Des polars pour donner le frisson : nos idées pour vos cadeaux de fin d'année
Bénévole dans une association qui s'occupe d'enfants, Lina est partie poursuivre ses études à Mou di en Chine. Thomas, lui, enquête pour une ONG sur les disparitions d'enfants (principalement des petites filles) qui sévissent depuis des décennies dans cette région reculée. La jeune femme accepte de lui servir d'espionne sur place où elle découvre vite les ravages de la politique de l'enfant unique. Mais ses questions vont semer le trouble dans le village. Quand un mystérieux assassin se met à éliminer un à un tous ceux qui semblaient savoir quelque chose, elle comprend que le piège est en train de se refermer sur elle...Réseaux d'adoption clandestins, mafias chinoises, trafics d'organes, prostitution... oscillant entre passé et présent, un thriller dépaysant, remarquablement documenté, qui nous conduit au coeur d'une Chine cynique et corrompue où la vie d'une petite fille ne vaut que par ce qu'elle peut rapporter.
Julie Ewa, pour Les Petites Filles, est en lice pour le Prix du Polar Historique 2016 et pour le Prix Polar Michel Lebrun 2016.
Des polars pour donner le frisson : nos idées pour vos cadeaux de fin d'année
La télépathie chez les jumelles
Kathy et Kelly jumelles de trois ans, très fusionnelles, sont enlevée dans leur chambre, leurs parents étaient sortis et leur baby setter a été assommée et endormie par les ravisseurs.
Une énorme rançon est demandée, les parents, peu fortunés n’ont pas l’argent pour payer cette énorme somme d’argent. Etrangement, l’employeur de Steve, le père, propose de régler cette somme.
C’est une histoire très compliquée que nous narre l’auteure, beaucoup de personnages interviennent, beaucoup de rebondissements, je vais même dire trop car ça génère des longueurs qui m’ont par moment ennuyée.
La télépathie au niveau où elle est décrite dans ce livre, je n’y crois pas (c’est mon point de vue personnel).
Bref je ne conterai ni ne ferai un résumé de l’histoire, j’avoue avoir lu en diagonale certains passages.
Cette histoire me paraît impossible pour plusieurs raisons :
- On n’enlève pas des enfants dont les parents ne sont pas riches ;
- Un patron ne propose pas spontanément de régler une énorme somme, pour un employé presque inconnu (c’est gros) ;
- Tout ce qui se passe après la restitution de la première jumelle est beaucoup trop long, c’est lassant.
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas lu Marie Higgins Clark, j’en avais gardé d’excellents souvenirs, mais cette fois je suis très très déçue j’ai l’impression qu’elle nous a emmené dans une histoire impossible, tirée par les cheveux.
En conclusion, ce n’est pas son meilleur livre.
Que deviennent les petites filles dont les familles chinoises, frappées par la politique de l’enfant unique, ne veulent pas ? Voilà le sujet passionnant de ce polar dont les ramifications dépassent, de loin, une simple histoire de disparitions.
Julie EWA, tisse avec talent, le fil de deux récits qui se déroulent à 22 ans d’écart, mêlant l’avant et l’après de la disparition d’une petite fille de 6 ans Chi-Ni qui vivait, en 1991, dans le village rural de Mou Di.
Sa mère Sun Tang, enceinte de 8 mois, part à sa recherche dans les rues de la ville de Wuming, où sévit une impitoyable mafia chinoise, versant dans quantité de trafics et qu’elle soupçonne d’avoir enlevé sa fillette.
En 2013, suite à un appel anonyme à l’ONG Cœurs d’enfants, la strasbourgeoise Lina Soli, étudiante de 23 ans, part s’installer dans le village de Mou Di pour mener, en secret, une enquête sur une suspicion de trafic de ces petites filles chinoises non désirées.
On retrouve les mêmes personnages aux deux époques et, sous couvert de traditions et de croyances, les lourds secrets qu’ils portent, scellent une chape de silence sur une communauté soumise à la toute puissance d’un pouvoir autoritaire.
Ce roman est autant un témoignage sur la situation de la Chine à l’époque, aujourd’hui révolue, de l’enfant unique, qu’un polar totalement addictif que l’on dévore avec passion.
La vie quotidienne des campagnes chinoises est dépeinte avec beaucoup de détails et le travail de documentation de l’auteure est tellement abouti, que l’on s’immerge totalement au cœur de ce village des collines du Guangxi.
Avec ce polar historique, Julie EWA signe ici un second roman magistral. En plus d’un très bon polar, Les petites filles est un témoignage stupéfiant sur le commerce très lucratif des enfants dans la Chine communiste, dont les finalités dépassent souvent l’entendement.
La tension monte crescendo et plus on se rapproche de l’effrayante vérité, moins on arrive à se détacher du livre. Les chapitres sont courts et les deux périodes s’alternent avec une limpidité dont on ne se lasse pas.
