Retrouvez Alain Mabanckou à la Nuit Blanche des Livres le 23 juin à La Garenne-Colombes
Né au Congo, partageant son temps entre la Californie où il enseigne comme professeur de littérature à UCLA (University of California - Los Angeles), Paris où il a fini ses études, et le monde qu'il parcourt pour présenter ses livres, Alain Mabanckou est un auteur en langue française pour qui sa langue n'est pas enfermée dans le carré français. Loin de là, elle est parlée dans le monde entier par les gens les plus passionnants et les plus inattendus.
Le monde est mon langage est le tour du monde de la pensée et des émotions telles que la langue française les véhicule, par les gens les plus divers, célèbres ou inconnus, adolescents ou vieillards, Haïtiens ou Français. Alain Mabanckou les a rencontrés et nous les raconte, en une suite de portraits admiratifs et aimants. JMG Le Clézio ou un inconnu de la Nouvelle Orléans, Sony Labou Tansi qui, au Congo, écrivait dans des cahiers à spirales devant deux posters du Che Guevara, bien d'autres encore.
Ils ont ces mots en partage et ils les partagent. Leur langage est notre monde.
Retrouvez Alain Mabanckou à la Nuit Blanche des Livres le 23 juin à La Garenne-Colombes
La revue de presse littéraire du mois d'octobre est arrivée
Suivez le conseil des écrivains pour vos lectures de l'été
Le titre de ce livre ne résume-t-il pas parfaitement ce qu’il contient ? Alain Mabanckou raconte ses souvenirs de rencontre avec des écrivains et explique ce qu’ils lui ont apporté personnellement. En parallèle, il mélange récit autobiographique et essai littéraire : en effet, il écrit également ce que la littérature doit à ces écrivains et partage leur conception des mots. Il parle notamment de Le Clézio, Glissant, Laferrière, Conrad, Sony Labou Tansi, Rachid Boudjedra, Eduardo Manet, Douglas Kennedy, et bien d’autres.
« Un écrivain libre est celui qui refuse une carte d’identité ou celui qui les accumule dans la mesure où elles nourrissent son univers. »
En présentant les points de vue de ces écrivains, poètes, romanciers et philosophes sur la littérature, Alain Mabanckou aborde notamment les sujets que sont la ou les langue(s) créole(s), arabe(s). Il fait, en quelque sorte, dialoguer ces écrivains entre eux. J’ai été très intéressée par les thèmes développés dans ce livre, bien que je n’ai pas réussi à me passionner pour autant. Il faut avoir de bonnes bases en littérature pour cela, ainsi qu’avoir lu beaucoup d’auteurs qui ne sont pas enseignés. Alain Mabanckou m’a donné envie de découvrir certains auteurs que je ne connaissais pas ou peu. Il devrait d’ailleurs y avoir un avertissement sur ce livre car lire Le monde est mon langage risque d’augmenter votre PAL…Le titre de ce livre ne résume-t-il pas parfaitement ce qu’il contient ? Alain Mabanckou raconte ses souvenirs de rencontre avec des écrivains et explique ce qu’ils lui ont apporté personnellement. En parallèle, il mélange récit autobiographique et essai littéraire : en effet, il écrit également ce que la littérature doit à ces écrivains et partage leur conception des mots. Il parle notamment de Le Clézio, Glissant, Laferrière, Conrad, Sony Labou Tansi, Rachid Boudjedra, Eduardo Manet, Douglas Kennedy, et bien d’autres.
« Un écrivain libre est celui qui refuse une carte d’identité ou celui qui les accumule dans la mesure où elles nourrissent son univers. »
En présentant les points de vue de ces écrivains, poètes, romanciers et philosophes sur la littérature, Alain Mabanckou aborde notamment les sujets que sont la ou les langue(s) créole(s), arabe(s). Il fait, en quelque sorte, dialoguer ces écrivains entre eux. J’ai été très intéressée par les thèmes développés dans ce livre, bien que je n’ai pas réussi à me passionner pour autant. Il faut avoir de bonnes bases en littérature pour cela, ainsi qu’avoir lu beaucoup d’auteurs qui ne sont pas enseignés. Alain Mabanckou m’a donné envie de découvrir certains auteurs que je ne connaissais pas ou peu. Il devrait d’ailleurs y avoir un avertissement sur ce livre car lire Le monde est mon langage risque d’augmenter votre PAL…
Un grand merci aux éditions Grasset et à NetGalley !
"Le monde est mon langage". Sous ce titre splendide, Alain Mabanckou fait surgir de portraits d'écrivains francophones une véritable déclaration d'amour à la littérature et de foi lucide en son pouvoir. De Cuba à Marrakech, de La Nouvelle-Orléans à Alger, le rapport à la langue française ne cesse d'être exploré, fouillé, mis en relation avec l'histoire de chaque pays et de chaque auteur. A travers ces portraits pleins de vie et extrêmement documentés, l'auteur dresse aussi une ode au métissage des cultures, des langages et des peuples. Qu'est-ce qui fait qu'un écrivain cubain ou algérien fait le choix d'écrire en français ou non ? Quels pouvoirs d'évocation recèle une langue plutôt qu'une autre ? Quels sont les liens avec la pensée, avec l'univers singulier de chaque auteur ? En partant à la rencontre des oeuvres et de leurs auteurs, Alain Mabanckou partage avec nous une érudition qui n'est jamais sèche, jamais séparée de la vraie vie et qu'il sait transmettre avec vivacité et humour. Son essai nous emporte bien loin d'une vision étriquée de la littérature et de l'écriture. Stimulant, passionnant, il nous invite à découvrir d'autres horizons de lecture, à nous questionner sur le travail de création et d'écriture et ouvre des pistes de réflexion fécondes. Son ouvrage incite à la plus belle des curiosités : celle qui permet de toujours mieux comprendre ce qui nous est Autre.
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