Besoin d'encore plus de conseils de lecture ! Vous êtes au bon endroit !
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Chaque lecteur sera évidemment content d'être de la partie finale, d'être partie prenante à cet épilogue de la comédie Malaussénienne. On retrouve les habitués. Il faut quand même avouer un bémol : le scénario est un brin compliqué, il a dû nécessiter chez Pennac la confection de fiches un peu laborieuses, ce qui donne un résultat un peu lourd, indigeste. Si l'on rajoute que l'histoire sous-jacente n'est finalement pas passionnante (à moins d'aimer le foot ou les bandits), on conclura que ce n'est pas le meilleur tome.
Côté forme, on pourra ne pas apprécier les majuscules après les deux-points et remarquer qu'il y a beaucoup moins de trouvailles sémantiques que dans les tomes les plus célèbres.
Joli moment de détente.
Daniel Pennac a annoncé que ce serait son dernier Malaussène.
Dans ce volet final de la saga Malaussène, on retrouve tous les personnages survivants des précédents livres. Rappelons que les sept sagas précédentes se concentrent essentiellement autour de la famille Malaussène, composée de la mère Malaussène et de ses sept enfants, chacun d'un père différent. La famille est établie dans une ancienne quincaillerie à Belleville. C'est dans ce huitième tome que l'on comprend le rôle exacte de Maman Malaussène.
Par contre, cette fois c'est avec Pépère que Pennac ouvre les festivités. Un Pépère hors du commun mais qui pour moi aura été le plus attachant des personnages.
Son franc parler et ses leçons pour être un bon voyou ont été mes moments préférés. Tous les conseils qu'il donne à la troisième génération (la seconde ne l'intéressant déjà plus) pourraient être pris au 1er degré (faire le ménage) mais sont tellement plus adaptés aux objectifs qu'il s'est fixés ; initier la relève à être d'irréprochables cambrioleurs, d'insaisissables brigands, bref à supprimer les témoins gênants. Irrésistible papi !
L'autre personnage, nouveau celui-ci, est Alceste avec tout ce que nous connaissons de ce « justicier », de cet homme qui ne croit qu'à la vérité, de celui qui dénonce les corruptions planétaires les plus insoupçonnées. Par contre, et c'est là le côté amusant de l'affaire, dans ce livre et sous couvert de toujours dire la vérité, tout le monde ment à tours de bras. Pépère, comme tous les autres, mène un double jeu. Morale, politique, affaires et même en amour, tout n'est qu'apparence voire mensonge.
Et c'est ainsi que Pennac guide notre lecture vers des thèmes très variés et très profonds. J'y est retrouvé ce côté, comment dire, presque espiègle à la Pennac, ou tout du moins ce qu'il nous en joue en plateau littéraire.
N'accrochant que moyennement, je n'avais lu que deux de ses précédents livres et ai été un peu perdue à certains moments lorsqu'il faisait référence à des histoires ou anecdotes passées ; mais on peut suivre sans les avoir tous lus.
En conclusion je dirais que celui-ci est plus réussi, plus profond dans les thèmes abordés. Pennac a une telle confiance en l'humanité, une telle espérance en l'avenir que, ne serait-ce que pour cela, il fait bon chaud de le lire.
Suite ou fin?
J'ai attaqué ce second tome du Cas Malaussène en étant persuadée qu'il s'agissait du dernier tome de la saga or maintenant j'ai de gros doutes. Il me semblait avoir entendu ou lu cette information quelque part mais, je ne sais plus où. Mes doutes viennent essentiellement du fait que le titre est le prénom d'un nouveau bébé qui vient encore agrandir la famille Malaussène et que la fin laisse planer le suspens sur ce qu'il se passe. En revanche, on a l'impression de dire au-revoir aux personnages principaux, on découvre qu'ils ont tous grandis, qu'ils sont des adultes avec des professions bien différentes et qui les éloignent les uns des autres.