C’est noir, très noir, et l’on aurait aimé qu’une petite touche d’optimisme vienne remonter notre moral de lecteurs mis à rude épreuve. Mais, en tant que témoignage au Monde sur des sujets encore tabous, ce roman me paraît d’une incontournable nécessité.
A nous d’affronter maintenant cette terrible réalité passée qui restera gravée longtemps dans la mémoire de ce grand pays.
Lina part en Chine se reconstruire et poursuivre ses études. A son arrivée à Canton, elle rencontre Thomas enquêteur de l'ONG Cœur d'enfants.Thomas propose à Lina, de s'immerger dans la culture chinoise, en étant hébergée dans un monastère. Sous ce prétexte, Lina engagée en France dans un mouvement associatif Blouses Roses, pourra l'aider à enquêter sur les disparitions de petites filles, qui sévissent depuis des décennies en Chine, conséquence non avouée , de la politique de l'enfant unique. Elle rejoint le monastère du village de Mou Di. Rapidement, elle débute des investigations, qui devaient restées discrètes. Or, dans cette campagne isolée de tout, tout se sait. Un officier de police criminelle est dépêché sur place. Il suit avec grand intérêt cette jeune femme qui pose vraiment beaucoup trop de questions. Sans s'en rendre-compte, Lina sème le trouble dans ce village si tranquille. La mafia chinoise s'en inquiète. Les personnes qui parlent ou qui s’apprêtaient à communiquer des renseignements, décèdent de mort violente, trop vite accréditée en suicide. A trente années de différence, deux destins, deux parcours de vie intiment mêlés s'entrecroisent. Celui de Sun Tang, jeune mère chinoise pleine de courage, partie dans une quête désespérée à la recherche de sa fille Chi-Ni et celui de Lina, jeune étudiante qui au péril de sa vie, recherche des enfants disparus. Julie Ewa, tout au long de ce roman, oscillant chapitre après chapitre d'une époque à une autre nous tient en haleine. La description minutieuse des lieux, des ambiances, nous conduisent au cœur de l'action, dans une course frénétique. Les personnalités se dévoilent , démontrent leur complexité et leurs déchirures. A la seconde moitié du roman toute l'histoire s'accélère, s'intensifie. La course est effrénée, dramatique . La résolution de cette enquête nous semble proche.Mais ce n'est qu'un leurre. Les dernières lignes de ce thriller, vont vous anéantir et je suis persuadé que la dernière phrase de ce livre, hantera votre mémoire comme le pire de vos cauchemars.
Portrait noir d'une Chine encore corrompue
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Encore une bonne pioche (celle du mois de mai)!
Le 1er roman d'une jeune auteure alsacienne qui a du talent et du potentiel.
C'est un thriller psychologique, avec un côté aventurier et ethnologique. Ainsi qu'avec un soupçon d' histoire économique et politique.
Centré sur l'Empire du Milieu avec la mise en place de la mesure de l'enfant unique, une loi qui a dérivé à plusieurs niveaux. On plonge instantanément au coeur de ce problème.
Une jeune strasbourgeoise, bénévole dans un service de pédiatrie, se voit confier une mission dès qu'elle pose le pied à l'aéroport de Pékin. Etudiante parlant très bien le mandarin, elle se voit proposer une bien étrange affaire. Un jeune expatrié français, employé dans une ONG aimerait qu'elle espionne dans un village traditionnel. Des suspicions autour d'enlèvements d'enfants sont l'enjeu central de cette histoire.
Puis sur une autre temporalité (autour des années 90), mais au même endroit, une jeune maman perd sa fille dans d'étranges circonstances. Elle enquête avec l'aide d'un moine.
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Plus qu'un thriller, c'est surtout une documentation riche et fournie de la situation économique chinoise, notamment la réglementation des naissances féminines, de la corruption, des incidences sur la population, la misère sociale...(et d'autres thèmes que je ne dévoilerais pas pour garder le suspense).
Bouleversant parce que cette histoire si tragique est le reflet de ce qui s'est passé, se passe certainement encore. J'en ai déjà eu un aperçu en lisant des ouvrages de l'auteure @Xinran .
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C'est bien rythmé, avec une intrigue policière classique, des personnages attachants. Quelques invraisemblances, notamment pour Lina, l'étudiante qui arrive ici dans le feu de l'action aussi rapidement. Des citations appropriées (de Xinran) émaillent certains chapitres.
Des meurtres inexpliqués en poursuites dans les bas-fonds mafieux, le lecteur voyage dans une Chine ancestrale avec ses moeurs d'un autre âge.
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Immersif, dur, choquant par sa gravité, voilà un thriller rondement mené (mais pourquoi fallait-il rajouter une petite romance érotique dans cette histoire?)
