On aime, on vous fait gagner les 3 bandes dessinées retenues par la librairie Bulle !
Quand on est le fils d'un montreur d'ours, d'un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu'on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis vers une nouvelle vie à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d'argent à gagner. Cependant leurs rêves se fracassent sur une réalité violente.
A peine installés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d'ours, devient ferrailleur, M'man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est "emprunteur" de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa "journée de travail". C'est qu'il a découvert le paradis, le jardin du "Lusquenbour" où il observe en cachette des joueurs de lézecheck.
Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s'aperçoit vite qu'il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C'est le début d'une nouvelle vie pour le fils de l'Ursari.
On aime, on vous fait gagner les 3 bandes dessinées retenues par la librairie Bulle !
Une très belle parenthèse qui me donne envie de lire le roman original. Ce roman graphique nous apporte un nouveau regard sur les Roms, une communauté que nous pouvions considérer différente mais où il n'y a ni bonnes ni mauvaises personnes, seulement des hommes et des femmes qui ont choisi de vivre autrement. Cette bande-dessinée, à l'image du roman original prône un magnifique message de tolérance.
Livre reçu grâce à lecteurs.com
je l'ai lu avec attention, pour moi ce fut une déception, je n'ai pas arrivé à accrocher tant au texte qu'aux dessins
L'impression de déjà vu, lu,
evidemment ca reprends les thèmes actuels, l'indifférence, le mal être des personnes hors société etc mais j'ai pas trouvé cette petite étincelle qui m'aurait fait aimer ce livre.
Merci à lecteurs.com pour ce super cadeau de début de vacances. Mon Arthur (11ans) et moi avons plongé dans cette histoire qui invite à réfléchir à ce qui fait la différence et aux stéréotypes. Évidemment la référence aux échecs comme façon de voir le monde et de s'en extraire c'est vraiment bien vu. Mon fils a beaucoup aimé et voudrait en apprendre plus sur les montreurs d'ours...
Ciprian est le fils d’une famille d’immigrés de l’Europe de l’Est, les Ursaris, qui vivent en marge de leur pays comme montreurs d’ours. Haïs et rejetés de tous, ils sont contraints, pour sauver leur peau, de migrer vers la France, pays de l’argent facile et de la belle vie.
Au cœur de Paris, parmi toutes les pérégrinations du petit garçon, il y a le jardin du « Lusquembourg » où, en observant les joueurs, Ciprian se découvre une passion et un surprenant talent pour le jeu d’échecs.
On s’immerge, avec cette bande dessinée, dans la vie des Roms que l’on côtoie sans presque les voir, avec les passeurs sans vergogne, les bidonvilles de la périphérie de Paris, les difficiles journées de larcins et de mendicité de ces familles déracinées.
C’est émouvant et instructif, et je conseillerai à tous les adolescents de se plonger sans hésiter dans cette lecture, qui leur apprendra la tolérance, l’ouverture vers d’autres cultures et l’espoir.
Moi qui lis rarement de BD, j’ai été surprise par la qualité du texte et les superbes illustrations, sombres et vivantes qui donnent du relief et du son, à cette belle histoire de Xavier Laurent-Petit.
Merci à lecteurs.com pour cette belle découverte et cet agréable moment de lecture.
L'ursari c'est le montreur d'ours. Ciprian est le fils de l'ursari. Nomades, lui et sa famille sont mal vus des habitants de leur pays et vivent avec très peu de moyens, pas mal de débrouille. Chassés, ils se voient proposer une vie meilleure à Paris où l'argent coule à flots. Lorsqu'ils y arrivent, la vie n'est pas celle que les passeurs leur avaient fait croire. Et comme ils doivent rembourser une somme considérable qui augment de mois en mois, les solutions trouvées pour trouver des euros ne sont pas nombreuses. Dans sa tournée de pickpocket, Ciprian débarque un jour au jardin de Luxembourg et découvre fasciné deux personnes qui jouent aux échecs.
Album adapté du roman du même titre de Xavier-Laurent Petit paru à L'école des loisirs, scénarisé et dessiné par Cyrille Pomès et mis en couleurs par Isabelle Merlet. Ce qui m'y a d'abord surpris c'est le trait des dessins qui n'est pas celui que je préfère. Et puis, très vite je n'y ai plus pensé, totalement embarqué dans cette histoire avec la famille de Ciprian. Les conditions de vie des Roms dans leurs pays et celles, une fois qu'ils sont arrivés dans un autre pays dans lequel ils espèrent vivre mieux sont décrites simplement et clairement : les destructions des camps, les relogements, les expulsions, les abris de fortune, les enfants non scolarisés qui traînent dans les rues à la recherche d'argent, les femmes qui mendient, la violence et la haine auxquelles ils doivent faire face quotidiennement, et malgré tout cela une lueur d'espoir en la personne de Ciprian. C'est grâce à ce petit garçon déluré et intelligent que l'histoire ne sombre pas dans le noir total, ainsi, elle est accessible à tous et permet à chacun de comprendre les conditions de vie de ceux dont on longe les campements lorsqu'on prend les autoroutes urbaines.
Belle adaptation à mettre entre toutes les mains, pas les tout petits, mais celles des jeunes adolescents et des plus grands.
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