"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, « pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons ». Traduction, préface et commentaires par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent.
Lecture très prenante
Passionnant ! J’ai adoré
Jeu que je pratique trop peu pour être stratège, j’avoue que cette lecture m’a envoûtée … connaître des déplacements par cœur pour réussir à battre le meilleur … excellentissime.
Quelle leçon, quelle folie !
Une nouvelle qui trônait dans ma PAL depuis un sacré moment !
Evidemment, c’est un auteur incontournable, qu’on ne présente plus.
Ses livres font partie des classiques de la littérature.
J’ai pris plaisir à découvrir cette nouvelle, où le jeu d’échecs a une place centrale dans l’histoire. D’ailleurs je connais pas du tout les règles de ce jeu, oups.
Ce roman m'a parlé puisque j'ai été isolée à l'hôpital pour anorexie sans contact avec l'extérieur...parfois avec quelques livres mais surtout mon monde intérieur...
Il évoque les conditionnements " pavloviens' auxquels l'homme est enchaîné...le mot Folie n'est pas approprié puisque face à la torture, à l'inhumain l'homme ne peut plus garder son humanité..
J'avais été envoutée à 20 ans par le lecture du joueur d'échecs.
Il y a un risque à relire un texte qui vous a tant marqué plusieurs, trop, d'années après mais la magie a une nouvelle fois fonctionné.
La plume si délicate de l'auteur m'a encore transportée.
Il est questions de régime autoritaire, de solitude, de ce que l'homme peut faire subir à un autre homme, d'isolement, de torture mentale et de presque folie.
Il est également questions d'instinct de survie, de capacité à résister et de la force d'un sourire.
C'est noir, pessimiste, angoissant, mais l'élégance de l'écriture et le talent du romancier font que que nous écoutons et ressentons ce témoignage poignant.
Je suis une inconditionnelle de Stefan Zweig.
Folie: La folie est une notion extrêmement polysémique. Elle désigne le plus souvent des comportements jugés et qualifiés d'anormaux. Selon le contexte, les époques et les milieux, la folie peut désigner la perte de la raison ou du sens commun, le contraire de la sagesse, la violation de normes sociales, une posture marginale, déviante ou anticonformiste, une impulsion soudaine, une forme d'idiotie, une passion, une lubie, une obsession, une dépense financière immodérée. (définition wikipédia)
Jouer aux échecs pour ne pas sombrer ... Pour ne pas penser ... Pour ne pas tomber dans la folie.
Et pourtant, cette sorte d'évasion deviendra une obsession, un défi contre lui-même.
Ce livre est un petit chef d'oeuvre !
Le joueur d’échecs – Stéfan Zweig
Mirko Czentovic est un champion d’échecs qui prend le bateau de New York pour Buenos Aires pour continuer ainsi à marquer son temps. Stefan Zweig retrace le parcours de cet homme avant qu’il ne devienne ce grand champion. Il va également enchâsser le parcours d’un autre homme qui se trouve sur le bateau et qui va battre Mirko Czentovic alors qu’il n’a plus touché une pièce depuis 20 ans.
La première histoire vient nourrir la seconde comme dans une partie d’échecs où un homme est face à un autre homme. Qui viendra supplanter l’autre, qui gagnera réellement ?
Une quête psychologique de soixante-quatre cases qui nous fait avancer sur un petit livre de 90 pages sur le thème cher à Stefan Zweig le « secret ».
C’est son dernier livre publié à titre posthume et même si j’ai bien apprécié la description passionnante, il manque la force narratrice plus détaillée que j’aie déjà pu découvrir dans d’autres œuvres.
Néanmoins, le final me plaît bien !
Passionnant ! Même pour ceux qui ne s'intéresseraient pas aux échecs puisque le sujet est davantage sur les conséquences psychologiques et comportementales d'une passion particulière, innée pour l'un des protagonistes, inoculée par des méthodes barbares pour l'autre. La confrontation est jubilatoire.
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