Tous les conseils littéraires du moment, lus et approuvés par des passionnés !
Lucky Luke se retrouve bien malgré lui propriétaire d'une immense plantation de coton en Louisiane. Accueilli par les grands planteurs blancs comme l'un des leurs, Lucky Luke va devoir se battre pour redistribuer cet héritage aux fermiers noirs. Le héros du far-west réussira-t-il à rétablir la justice dans les terrains mouvants des marais de Louisiane ? Dans cette lutte, il sera contre toute attente épaulé par les Dalton venus pour l'éliminer, par les Cajuns du bayou, ces blancs laissés-pour-compte de la prospérité du Sud, et par Bass Reeves, premier marshall noir des États-Unis.
Tous les conseils littéraires du moment, lus et approuvés par des passionnés !
Lucky Luke prend des vacances bien méritées dans une petite ville du Kansas quand il voit débarquer les frères Dalton, en route pour le pénitencier, escortés par son ami, le célèbre Bass Reever. C’est donc devant leurs yeux médusés qu’il apprend qu’il hérite d’une plantation de coton en Louisiane. Voilà donc le poor lonesome cow-boy, devenu riche, en route pour l’état du Sud afin de régler la succession de Constance Pinkwater, la chère défunte, fan absolue de Luke.
Mais que ferait un cow-boy dans une plantation ? Rien ! Pressé de retourner dans l’Ouest, Lucky Luke veut céder sa propriété aux anciens esclaves qui y travaillent, au grand dam de ses riches voisins et des Dalton qui l’ont suivi afin de le liquider et de prendre possession de son héritage.
Si le lecteur est par définition polyamoureux, il est aussi capable d’être fidèle à un auteur ou à un héros. Lucky Luke est de ceux que l’on aime retrouver, par amour ou par habitude et pourtant…la déception est plus souvent au rendez-vous que le coup de cœur depuis que son père l’a laissé orphelin et que d’autres essaient de ranimer la flamme avec peu de réussite.
Dans ce dernier opus, l’homme qui tire plus vite que son ombre n’est que l’ombre de lui-même. Il débarque dans le Sud tel un benêt qui découvre que tous les hommes ne sont pas égaux et que les noirs sont toujours oppressés malgré l’abolition de l’esclavage. Sait-il seulement que cette abomination a existé… ? On peut en douter quand on le voit s’étonner de la manière de vivre des planteurs blancs.
Pendant qu’il découvre la vie, les Dalton se démènent dans les sables mouvants de Louisiane, rencontrent des cajuns et apportent une touche d’humour (pas toujours drôle) à cet opus qui sombre dans le néant.
Pas de scénario, pas d’histoire, pas d’aventures, rien ne permet de capter l’attention le long de ces 46 pages qui s’étirent comme un jour sans pain.
Ouille ouille ouille...
Je ne suis pas un grand fan des reprises récentes du cow boy solitaire. À vrai dire, je trouve que la qualité s'est globalement perdue peu après la mort de Goscinny.
Les scénarios de Laurent Gerra, comme ceux de Jul me semblent construits d'une manière inadaptée. J'ai l'impression que l'auteur décide d'une thématique générale (souvent nouvelle et originale) et fait l'inventaire de tout ce qui peut s'y raccrocher de près ou de loin, puis coche au fur à mesure les clins oeil à ces éléments.
Ici, le thème est clairement autour de la ségrégation des noirs avec l'esclavagisme dans les États du Sud. Le rapprochement avec Bass Reeves, 1er sheriff noir est intéressant (je ne connaissais pas), il nous rappelle que tous les "coyotes" du Far West ne ressemblaient pas forcément à Terrence Hill. Les passages autour du KKK sont bienvenus et s'inscrivent bien dans l'histoire. L'apparition d'Angela Davis en tant que révoltée est également bien à propos.
Par contre, je ne comprends pas l'idée de faire une planche entière autour de Tom Sawyer et Huckleberry. Ou le passage des daltons dans les bayous, pour introduire le parler cajun, sans grand effet comique.
