En partenariat avec les éditions Alexandrines
"J'erre à travers mon beau Paris sans avoir le coeur d'y mourir" chante Guillaume Apollinaire dans sa célèbre complainte du Mal aimé.
Paris, à l'époque d'Apollinaire, est le creuset d'une formidable épopée littéraire et artistique dont il sera le chantre, le précurseur, l'arrangeur. Il y est poète bien sûr, mais aussi chroniqueur, critique d'art, patron de presse. C'est là qu'il travaille, c'est là qu'il aime vivre entouré de ses amis, c'est là qu'il encense l'existence.
En partenariat avec les éditions Alexandrines
Une biographie d'Apollinaire en petit format qui retrace sa vie en évoquant ses lieux préférés dans Paris. Intéressant et facile à lire. Seul bémol: quelques cartes ou images auraient été bienvenus pour les novices je pense...
Merci à lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir cette collection du "Paris des écrivains" que je ne connaissais pas!
Le Paris d'Apollinaire ou comment raconter une époque, un lieu, un personnage :de 1899 arrivée d'Apollinaire à Paris à 1918 date de sa mort.L'intérêt de ce petit livre est de parcourir la courte vie de ce génial poète au travers de ses rencontres, mais aussi des lieux, très précisément localisés et des événements parisiens de l'époque.. Différent d'une biographie, il s'agit davantage d'un "documentaire" et M. Balandier, à l'instar d'un détective privé suit notre Apollinaire pas à pas, dans ses errances, ses rencontres amoureuses, artistiques...époque où foisonnent et bouillonnent les talents : Picasso, Cendrars,Tzara, Breton, Reverdy .... Alternent misère, "boires et déboires", prison, reconnaissance des pairs et du public, sur fond de crue de Seine, de 1ère guerre mondiale...Documentation et un peu d'imagination aussi...Quelques rares extraits de poèmes...mais rien n'empêche de relire ou lire l'oeuvre magique de ce poète à l'origine de cet "esprit nouveau" : le surréalisme.
Un livre que j'imaginais plus grand et qui m'a surpris par sa petite taille!
La vie d'Apollinaire et "son" Paris, raconté avec brio et poésie par Franck Balandier, pas de photo, juste du texte. Ca se lit facilement et on apprend des choses sur Apollinaire, son époque et ses amis. Je recommande, même si une ou deux photos auraient à mon avis été les bienvenues. Je remercie lecteurs.com car je ne connaissis pas cette collection originale!
La quintessence, le fruit d'un genre à frapper les imaginations dans le siècle passé du souvenir dédié à Guillaume Appolinaire, la multiforme, le protectionnisme d'une vie courte, dédiée à la littérature poétique dans un Paris d'avant.Le Bateau- Lavoir situé à Montmartre, rue Perpignan aménagé pour accueillir une dizaine d'ateliers d'artistes, cet endroit doit sa célébrité à la notoriété de ses occupants, d'ailleurs Pablo Picasso "ami" d'Apollinaire y vécu avec sa première compagne Fernande Olivier...les collectionneurs de tableaux comme Léo et Gertrude Stein, et ce célèbre marchand de tableau Kahnweiler.
Débarqué en France à dix-huit ans avec sa famille, le jeune Apollinaire va errer d’adresse en adresse avec une mère qui joue et perd plus qu’elle ne gagne. Il devra travailler rapidement pour aider sa famille, mais il va s’imprégner de l’ambiance de la capitale et comprendre très vite que son destin est ailleurs. Un changement de nom et de prénom plus tard – son véritable nom est Wilhelm Kostrowitzky, mais cela fait « trop juif » à cette époque où la France sort à peine de l’affaire Dreyfus, et Apollinaris, le nom de l’eau gazeuse alors en vogue le séduit – c’est un Guillaume Apollinaire qui découvre le tout Paris littéraire. Pourtant il lui faudra d’abord s’émanciper d’une mère prête à tracer son destin, car elle a besoin de lui pour faire vivre la famille. Il devient journaliste, puis auteur, rapidement il sait s’entourer des artistes qui comptent et se complait dans le Paris des poètes et des écrivains.
Sous la plume poétique de Franck Balandier, nous le suivons dans ses errances artistiques, amicales, amoureuses et parfois même fantasques. Lui qui s’engage dès la déclaration de la guerre de 14 ne sera naturalisé français qu’en mars 1916. Blessé à la tête quelque jours après, il est rapatrié à Paris. En 1918, il épouse Jacqueline « sa jolie rousse » et meurt de la grippe espagnole le 9 novembre 1918.
De la prison de la Santé à la guerre de 14, puis jusqu’au cimetière du Père-Lachaise où il repose, l’auteur le fait revivre sous nos yeux avec beaucoup de bienveillance, de véracité et de poésie…
Lire la suite de ma chronique sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/12/02/le-paris-dapollinaire-franck-balandier/
Les éditions Alexandrines, c’est un format 105*152 au service d’un beau projet, faire découvrir le Paris des écrivains. Une collection que j’affectionne et que je suis.
Mais là, cerise sur le gâteau si je puis dire, c’est Franck Balandier, écrivain protéiforme qui nous entraîne dans les pas du poète.
Lui-même poète, et ses romans sont emplis de poésie qui colore ses sujets toujours avec bonheur, il est bien placé pour nous dire qui est Apollinaire avec toute l’admiration qu’il lui voue mais sans concession, un vrai portrait pas une hagiographie.
La vie de bohème, est peut-être ce qu’il faut à un homme qui veut devenir poète pour se débarrasser des semelles de plomb de son enfance pour chausser celle de vent, qui siéent mieux au poète.
« Dans son voisinage immédiat, un ancien relais de poste est transformé en café et prend le nom de Closerie des Lilas. Il est aussitôt fréquenté par toute l’intelligentsia parisienne, et même de beaucoup plus loin. A l’instar des soirées organisées au Soleil d’or, le poète Paul Fort y tient des « causeries » prisées par les intellectuels les plus snob de la capitale, mais aussi d’authentiques poètes crève-la-faim. Entre les deux, on croise Apollinaire, Salmon, Picasso, Gide, Eluard, et quelques trublions. »
Cette bohème est truffée de mille anecdotes qui disent la vie, celle qui fourmille dans les veines. Elle dit aussi l’amitié, les amours, les espoirs et les désespoirs.
Le lecteur imagine l’amour d’Apollinaire pour de ce Paris.
C’est aussi une découverte de mille facettes peu connues et une furieuse envie de relire ses poèmes, car il n’y a pas que « Le pont Mirabeau ».
Je suis toujours admirative de ces formats qui tracent de beaux portraits et qui imposent de dire le maximum en un minimum.
J’imagine le travail de composition qu’il a fallu à Franck Balandier pour être fidèle à sa plume, et à satisfaire à ces exigences.
Le pari est totalement réussi. Bravo.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 14 octobre 2018.
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