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Le maître du haut château

Couverture du livre « Le maître du haut château » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu
  • Date de parution :
  • Editeur : J'ai Lu
  • EAN : 9782290082324
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

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Articles (1)

Avis (6)

  • En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l'axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l'est des Etats-Unis, l'ouest avait été attribué aux japonais.
    Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons....
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    En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l'axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l'est des Etats-Unis, l'ouest avait été attribué aux japonais.
    Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons. Ils avaient apporté avec eux l'usage du Yi-King, le livre des transformations du célèbre oracle chinois dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Pourtant, dans cette nouvelle civilisation une rumeur étrange vint à circuler. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de science-fiction, aurait écrit un ouvrage racontant la victoire des alliés en 1945.


    Roman uchronique de Philip K. Dick, si vous aimez la série For all mankind vous aimerez se livre , l'auteur à une écriture froide et distante, il s'amuse a perdre le lecteur, il emploie de multiple arc narratif, horreur de la guerre et de la prise du pouvoir du nazisme, réflexion et le malaise existentiel. Que signifie le l'avenir ?
    Des personnages forts, une vision de la SF.

    "ls ne comprennent pas l'impuissance humaine. Je suis petit et faible, je n'ai aucune importance au regard de l'univers. Il n'a pas conscience de moi je suis invisible. Pourquoi serait-ce un mal ? Les choses ne sont-elles pas mieux comme ça ? Les dieux détruisent ceux qu'ils remarquent. Restez petits vous échapperez à la jalousie des grands."

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  • Si c'est Washington, et non Hiroshima, qui avait été atomisé ? Comment le monde aurait-il évolué si le IIIe Reich avait triomphé des USA, de l'Angleterre et de la Russie ? Si les États-Unis avaient été contraints à l'occupation avec l'Axe qui se serait alors partagé son territoire : aux japonais...
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    Si c'est Washington, et non Hiroshima, qui avait été atomisé ? Comment le monde aurait-il évolué si le IIIe Reich avait triomphé des USA, de l'Angleterre et de la Russie ? Si les États-Unis avaient été contraints à l'occupation avec l'Axe qui se serait alors partagé son territoire : aux japonais la côte pacifique, aux nazis la côte est et une zone « libre » entre les deux ? Cʼest cette hypothèse quʼexploite Philip K. Dick. “Le Maître du Haut Château” est une uchronie devenue la véritable référence du genre.

    Le récit débute dix ans après la victoire nazie, vers 1957, principalement dans la zone Ouest des USA, sous domination japonaise, à San Francisco. Si un certain respect semble se dégager des rapports entre vainqueurs et vaincus, la société reste profondément raciste et hiérarchisée : les quelques personnes noires n'ayant pas été exterminées sont réduites en esclavage.

    Plusieurs personnages, plusieurs histoires s'entremêlent dans cet univers uchronique. Dans cet univers alternatif bruissent des mouvements remettant en cause l'ordre établi. Et si c'était les Alliés qui avaient gagné la guerre ? C'est ce qu'a imaginé (?) un mystérieux écrivain dans un ouvrage qui s'échange sous le manteau, « le poids de la sauterelle ».

    Au départ , ce roman avait tout pour plaire : le contexte uchronique, des USA sous la domination de la culture japonaise, un mystérieux livre de divination et un tout aussi mystérieux écrivain qui vivrait isolé dans son château pour avoir osé imaginer la victoire des Alliés en 1945.

    Mais malgré tous ces ingrédients alléchants, la sauce n'a pas pris car très rapidement l'intrigue se complique, et le lecteur se perd à travers plusieurs fils conducteurs qui ne semblent jamais se réellement se rejoindre, bien qu'évoluant dans un même monde.

    Le récit devient bavard, et les catalogues d'objets « culturels » - comme les considérations politiques de haute volée peuvent paraître indigestes.

    On s'ennuie donc, d'autant que certaines conceptions ésotériques sur le Tao, le Yin, le Yang et le Wu nous passent au-dessus de la tête. Tout le monde n'a pas le Yi-King comme livre de chevet !

    Reste que l'idée de lʼuchronie dans lʼuchronie est particulièrement ingenieuse : le « maître du haut château » est un écrivain de science-fiction qui raconte un monde dans lequel les alliés auraient gagné la guerre en 1945… Et cʼest là que le lecteur a le tournis car ce monde ressemble au nôtre… sans être le nôtre exactement. Plusieurs détails ne concordent pas et - pour les passionnés d'histoire - on se surprend à faire le jeu faire le « jeu des 7 erreurs »

    La fin du livre est tout aussi énigmatique, mais notons que les editions récentes sont enrichies par les premiers chapitres d'une suite qui est restée inachevée. Ceci explique sûrement cela.