Le premier chapitre commence là où se termine le dernier chapitre du tome précédent. L'enquête sur l'affaire LAPIETÀ reprend donc son cours, on en apprend plus sur ce qu'il s'est passé ce soir-là. Tous les personnages de la saga sont présents ou mentionnés (s'ils sont morts dans les précédents romans) et il y en a même un "nouveau", il s'agit de Pépère. L'intrigue de ce tome est tournée essentiellement sur lui, on va découvrir qui il est et cette révélation ne manque pas de surprise.
Les Malaussène sont pour moi une famille et un groupe d’amis littéraires, qui ont souvent comblé un vide réel. Je m’y replonge tous les cinq ou dix ans, avec toujours autant de plaisir pour ces dialogues justes, drôles, colorés, sincères et riches d’une langue si nécessaire aujourd’hui. Le dernier tome vient de paraître… Pincement au cœur…
« Terminus Malaussène » signe donc l’aboutissement de 40 ans d’aventures d’une famille atypique, si attachante qu’on voudrait en partager les joies, les peines et les épisodes rocambolesques. Mais le terme « famille » n’est en réalité pas tout à fait juste ici : les Malaussène représentent une tribu à laquelle appartiennent les amis d’enfance, les voisins, les commerçants du quartier, des membres des forces de l’ordre (!), les collègues de travail…
Ce dernier tome dégage une atmosphère légèrement différente : les années ont passé, les enfants sont devenus des adultes, les adultes eux-mêmes ont mûri. Daniel Pennac distille tout en douceur et toujours avec humour les mots de la fin d’une époque. On pourrait penser que Benjamin va enfin accéder au repos, à une existence plus posée…. Mais heureusement (pour nous !), ce n’est pas le cas. Car quand on s’appelle « Malaussène », on est lié à vie aux problèmes, aux gros problèmes même et c’est ici qu’on comprend que c’est génétique, en quelque sorte !
Pépère entre en scène pour une conclusion en feu d’artifice, le roman noir et les dialogues à la Audiard s’invitent pour continuer à nous transporter dans le tourbillon que cette tribu ne peut s’empêcher de créer.
Au fil des pages, on apprend ce qu’est devenu tel ou tel personnage, ravi d’avoir des nouvelles d’un univers si partie prenante dans nos vies de lecteurs.
On s’aperçoit également qu’à l’image de tout être humain, Benjamin se questionne sur les années qui filent, les enfants qui grandissent et qui deviennent indépendants.
Plus la lecture avance, plus le cœur se serre de savoir qu’on s’achemine vers la fin d’une saga qui nous a accompagnés pendant tant d’années. Paradoxe de vouloir connaître l’épilogue d’une si grande aventure tout en souhaitant ralentir le rythme pour en profiter encore un peu…
En refermant le livre, on mesure qu’on quitte tout un monde dans lequel on avait trouvé une petite place et qui fait partie de nous.
Et si on s’autorisait à espérer que tout n’est pas terminé, finalement ?
Les Malaussène, c'est comme les meilleurs amis, tu ne les lis pas pendant quelques temps et dès que tu les revois, la lecture reprend comme si nous nous étions jamais quittés.
Pas besoin de résumé ; en effet, l'histoire d'un kidnapping qui dégénère est le prétexte à retrouver chaque membre de la tribu, leur côté décalé, leurs failles, leurs forces, leur solidarité, leur amour familial et amical et leur grain de folie.
Quel plaisir de retrouver l'écriture, le ton ironique, l'humour, les personnages et surtout l'humanité de Daniel Pennac.
Il parait que c'est le dernier ? On verra, gardons espoir.
Alors la saga Malaussène se terminerait par un Terminus ? Je n'ai pas envie d'y croire !
- parce que voilà 38 ans que Benjamin Malaussène est un ami proche de ma famille et que je ne veux pas le perdre de vue.
