C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
« Quand Mercurio s'était jeté dans le canal, Giuditta avait eu la tentation de le retenir. Ou de s'y jeter avec lui. Elle ne voulait pas renoncer à la sensation de sa main dans la sienne. Elle ne voulait pas renoncer à lui. Déjà, les nuits précédentes, dans le chariot, elle avait senti une forte attraction pour les yeux de cet étrange garçon. Qui était-il ? Il n'était pas prêtre, il le lui avait avoué. Quels mots avait-il dits en sautant du bateau ? Elle se souvenait à peine. Sa tête se faisait légère. «Je te retrouverai», voilà ce qu'il avait dit ».
La misère radieuse d'une bande d'enfants perdus, la fille secrète d'un médecin sans diplômes, la découverte de l'amour, l'or, le sang, la boue, l'honneur... pour son nouveau roman, Luca Di Fulvio vous emporte à Venise.
C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
Vous avez été envouté par "Le gang des rêves" de Luca Di Fulvio, découvrez son dernier roman !
Un très bon roman historique et d’aventures
Luca si Fulvio est un excellent conteur qui a su m’emmener dans Venise du XVIème siècle et me faire découvrir la vie des miséreux à cette époque mais surtout les conditions dans lesquelles on obligeait les Juifs à vivre.
On se doute que l’aventure finira bien mais l’intrigue est bien menée.
À lire, au frais si possible en période de canicule !
Nous voilà plongés dans le XVIème à Venise à suivre un groupe de personnes autour de Mercurio, escroc rusé qui navigue assez aisément entre aristocrates, exploiteurs, religieux ou pauvres gens.
Un vrai roman d'aventures, passionnant, riche qui nous plonge dans l'histoire vénitienne du XVIème siècle. Le thème universel de l'amour est largement abordé mais bien d'autres encore comme le fanatisme religieux, les abus de pouvoirs, la prostitution, l'inquisition, la diversité, la place des femmes dans la société... des thèmes qui restent d'actualités.
L'écriture est documentée, le rythme est soutenu ce qui fait que j'avais hâte de prendre mon livre tous les jours.
Voici un livre bien dépaysant !
J'ai découvert Luca di Fulvio avec son roman "Le gang des rêves". J'avais hésité à le lire devant son engouement. Mais cet auteur est un véritable conteur et j'avais été prise dans cette histoire, avalant les pages une à une de ce pavé sans pouvoir le lâcher.
Je suis bien contente de retrou er sa plume avec ce roman "Les enfants de Venise".
Une course poursuite dans le Venise du Moyen-Age. Une visite guidée de ses rues et de ses canaux à travers l'intrigue de l'histoire. C'est ce côté du roman que j'ai aimé.
Beaucoup de personnages au nom un peu compliqué. Il m'a été difficile au début de ne pas les confondre tous.
De plus, je ne n'ai pas réellement accrochée aux histoires d'amour, de jalousie et de vengeance dont est jonché le récit.
Luca Di Fulvio est un bon conteur, il nous enchante avec ses histoires et ses aventures. Mais j'avoue avoir été beaucoup plus enthousiaste avec "Le gang des rêves". Si j'ai beaucoup aimé cette histoire, elle ne m'a pas autant plu et je suis restée un peu sur ma faim.
"_ Sois spécial pour toi. Et tu le seras pour elle, dit Anna. C'est seulement comme ça que ça marche. Mais si tu cherches à être spécial uniquement pour elle, tu finiras par vous tromper tous les deux. Tu ne trouveras jamais le vrai toi-même et tu lui donneras quelque chose de faux."
À Rome en 1515, ces enfants ce sont Mercurio, et ses acolytes Zolfo et Benedetta, 3 orphelins, créve la faim, brigands et as des passe passe qui survivent plus qu’ils ne vivent dans une ville où il ne fait pas bon être pauvre. A la suite d’une altercation qui tourne mal ils fuient la cité romaine pour Venise, où ils espèrent se faire une place meilleure.
Sur leur route ils croisent Giuditta qui, elle aussi, part pour Venise, avec pour seule famille son père mi-escroc, mi-docteur afin d’y rejoindre la communauté juive, tout juste tolérée dans la très pieuse cité des Doges. Une rencontre, un coup de foudre, mais combien d’écueils sur leur route ...
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⭐️⭐️ Une fois encore, sur près de 1000 pages, @lucadifulvio_ m’a embarquée a sa suite sur les canaux putrides de cette Venise médiévale. Malgré un début un peu poussif, j’ai dévoré les pages à la suite de Mercurio et de Giuditta. Comment ne pas penser à la Comedia dell Arte, tant par les personnages hauts en couleur que par les noms chantants de certains personnages. Mais comment ne pas penser non plus à Roméo et Juliette et à leur amour impossible. Ce livre est une plongée historique dans un lieu et dans une époque mais il évoque également des thèmes bien contemporains en faisant référence au rejet des juifs, à leur exclusion de la société et à leur stigmatisation, à l’exercice du pouvoir, à la place des femmes, ou encore à la recherche de l’identité ou au poids de la culpabilité.
Un livre haletant au souffle romanesque indéniable
Une superbe aventure comme je les aime, on suit les personnages, on s'y attache, une découverte pour moi de cet auteur que je ne connaissais pas.
Il y a des histoires où l’on aimerait que jamais ça ne se termine.
Il y a des histoires qui nous marque et vous suive blotti dans le coin de votre tête et de votre cœur (mon côté sentimental qui ressort ça...)
Il y a des histoires qu’on voudrait garder pour soi et ne pas avoir partagé ce que l’on a ressenti juste quelques jours.
Il y a des histoires qui vous font battre le palpitant et un jour vous devenez prêt, enfin, à raconter tout ce qui vous a plu.
Et aujourd’hui je vous parle de Les enfants de Venise de Luca Di Fulvio aux éditions Pocket.
Ca peut paraître bête mais j’ai eu beaucoup de difficultés à me lancer dans cette chronique. Alors que c’est le troisième que je lis, le troisième où je rédige mon avis et même mon 3ème dans l’ordre de préférence des parutions de Luca Di Fulvio.
Mais justement, parce que c’est le dernier qui me reste à rédiger avant son prochain roman, j’avais envie de le garder encore un peu pour moi, jalousement, égoïstement.
Ai-je réellement besoin de répéter ce que je crie haut et fort dans Le gang des rêves et Le soleil des rebelles ?
Le fait que l’auteur ait un vrai talent de conteur.
Que l’on s’immerge dans ses mots, dans son histoire, de son amour pour la liberté avec un grand « L » et sous toutes ses formes. Les ingrédients ont beau être sensiblement les mêmes, il arrive toujours à nous étonner et surtout à nous embarquer. Deux destins fait pour se réunir, des personnages hauts en couleurs, riche en émotions et une époque lointaine où je ne suis pas sûre de vouloir spécialement vivre.
Se battre pour survivre, se battre pour vivre tout simplement. Se battre pour acquérir sa propre liberté.
Sa liberté d’agir, de penser mais aussi la liberté de pardonner. Voilà ce que vous allez pouvoir trouver dans Les enfants de Venise.
Ca pourrait sembler un peu mièvre, et ça l’est par moment (ou du moins ça ressort le côté fleur bleue en chacun de nous haha) mais c’est surtout intense au niveau émotion, ça touche pour plein de raisons différentes et je suis ressortie de cette lecture vidée… mais heureuse.
Les personnages sont des leçons de vie à eux tout seuls.
Gentils, méchants, pauvres ou riches, honnêtes ou voleurs… qu’importe! Ici, personne n’entre dans une catégorie distincte, chacun agit guidé par ses sentiments, ses émotions et surtout pour ce qu’il croit juste. Guidé par un objectif qui va leur faire vivre des aventures ordinaires comme extraordinaires mais surtout humaines.
Et nous on les suit dans cette vie, dans cette quête, dans ces rêves que chacun souhaite réaliser. Enorme coup de cœur pour Mercurio, personnage principal, évidemment qui m’a le plus touché par sa façon d’être et ses valeurs lui qui a débuté sa vie dans un orphelinat mais surtout dans la rue. Et autant dire qu’au 16ème siècle, à Venise ce n’est pas la même chose qu’aujourd’hui.
Et au contraire de Mercurio, Giuditta, qui est le deuxième protagoniste, a fini par m’agacer sur certains points et à devenir elle-même agaçante (on ne peut pas avoir que du positif tout le temps haha). Mais comme tous, les relations sont essentielles pour permettre aux personnages présents dans le livre d’avancer.
Et ce n’est pas tant leur relation que j’ai apprécié, et d’ailleurs ce n’est pas ce qui m’a touché dans les autres romans non plus, mais vraiment le chemin que chaque personnage accompli pour parvenir à son objectif final.
Alors mon ressenti est sensiblement le même que les autres prouvant juste l’étendue du talent de Luca Di Fulvio à vous sortir une histoire qui vous prend aux tripes, qui ne vous lâche pas jusqu’à la dernière page et encore maintenant.
Preuve en est que lire des pavés de plus 900 pages en à peine 4 jours… ce n’est pas tous les jours que ça arrive. C’est dire à quel point on est pris dans cette ronde folle, de ces bouts de vie qu’on prend ici et là pour finir par en poser une histoire extraordinaire dans un monde sombre et pauvre.
Et pourtant à aucun moment on a la sensation qu’ils sont vraiment malheureux. Il y en a, évidemment, et pourtant quand j’ai lu ce livre, j’ai eu la sensation que ces gens profitaient de ce qu’ils avaient et que même en étant pauvres ils avaient le principal : la liberté. On y revient toujours hein !