    Une uchronie intelligente - qui frôle bien souvent l'essai philosophique dérivé des références (plusieurs fois citées) « Yi King » ou encore le « Livre des mutations » - mais qui peine à passionner le lecteur, malgré des considérations historiques réfléchies et ingénieuses

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  • On dit de K Dick qu'il est le maître de l'uchronie, en la matière je préfère la série de Bandes dessinées " Jour J" que je recommande fortement. L'idée de base était pourtant séduisante avec un Japon qui gagne la guerre et qui soumet sa culture aux vaincus américains... malgré tout cela ne prend...
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    On dit de K Dick qu'il est le maître de l'uchronie, en la matière je préfère la série de Bandes dessinées " Jour J" que je recommande fortement. L'idée de base était pourtant séduisante avec un Japon qui gagne la guerre et qui soumet sa culture aux vaincus américains... malgré tout cela ne prend pas et K Dick s'enlise dans sa narration. À lire pour les fans de l'auteur.

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  • J'ai connu ce roman par le biais de la série le Maître du Haut Château. Mon amoureux est fan de science-fiction et de fantastique et a voulu me faire connaître cette série qui, pensait-il, pourrait me plaire. Et il a eu raison. Il m'a alors dit que la série était tirée d'un roman de Philip...
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    J'ai connu ce roman par le biais de la série le Maître du Haut Château. Mon amoureux est fan de science-fiction et de fantastique et a voulu me faire connaître cette série qui, pensait-il, pourrait me plaire. Et il a eu raison. Il m'a alors dit que la série était tirée d'un roman de Philip K.Dick, auteur que je ne connaissais pas (honte à moi!), et que ça lui plairait de découvrir le roman... Comme il m'en a parlé peu de temps avant Noël, j'ai compris l'allusion!

    Mon chéri a lu le roman et a été déçu, le trouvant trop éloigné de la série.
    Je l'ai lu et, pour le coup, je suis plus enthousiaste que lui. Même si je reste sur ma faim, ce qui m'arrive souvent quand je lis des dystopies ou des uchronies, car je trouve qu'il y aurait eu tellement de choses à développer... Philip K. Dick avait d'ailleurs eu l'intention de faire une suite qu'il n'a malheureusement pas pu mener à son terme (mon exemplaire compte deux chapitres supplémentaires, la fameuse suite...)

    Mais revenons à l'intrigue. En 1947, l'Allemagne et ses alliés, dont le Japon, ont gagné la guerre; l'armistice a été signée en 1948. L'action du roman se déroule une quinzaine d'années après la fin de la guerre et nous plonge dans une Amérique partagée en trois états: une côte ouest occupée par les japonais; l'est sous le joug allemand. Une zone neutre médiane dont on ne sait pas trop si elle sert de bastion à une forme de résistance, si des réfugiés s'y sont installés ou s'il s'agit simplement de la partie des Etats-Unis restée libre. L'essentiel du roman se situe dans la partie sous influence nippone et dans cette Amérique libre.
    L'art de vivre nippon a été adopté à l'Ouest, les résidants, qu'ils soient les occupants, donc japonais, ou les autochtones, donc américains, tendent à utiliser le Yi King, manuel de divination chinois devenu une sorte de guide spirituel. Un autre livre fait aussi beaucoup parler de lui, le poids de la sauterelle, qui dépeint un monde où les Alliés, en 1945, auraient gagné la guerre... Une uchronie dans l'uchronie!

    Ce que je trouve dommage est que Dick ne développe pas la partie allemande. On apprend juste qu'ils continuent à pourchasser les Juifs pour les exterminer, qu'ils ont entre les mains l'arme atomique, qu'ils ont développé leur programme spatial qui a fait d'énormes progrés, que le maintien de la paix ne tient plus qu'à un fil.

    Et j'ai vraiment eu l'impression que ce roman n'était en fait que le premier d'une série qui n'a malheureusement pas vu le jour. Dick laisse en effet ses personnages en suspension...

    L'idée est juste géniale et non aboutie. Dommage...

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  • J'aime bien l'uchronie et on m'avait dit que c'était le meilleur roman d'uchronie jamais écrit. C'est plutôt interessant mais la fin en queue de poisson est décevante et laisse une une curieuse impression de baclé.

    J'aime bien l'uchronie et on m'avait dit que c'était le meilleur roman d'uchronie jamais écrit. C'est plutôt interessant mais la fin en queue de poisson est décevante et laisse une une curieuse impression de baclé.

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