J'aimerais retrouver des albums du niveau de ceux écrits par Goscinny (et Morris) pour lesquels l'histoire primait avant le gag. Je suis moins critique sur le dessin de Achde.
En même temps, j'avais adoré l'hommage réalisé par Guillaume Bouzard - Jolly Jumper ne répond plus, qui est un bon contre-exemple de ce que je viens de dire. Peut-être une sensibilité d'humour, alors... Je ne sais pas. Le trait était poussé à l'extrême dans l'album de Bouzard. Notre héros s'essayait même à une nouvelle garde robe :).
L'album de Mathieu Bonhomme - l'homme qui tua Lucky Luke collait plus à ce que j'avance, côté récit qui se tient bien. D'ailleurs, j'ai hâte de découvrir le nouvel opus qu'il réalise - Wanted, Lucky Luke !, annoncé dans vos bacs au mois d'avril '21. Soon...
Lucky- Luke est un des rares monuments de la BD qui n'ai pas eu à souffrir du difficile passage de témoin au décès de son créateur. Dans ce nouvel opus, le coup de crayon reconnaissable entre tous, l'humour toujours présent....et le thème de la ségrégation ( pourtant périlleux) abordé avec malice et intelligence font de cet épisode une vraie réussite.
Un très bon moment.
Un Lucky Luke modernisé, en phase avec l'actualité pour traiter du racisme! Idéal pour informer les jeunes générations même si les références historiques seront inconnues: l'éclairage d'un adulte pourrait être nécessaire .Les Dalton donnent une touche d'humour ,tout en promouvant discrètement la lecture .Un personnage intéressant (plus que Lucky Luke?)capte notre attention ;le marshall-adjoint Bass Reeves ! A offrir à Noël aux jeunes générations .
Un bon album avec tous les ingrédients classiques bien présents cette fois. Juste le dessin un peu "léger" en milieu d'album.
Coté historique : Bass Reeves, ancien esclave, premier shérif adjoint noir. Comme il est mentionné à la fin de l'album, 25% des cow-boys étaient noirs ; on est loin du modèle du cinéma américain, de John Wayne... le Ku Klux Klan est également présent.
Un bon cru, à lire sans hésitation.
Notre Cow-boy solitaire pensait pouvoir passer des vacances tranquilles dans le Kansas quand on lui apprend qu'il vient d'hériter d'une vaste plantation de coton en Louisiane. Le coton, "l'or blanc du Sud".
Pour Lucky Luke, il n'est pas question d'endosser l'habit de fermier, ni de diriger des centaines de planteurs.
L'appât du gain lui étant étranger, il décide de se rendre à la plantation Pinkwater, sur les rives du Mississippi, pour redistribuer les terres à ses exploitants.
Idée saugrenue, voire dangereuse dans un Sud ou l'esclavage n'a été aboli que dans les textes. Le racisme, la violence et l'hégémonie des ségrégationnistes restent une vérité du quotidien.
Notre héro va rapidement l'apprendre au contact de Quincy Quaterhouse, membre du Ku Klux Klan et violemment opposé à une quelconque distribution des terres aux fermiers noirs.
Qui remportera ce combat idéologique ?
Suberbe bande dessinée ou l'Histoire des états esclavagistes du Sud est présentée. La Louisiane des Cajuns, avec ses marécages, ses cyprès et les parfums de magnolia.
Tom Sawyer, le Marshall Bass Reeves, Mélania (Trump ?), Ophra et Barack (...) et Matin Luther King en filigrane.
L'ouragan Katrina viendra calmer les velléités expansionnistes des riches propriétaires blancs.
Vous l'avez compris, j'ai pris un immense plaisir à la lecture de cette nouvelle aventure d'un héro culte.
Très bon épisode de notre héros préféré. Tous les ingrédients indispensables sont là : des contrées inhospitalières, des méchants, des injustices à combattre, les daltons évidemment.
Bien sûr l'histoire a une raisonnance particulière avec l'actualité.
Un nouvel opus à ne pas manquer.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !