"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
31 décembre 1899. Le nouveau siècle s'annonce sanglant. Un massacre - le premier d'une longue série d'atroces délits sans mobile apparent - se produit à la Mignatta (la " Sangsue "), un quartier banni, hors-la-loi, habité par des voleurs, des violeurs, des prostituées et par tous les misérables de cette triste époque. Mais la Mignatta est aussi habitée par les riches actionnaires d'une énorme sucrerie qui vivent enfermés avec leurs familles dans une sorte d'oasis dorée à l'intérieur de cet enfer. Mais le rêve est terminé. C'est justement sur les corps de leurs femmes qu'un " monstre assassin " s'acharne. Féroce, cruel, le vengeur implacable ressemble à une divinité sortie des enfers : un nouveau Dionysos sur terre. Muté à la Mignatta pour dépendance à l'héroïne, l'inspecteur de police Milton Germinal essaye de décrypter la signature du tueur en série dans ses rituels macabres. Il va rencontrer des personnages bizarres comme Zola, digne créature de Frankenstein, et son protecteur le docteur Noverre, directeur de l'Institut des malformations (surnommé " la ville des animaux ").Germinal s'interroge sur la relativité de la morale, sur la normalité et la difformité physique qui parfois n'est rien d'autre qu'une apparence. Il s'interroge sur la fréquente opposition entre le méchant-sain-de-corps (ses supérieurs hiérarchiques) et le gentil-homme- difforme (les créatures de l'Institut des malformations). Avant de tomber amoureux de la très belle Ignés, " Reine des brouillards " aux magnifiques yeux gris. Inspiré par Les Bacchantes d'Euripide, L'Echelle de Dionysos retient le secret de l'intrigue dans son titre, directement lié au mythe, ce qui donne à ce thriller fulgurant une dimension de tragédie antique
C'est un roman très noir que nous propose cet auteur. Tout reflète la déchéance, la folie meurtrière d'un homme pour qui la vie humaine n'a plus aucune valeur. Il n'y a aucun instant de gaieté dans cette histoire extrêmement triste. Même les personnages secondaires sont démoralisés et n'ont plus goût à la vie. Il faut s'armer de patience et de courage pour aller jusqu'au bout, il faut aimer l'absence de positif et de joie, il faut apprécier de regarder les gens se détruire et surtout avoir la capacité de comprendre le comportement meurtrier de cet homme rendu fou par des actes passés et par sa mère.
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