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En août 1939, à Zurich, un riche fabricant de pain azyme fait son testament. Outre sa fortune, Jossel Wassermann lègue l'histoire de sa famille et de son village natal, Pohodna, un pauvre schtetl de Bucovine, aux confins orientaux de l'ex-Empire austro-hongrois.
À travers les paroles de Jossel, c'est le petit monde juif d'Europe centrale qui reprend vie, avec ses personnages pittoresques - porteurs d'eau, marieuse, traîne-savates, sans oublier le rabbin portant papillotes et caftan noir. Sur près d'un siècle, les histoires s'enchaînent, truculentes, subversives... si vivantes qu'elles paraissent devoir ne jamais finir. Pas même à l'heure de l'Holocauste, où le rabbin les confiera in extremis à la garde du vent, sur le toit du wagon qui emporte toute la population de Pohodna vers la mort.
Avec cette évocation d'une culture anéantie, l'auteur du Conte de la pensée dernière nous rappelle le pouvoir du verbe, plus fort que la mort, plus fort que l'oubli.
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