80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De la terre promise à la parabole des talents, du bon larron et du bon Samaritain au fils prodigue, notre langage est pétri de références bibliques dont le sens originel échappe pour une bonne part à notre monde sécularisé. Cette perte des points de repère s'étend aussi à de larges pans de notre culture alors pourtant que les expositions de peinture ancienne, les musées, les concerts de musique sacrée et les édifices religieux connaissent une faveur croissante auprès du public. Savons-nous ce que désignent au juste des mots comme indulgence, dormition (de la Vierge), reliques, visitation, action de grâce, agneau pascal ou carême - sans parler d'ostensoir, de manipule, d'ambon, de pain bénit et (le quantité d'autres choses qui ont tait le quotidien (le nos aïeux ? Sommes-nous bien sûrs (le savoir saisir tous les enjeux d'une pièce comme Polyeucte, (le tableaux comme ceux (le Botticelli, de Poussin ou (le Rouault, des cantates (le Bach, les messes (le Messiaen, faute (le maîtriser le vocabulaire et la « grammaire » du christianisme - à plus forte raison celui qui appartient à des univers peu familiers (les Français : les chrétientés d'Orient, le monde protestant ?
Avec 7 300 définitions (le termes et (le notions - certains répandus mais mal compris, d'autres un peu passés d'usage, d'autres franchement techniques -, ce foisonnant dictionnaire s'adresse à tous : aux chrétiens à la recherche d'enracinement tout autant qu'aux non-croyants désireux (le connaître avec précision ce qui constitue le pr1inc1ipal fondement de la civilisation européenne.
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