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L'Afrique qui est le deuxième continent au monde par sa population et sa superficie est restée en dépit d'efforts qui s'étendent sur plusieurs décennies, une terre où les bonnes nouvelles en matière de santé sont rares. Si le paludisme reste la première endémie parasitaire mondiale, elle représente en Afrique le problème de santé publique le plus grave avec plus de la moitié de la population qui se situe en zone impaludée.
Première cause de mortalité infantile et d'hospitalisations, le mal laisse une forte empreinte sur le bilan sanitaire du vieux continent. Ce n'est sans doute pas un hasard si la lutte contre ce fléau constitue l'un des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies. Pourtant, au cours des dernières années, des progrès majeurs ont été réalisés en matière de prévention, de développement de nouveaux outils de diagnostic et de nouveaux médicaments antipaludiques extrêmement efficaces contre les parasites pharmaco-résistants.
Mais de nouveaux défis se profilent à l'horizon car au sombre tableau épidémiologique du paludisme, s'ajoute un tribut socialement et économiquement extrêmement lourd pour les pays touchés. A l'origine de cet ouvrage, les travaux de deux économistes de la santé qui désirent avant tout répondre à des questions d'actualité qui plairont aux chercheurs, praticiens et décideurs. En construisant une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, ils proposent une vision transversale sur l'endémie palustre en Afrique.
La démarche économétrique qu'ils empruntent permet de mettre en relief l'effroyable fardeau que représente la maladie. Son poids économique sur les familles et les ménages, les pertes en vie humaines qu'elle engendre et les pertes de productivité qu'elle génère entretiennent le cercle vicieux de la pauvreté et ralentissent la croissance économique de plusieurs pays africains.
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