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Le jazz est né du blues rural, que l'on jouait dans le delta du Mississipi ou dans les clubs de Memphis, du ragtime de Scott Joplin et d'Eubie Blake et de divers autres courants. Il a annoncé sa formidable entreprise de séduction auprès du public américain dès les années dix. Après les pionniers que furent Jelly Roll Morton, Fletcher Henderson, Bix Beiderbecke, Sydney Bechet, la fin des années vingt voit une nouvelle génération de musiciens. Elle donne naissance au « middle jazz », terme assez large englobant les styles qui succédèrent à ceux de la Nouvelle-Orléans et de Chicago. Cette définition s'applique idéalement à des créateurs comme Louis Armstrong, Duke Ellington et Count Basie ou encore à une voix comme celle d'Ella Fitzgerald. Cette ère classique voit triompher les grands instrumentistes qui, jusqu'alors, voyaient leur rôle subordonné aux besoins de l'orchestre. Outre Louis Armstrong et Lester Young, elle fut profondément marquée par la personnalité de Coleman Hawkins, dont l' uvre influencera plusieurs générations de saxophonistes, et par celle d'Art Tatum. Et comment également ne pas citer Lionel Hampton, Gene Krupa ou le merveilleux Django Reinhardt ? Au tout début des années quarante, le jazz connaît la plus formidable de ses révolutions. Charlie Parker, Dizzy Gillepsie, Thelonious Monk, Bud Powell, Charles Mingus. A l'exception de Stan Getz et d'Art Pepper, (et de quelques autres) ils appartiennent à la communauté noire. Ils se sentent investis d'une mission « sérieuse ». C'est-à-dire une musique qui ne se danse plus mais qui s'écoute ! Abondamment illustré et documenté, cet ouvrage rend bien sûr hommage aux plus grands musiciens de jazz, mais au-delà de l'indispensable histoire de leur vie, jalonnée d'anecdotes tout à tour tragiques, cocasses et insolites "L'atlas du jazz "aide à mieux comprendre la personnalité, parfois complexe de ces artistes hors du commun, et, surtout, ce qu'ils ont tous sans exception apporté à la musique du XXè siècle.
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