l'employée correspond à une personne décédée . Elle va alors se poser des questions sur sa véritable identité , rechercher des indices qui lui permettrait de comprendre qui elle est vraiment . Jessica Sloane ou quelqu'un d'autre ? En y réfléchissant bien , sa mère a toujours détourné les questions sur sa famille , son père …Que cachait -elle vraiment ?
Cette quête comme son véritable deuil vont être rendus de plus en plus difficile pour elle car elle n'arrive plus à s'endormir comme si le sommeil lui échappait en permanence..Avec ce manque de repos , le manque de lucidité la rattrape . Jusqu'à la folie ?
Mais n'oublions pas l'autre facette du roman : celle d' Eden quelques années plus tôt , qui cherche désespérément à avoir un bébé avec son mari Aaron . Une envie qui va vite tourner à l'obsession , une maladie qui va la pousser à certaines extrémités comme la possibilité de kidnapper une fillette ..
Alors Jessica , enfant naturelle d' Eden ou jeune femme sans véritable racine , issue être enlèvement ? Vous le découvrirez dans ce savoureux roman , véritable thriller psychologique , qui malgré quelques longueurs , vous réserve un retournement de situation totalement inattendu , magistral , qui va rebattre complètement les cartes et …vos pronostics les plus fous .
Au ton de ma première phrase vous n'aurez pas de doute quant à la suite de mon avis. Celui-ci sera un éloge à cet auteur, à ce maître conteur qu'est Luca Di Fulvio. Conter est un art. Peu d'auteur arrive à écrire une histoire imposante de 650 pages, sans qu'à un seul moment on ne s'ennuie un peu, où qu'il y est un peu de longueur, ou trop de descriptions. Comme cela a été le cas avec Le gang des rêves, Le soleil des rebelles, je ne me suis pas une seule fois ennuyée à ma lecture des Prisonniers de la liberté. Tout est très bien dosé, maîtrisé, pour que notre attention soit retenue à chacune des pages, des phrases, des mots. Il a un véritable don pour l'écriture et il maîtrise ses personnages à la perfection.
Les Prisonniers de la liberté se déroule en 1913 et nous fait voyager : de la Sicile, à la Russie, les trois personnages se retrouvent sur un paquebot direction Buenos Aires. Ils fuient leur pays, en quête de liberté et d'une nouvelle vie. Comme l'annonce le titre, tout ne va pas être facile et rose. Partant pour cette liberté, il se pourrait qu'au contraire ils s'y retrouvent enfermés malgré eux : prisonniers de leur propre désir de liberté. À vouloir partir, ne vont-ils pas se confronter à plus grand danger ? Quel destin leur est-il réservé ? Raquel, Rosetta et Rocco vont être confrontés à la vie, à ses épreuves, à ses péripéties, à ses atrocités, à sa dureté, à sa pauvreté, et à la violence, à la mort.
Si vous connaissez l'auteur, vous savez qu'il aime que ses personnages affrontent leur destinée, qu'ils suivent le chemin qui est écrit pour eux, mais il aime aussi les confronter à la vie, car oui, tout n'est pas facile, surtout pas dans les périodes où se déroulent ses histoires. Alors oui, certaines scènes sont difficiles, atroces et mêmes répugnantes, mais c'est la réalité. Oui, elle est moche à regarder, à lire et peut-être même à l'accepter, mais c'est ainsi. Cette réalité pourrie, violente, la cruauté, la méchanceté, existe belle et bien... Malheureusement... Il aborde avec justesse les conditions de la femme, la violence de la mafia, les ghettos, la pauvreté, l'attrait du pouvoir et dénonce les pratiques des maquereaux. J'avoue que certaines scènes m'ont franchement dégoûtées et ont été difficiles à lire. Âmes sensibles, préparez-vous !
Nos trois protagonistes vont côtoyer des êtres ignobles, mais ils vont aussi rencontrer la bienveillance, la gentillesse, et trouver l'Amour (sous différentes formes). Ils vont apporter des choses aux autres, mais les autres vont aussi leur en apporter. Ils vont révéler et être révélés. C'est tout ce qui fait la beauté de cette histoire, des écrits de Luca Di Fulvio plus généralement ; des personnages entiers, qu'on aime, qui nous habitent le temps de notre lecture, mais qui nous quittent plus. Raquel, Rosetta et Rocco je les aime d'un amour profond et sincère. Ils m'ont marqué par leur destinée, leurs actions, leur bienveillance mais aussi leur force. Ils sont l'amour, la bienveillance et la bonté. J'ai aimé ce qu'ils font pour les autres, leurs gestes, leur force de caractère et ce qui vont devenir. Ils se réalisent et à travers eux le bien est transmis. Ils font bouger les choses, les mentalités et transmettent cette bienveillance. Je ne saurais choisir entre les trois. Ils sont inoubliables !
Les Prisonniers de la liberté est un incroyable, immense coup de cœur ! Il rejoint Le gang des rêves dans les livres qui ont marqué mon année mais surtout ma vie. Extraordinaire. Inoubliable. Luca Di Fulvio ne cesse de m'éblouir à chacun de ses romans. Il va de plus en plus loin, et niveau émotion c'est de plus en plus fort. J'ai eu le cœur démonté. Je suis passée du rire aux larmes, de la peur à la joie. J'ai eu mal, terriblement mal. Les émotions sont violentes, tellement qu'elles déferlent à une vitesse et qu'elles nous prennent aux tripes. J'avais peur d'avancer dans ma lecture, de certains événements qui pouvaient se passer. Un maître du conte, un maître des mots et des personnages. Il faut absolument lire se livre parce qu'il ne se raconte pas, il se vit !
Luca Di Fulvio confirme son talent de conteur et sa capacité à inventer des destins ballotés par l’histoire et des circonstances défavorables. On retrouve dans « Les prisonniers de la liberté » ses thèmes fétiches : immigration, pauvreté, rédemption, recherche de liberté, résilience, amour impossible, initiation… Si l’auteur applique la même recette de sans ses précédents romans, la magie opère toujours et la lecture reste très agréable. Néanmoins, je trouve que le personnage de Rocco ressemble beaucoup au héros du « Gang des rêves », de même qu’une partie du scénario. Par ailleurs, contrairement aux précédents livres, les personnages sont un peu « binaires », avec des gentils très gentils et des méchants très méchants.
Néanmoins, malgré ces quelques défauts (selon moi), j’ai pris plaisir à lire « Les prisonniers de la liberté » et attend avec impatience le prochain roman de Luca Di Fulvio. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire et me suis évadée aux côtés de Rocco, Rosetta, Raquel et tous les autres personnages. Même s’ils sont un peu caricaturaux, les héros, qui évoluent dans le monde cruel de la mafia et de la prostitution, restent attachants et j’avais vraiment envie de connaître leur destinée.
Pour conclure, « Les prisonniers de la liberté » est un bon roman pour se détendre.
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