Très beau roman qui nous plonge au coeur de la Chine sur le thème du contrôle des naissances et du sort horrible réservé aux petites filles.
L'avantage des petits salons tel que BLOODY FLEURY (en dehors du fait qu'ils sont gratuits contrairement à la grand-messe parisienne!) réside dans le fait que le lecteur peut échanger aisément et plus longtemps avec ses auteurs favoris et faire de belles rencontres... et c'est évidemment ce qui s'est passé lors de la dernière édition de ce salon normand car j'ai découvert Julie EWA, une jeune et talentueuse romancière avec qui j'ai pu échanger et qui m'a gentiment dédicacé son livre LES PETITES FILLES.
Lina, jeune femme altruiste et réservée, est bénévole en FRANCE dans une association qui s'occupe d'enfants. Afin de poursuivre ses études, elle décide de partir un an en CHINE. A sa descente d'avion, elle est interpellée par un jeune homme qu'elle ne connaît pas et qui lui propose une mission. Ce jeune garçon, Tomas, lui-même bénévole dans une ONG, lui demande d'enquêter en sous-marin sur des disparitions d'enfants qui sévissent depuis très longtemps dans un petit village reculé. Connaissant son intérêt pour la cause enfantine, Thomas espère trouver en Lina une alliée qui saura percer le mystère de ces disparitions. Lina accepte et se rend sur place pour enquêter. Logée dans un temple bouddhiste, elle partage le quotidien des villageois tout en les espionnant et réalise rapidement que la politique de l'enfant unique est à l'origine de nombreux infanticides et autres drames familiaux. Sa présence dérange et questionne, elle subit des pressions. Lorsque les personnes qu'elle a interrogées au sujet des enfants disparus commencent à mourir de façon étrange, la situation devient délicate mais Lina, très impliquée, décide de poursuivre son enquête malgré les risques et le danger...
J'ai lu le roman de Julie EWA d'une traite, voulant absolument connaître le dénouement de cette intrigue aussi passionnante que bouleversante. Cette jeune romancière fait déjà preuve d'une grande maîtrise et j'ai été impressionnée de bout en bout... Surtout qu'elle écrit des chapitres courts avec des retours dans le temps mais le lecteur n'est jamais perdu, il reçoit les informations au compte- gouttes et cela décuple son intérêt.
Les deux protagonistes du roman sont deux jeunes humanitaires audacieux et dévoués à leur cause. Ces deux enquêteurs occidentaux permettent à l'auteur de proposer un angle d'approche un peu naïf et un regard presque vierge pour aborder le terrible sujet des infanticides en CHINE, du trafic d'enfants et faire découvrir au lecteur la société chinoise, ses coutumes et ses travers. J'ai aimé le duo que forment Lina, la jusqu'au-boutiste et Thomas qui ne se départit jamais de son humour même dans les situations les plus tragiques. Avoir deux jeunes gens, plutôt bien dans leurs baskets, audacieux et généreux qui enquêtent, cela change des flics aux penchants alcooliques et à la vie ravagée qui jouent généralement les premiers rôles des polars.
Enfin, j'avoue avoir un intérêt tout à fait personnel à lire ce roman qui parle de la politique de l'enfant unique en CHINE. Je suis maman adoptive d'une petite princesse de CHINE depuis bientôt onze ans et me confronter à la dure réalité de ses origines a été pour moi déchirant et éclairant. Julie EWA a réussi le tour de force de m'émouvoir tout en me racontant une histoire digne des meilleures plumes des auteurs de polars français.
Elle connaît parfaitement son sujet, elle s'est particulièrement documentée, cela transparaît tout au long du récit. Par le biais de son intrigue, elle dénonce cette politique inique de l'enfant unique et explique la maltraitance familiale à laquelle les femmes sont soumises sous couvert de traditions ancestrales.
Julie EWA est assurément un jeune auteur qu'il va falloir suivre et qui va compter. Du fait de sa jeunesse, je suis admirative et attend avec impatience son prochain opus. Vraiment.
Julie Ewa nous offre avec LES PETITES FILLES un polar maîtrisé et intelligent qui m'a passionnée et dont la lecture m'a marquée .
MYMY
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2017/03/26/35080955.html
Pas inoubliable, mais il se lit bien et le mélange de deux histoires est bien manié, surtout qu'elles ne se finissent pas forcément bien pour plus de réalisme. Néanmoins situation pas mal capillotractée par certains côtés.
Les petites filles est un roman policier écrit par Julie Ewa. L'intrigue se déroule en Chine. Lina venu en Chine pour ses études rencontre un membre d'une ONG de protection de l'enfance qui l'embarque dans une enquête dans le village de Mou di. Les personnages sont intriguant, le côté historique de la Chine et de sa politique de l'enfant unique, le style de l'auteur enivrant. Ce livre est un vrai coup de cœur pour moi.
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