En bref,
Une parenthèse entre deux thrillers qui fait du bien. Et pourtant c’est un livre qui prend à la gorge à certains moments, qui vous fait passer du rire aux larmes parce que c’est fort même si j’ai eu moins d’empathie avec Giuditta. Un talent de conteur qui pourrait vous faire passer l’annuaire pour un chef d’œuvre (léger euphémisme). Une histoire qui prône la liberté, l’amour, l’amitié et le bonheur à travers ses personnages et leurs actions. C’est beau, c’est touchant et j’aurais aimé garder un peu toutes ces émotions pour moi… encore quelques jours…
Mais maintenant, à votre tour de le découvrir!
Tout est réuni dans ce magnifique roman. 800 pages d’aventure, de suspense, de nombreux rebondissements, la vie, quoi !
Tous les personnages sont creusés, et même les « méchants » ont des côtés attachants. Même Scarabello, le brigand cruel et sans pitié, dur et inflexible, qui n’hésite pas à punir et à tuer, qui à la haute main sur tous les trafics de Venise, qui mène à la baguette les prostituées regroupées dans le Castelletto, révèle petit à petit une personnalité complexe. Ce que l’auteur nous livre, sans excuser son attitude, donne une profondeur au personnage, qui s’avère être humain… trop humain !
La vie à Venise au XVIe siècle est décrite dans toute sa dureté : les enfants perdus, abandonnés à leur sort, doivent apprendre à survivre, en volant, en chapardant ou en se vendant. Les prostituées, réprouvées par une société qui préfère fermer les yeux, sont à la merci d’hommes sans scrupules, et des maladies. Le « mal français », la petite vérole, est ainsi l’un des personnages du roman : alors que les médecins sont impuissants, les prostituées subissent de plein fouet l’épidémie et ses conséquences. Privées de leur moyen de subsistance, elles sont menacées d’expulsion. Seul Isacco, malgré l’opposition de la communauté juive, essaye de les sauver : c’est pour lui le chemin de la rédemption, la façon de se pardonner de ne pas avoir su sauver sa propre femme, morte en couches.
On suit également la montée de l’intolérance. Sous l’impulsion d’un prédicateur, le frère Amadeo, Venise, qui était plutôt une terre d’accueil pour les juifs, les exclut progressivement. Obligés de porter le bonnet jaune, ils sont bientôt rassemblés dans un ghetto, fermé la nuit. Guiditta, qui a eu l’idée de développer une collection de prêt-à-porter – des robes précousues, qui peuvent être modifiées et adaptées à la physionomie de la cliente en quelques heures après que celle-ci ait choisi son modèle – se retrouve prise dans la tourmente. Elle est accusée de sorcellerie, résultat d’un complot monté par Benedetta, qui y voit un moyen de se débarrasser de sa rivale.
Pauvreté et violence n’empêchent cependant pas la grandeur d’âme. Mais chacun – et c’est ce qui donne tout son intérêt à ce roman – devra trouver sa voie. Mercurio (le mercure, le vif-argent, son prénom n’a évidemment pas été choisi au hasard !), voleur habile, va devoir déployer des trésors d’imagination et d’intelligence pour trouver son chemin vers la liberté. Il devra surmonter les coups du sort, se débarrasser du poids des traditions pour pouvoir enfin prendre son envol. Isacco, pour sa part, va devoir également dépasser ses habitudes et ses croyances. Shimon Baruch, en contrepoint, va également opérer sa mue, renoncer à sa religion, se débarrasser de ses peurs, pour accomplir son destin. Zolfo (le soufre !), inconsolable de la mort d’Ercole, va d’abord passer par une phase de haine et de rejet, avant de comprendre que ce n’est pas par ce chemin qu’il pourra trouver l’apaisement : il va devoir faire ses propres choix, et en accepter le prix, pour accéder à sa vie.
Le premier exploit de ce livre, c’est que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde de ces 800 pages qui pourraient faire peur à certains. Mais, surtout, il nous oblige à regarder en face des destins qui ne sont pas manichéens. Ainsi, la Cardinale, l’une des prostituées, une femme dure et qui nous est d’abord présentée comme agressive, voire brutale, nous donne une leçon lorsqu’elle prend la tête du combat comme Scarabello : alors que République, une autre prostituée qui lutte contre la petite vérole, menacée d’expulsion, croit ne plus avoir d’autre choix que de livrer sa fille au trottoir, la Cardinale organise la solidarité entre toutes ces réprouvées, pour sauver la fillette de ce destin…
Le second exploit, c’est que l’on s’attache à ces personnages : lorsque l’on referme le livre, on se prend à espérer les retrouver, un jour… Pourquoi pas une suite ?
J'avais aimé lire Le Gang des rêves, mais là, j'ai eu beaucoup (beaucoup) de mal.. j'ai juste aimé la toute dernière partie, avec l'histoire autour de la friperie, la sorcellerie...
C'est donc une déception pour cette lecture, et j'hésite vraiment à me lancer dans Le Soleil des rebelles.
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