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Clive Barker, le seigneur et maître de l'épouvante, dans son premier roman. Pas l'épouvante de supermarché, ou le slasher nerveux, décomplexé, mais la terreur insidieuse, totale, irrémédiable. Celle qui hante les corps, les âmes, les petites histoires (de tous) et la grande Histoire (de chacun), mais aussi les cœurs. Une épouvante sans retour faite de pulsions, de sadisme, de sang et de stupre, où les limites sont (très) floues entre ce qui tient du désir et du plaisir et de la souffrance et du désir de mort. Un très beau texte, offert dans l'écrin d'une écriture complexe pourtant très coulante, celle du poète-plasticien Barker, au meilleur de sa forme.
Et pour ceux qui se poseraient les questions, se dessinent bien, en filigrane, la toile des tableaux aussi magnifiques que terrifiants que seront plus tard IMAJICA, HELLRAISER ou LES LIVRES DE SANG.
À déguster.
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