- parce que Daniel Pennac a encore une palanquée d'histoires à raconter.
- parce que je veux savoir ce que sont devenues les jumelles de Louna.
- parce que la 3ème génération des Malaussène a encore beaucoup de choses à faire pour sauver le monde et que la 4ème n'a pas dit son premier mot.
- parce que l'écriture de Daniel Pennac est comme une migration d'oiseaux sauvages, qu'elle arabesque, strie et redessine le ciel et que si elle disparaît c'est comme une lumière qui s'éteint (oui je sais : j'amalglomère les métaphores et les comparaisons).
- parce que Terminus Malaussène est un feu d'artifice et je refuse que ce soit le bouquet final.
- parce que même si ce dernier (noooooon !) roman referme tout ce qui était resté en suspens dans les romans précédents, je suis sûre que des questions, des énigmes subsistent, bien cachées au creux des péripéties de la tribu.
- parce que l'imagination de Daniel Pennac est une corne d'abondance, un pays de Cocagne, une myriade d'images et de situations burlesques, dramatiques, tendres, tragi-comiques (aucune mention n'est inutile), une symphonie de liberté et d'humanité et qu'il est impossible d'imposer silence à une telle profusion.
- parce qu'en relisant tous les ouvrages malaussèniens, je m'aperçois :
1. qu'ils se bonifient avec l'âge (comme les très bons crus).
2. que l'écriture se fait de plus en plus inventive et virtuose.
3. que les aventures des Malaussène gagnent en fantaisie au fil des volumes et que la narration s'affine en jouant avec tous les codes littéraires.
par conséquent le prochain sera encore plus talentueux que Terminus Malaussène qui est d'emblée génial.
- parce que, même si Benjamin Malaussène et la galerie de personnages qui l'accompagne sont des êtres de papier, ils font partie de notre vie, de notre histoire. Il est inconcevable qu'ils nous laissent abandonnés à nous-mêmes et à notre quotidien routinier voire tristounet.
- parce que Zola a écrit 20 romans sur les Rougon-Macquart et qu'avec les Malaussène on est loin du compte.
- parce que "Terminus Malaussène" donne vraiment et impérieusement envie que l'histoire continue et que Daniel Pennac se remette vite à écrire la suite !
Inconditionnelle de D. Pennac
Il me ramène à la lecture (et parfois à la vie) quand je commence à flancher.
Très bon opus.
Merci
Portée par la verve de l’auteur, je me suis replongée facilement dans l’histoire après une interruption de plusieurs années.
Rien n’a changé ou presque : ce dernier opus – en date – de la saga Malaussène rassemble les enfants et petits-enfants de « Maman » chacun né d’un père différent et souvent anonyme, qui se regroupent dans leur Q .G. parisien, une ancienne quincaillerie dans le quartier de Belleville, sous l’œil bienveillant du fils aîné, Benjamin, père idéal dans une famille élective, bouc émissaire de profession, et autour desquels les amis, les collègues, les conjoints et les rencontres qui savent apporter chaque fois des péripéties supplémentaires à l’épopée familiale. Le chien Julius (n°3) est toujours là avec ses effluves malodorants.
Le cas Malaussène tome 2 : Terminus Malaussène est la suite de Le cas Malaussène, tome 1 : Ils m’ont menti. L’homme d’affaires, Georges Lapietà, kidnappé précédemment pour un « happening » inoffensif se retrouve une seconde fois kidnappé par une bande armée en vue d’une rançon. L’intrigue facétieuse de ce nouveau pseudopolar ne s’écarte pas de ce qui a fait le succès de la saga. Il consiste à reprendre, simultanément avec la police mais sans coordination, les victimes aux seconds kidnappeurs. L’action prime et les rebondissements s’enchaînent à un rythme effréné.
La foi de Daniel Pennac dans l’humanité et le pouvoir de l’écrit paraissent bien intacts.
Lire plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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