Un prestidigitateur iranien, le mage Farzadi, est retrouve´ assassine´. Peu avant sa mort, il a rec¸u la visite d'une certaine She´he´razade, une escort iranoame´ricaine, et celle d'un journaliste persan, Majnoun Hafez. Lequel de ces deux suspects a assassine´ Farzadi ?
Florence Nakash, de la DGSE, de´couvre rapidement que le mage Farzadi est en re´alite´ un haut grade´ des Gardiens de la re´volution...
S'agit-il d'un attentat commis par un opposant re´fugie´ en France ? D'un re`glement de comptes interne au re´gime islamique ? Ou bien a-t-il e´te´ assassine´ par la CIA ? En enquêtant sur ce meurtre, Florence, placardise´e depuis l'affaire Heydari deux ans plus tôt, essaie de reprendre du service. Elle tente e´galement de retrouver un vieil ami nomme´ Parviz.
quel bon moment passé avec ce polar sur fond d'espionnage.
une enquête bien menée, une écriture simple qui vous emmène au bout et vous donne envie d'aller lire les autres ouvrages de cet auteur.
On aime l'écriture souple, et le sujet d'actualité. Mais on aime aussi, et surtout, cette sensation de familiarité, cette impression qu'au détour de certaine page, Hercule Poirot va apparaitre....: un mage assassiné dans un hôtel, un journaliste persan..
« Le mage de l’hôtel royal », un superbe titre qui m’a tout de suite donné envie de voir ce qui se cachait derrière. Et je n’ai pas été déçue. Naïri Nahapétian s’y entend pour distiller le suspens.
Le mage Farzadi, un Iranien, est retrouvé assassiné dans la chambre 417 du plus chic hôtel d’Evian. Auparavant, il avait reçu la visite d’une jolie jeune femme en cuissardes et celle d’un mystérieux journaliste. C’est Florence Nakash, franco-iranienne, qui va enquêter pour la DGSE. Elle va, pour ce faire, nous entraîner dans son sillage, de Paris à Téhéran en passant par Lausanne, Evian et Thonon-les-Bains.
Sur fond géopolitique, non-prolifération d’armes nucléaires et guerre des Etats et des services secrets, cette histoire nous mène habilement dans diverses directions, avec flash-back et circonvolutions. Florence se débat dans un véritable panier de crabes, un maelström où chacun se révèle suspect. Elle essaie de démêler le vrai du faux, de disséquer le contenu d’un recueil trouvé dans la chambre du mage, de démasquer les méchants.
J’ai aimé la subtilité de l’enquête (on a parfois l’impression de passer du coq à l’âne mais c’est pour mieux entretenir les questionnements), les chapitres courts et leurs titres, l’écriture simple, légère et poétique. J’ai apprécié les personnages tous mystérieux (multiculturels, élégants, impénétrables), habilement décrits, méticuleusement étudiés et notamment un certain Parviz à la fois présent et absent, un Paul Valence, visiblement sexy et ténébreux. Je me suis régalée des pages sur Téhéran, ville fascinante, sur les associations iraniennes en France, feutrées mais aussi énigmatiques et obscures. En un mot, j’ai goûté ce mélange raffiné de suspens, poésie, beauté, rouerie et noirceur. C’est un beau roman d’espionnage où la complexité remplace le manichéisme.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions L’Aube pour ce cadeau.
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