"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous.» On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.
J’ai été une nouvelle fois conquise par la plume d’une grande sensibilité de Étienne Kern.
Après Les Envolés, couronné du Prix Goncourt du premier roman 2022, Étienne Kern nous propose en cette rentrée littéraire 2024 un nouveau roman La vie meilleure.
Il y dresse le portrait de cet homme né en 1857 à Troyes et mort à Nancy en 1926 et dont on a oublié qu’il a été une célébrité et qu’il jouissait d’une renommée internationale au tournant du vingtième siècle. L’auteur, pour nous le rappeler, nous le fait apparaître dès les premières pages du livre, arrivant à New-York il y a un siècle, le 4 janvier 1923 à bord du Majestic. Le plus gros paquebot du monde à quai, il s’apprête à descendre quand une équipe de reporters surgit. Il pense qu’ils sont là pour le ministre ou pour Stanislavski, le célèbre metteur en scène, à bord avec toute la troupe du Théâtre d’art de Moscou, mais non, c’est lui qu’ils viennent voir, lui, le guérisseur, le maître, miracle man. Et pourtant, rien ne le prédisposait à cette destinée.
Étienne Kern retrace sa carrière, comment cet homme est devenu le père de la pensée positive et comment lui est venu l’idée de cette Méthode : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ». Cette phrase, véritable mantra, ayant même inspiré une chanson à John Lennon !
Bon élève, Émile veut devenir chimiste mais son père refuse car les études sont trop longues et trop coûteuses. Voulant plaire à celui-ci, il devient pharmacien.
Il rencontre Lucie qui vient de Nancy, Lucie Lemoine dont le père est horticulteur, il est même une sommité dans son domaine. Ils se marient en 1884.
C’est autour de cette année-là, qu’Émile découvre par hasard l’effet placebo en préparant dans son arrière-boutique un mélange banal d’eau distillée, de sucre et de colorant pour une cliente très souffrante et qui n’a pas d’ordonnance. Il la met sérieusement en garde contre la dangerosité du produit, et lui enjoint de ne surtout pas dépasser la dose prescrite. Le remède se révèle une merveille et ce sera pour Émile une leçon qu’il méditera jusqu’à sa mort : l’imagination fait tout !
Il a trouvé la solution, l’illusion est un secours, il a quelque chose pour nous : vous irez mieux demain, vous aurez une vie meilleure.
Grâce à la guerre, à cause de la guerre, la Méthode Coué décolle vraiment et Émile est sollicité comme jamais et dit toujours la même chose et toujours avec une forme de tendresse, l’imagination qui sauve, l’autosuggestion qui soigne.
Parler ne suffit pas, en 1921, il publie un livre « La maîtrise de soi-même par l’autosuggestion », qui obtient un immense succès.
On ne peut pas lui en vouloir car il ne demande rien, pas d’argent et ne peut être accusé d’exercice illégal de la médecine, ne dissuadant jamais personne d’aller voir des professionnels.
En 1936, dix ans après sa mort, Émile aura même son buste au parc Sainte-Marie à Nancy. Pourtant, après sa disparition, tout s’écroule, la psychanalyse prend le relais.
En s’intéressant dans les deux cas à l’histoire vraie d’inventeurs plus ou moins perdants, les deux romans d’Étienne Kern forment vraiment un diptyque.
Dans le premier était mis en scène le destin tragique de Franz Reichelt, cet inventeur du parachute qui ne s’ouvre pas, et dans celui-ci, la vie singulière d’Émile Coué qui a donné naissance à la fameuse Méthode éponyme.
Dans les deux récits, l’auteur a trouvé des résonances avec son propre vécu. Il s’est servi des Envolés pour parler de son grand-père et d’une amie, et dans La vie meilleure pour évoquer deux êtres qui lui étaient tout aussi chers, sa marraine et son parrain, Irène et André.
Laissant parler son imagination pour combler les manques, l’auteur fait revivre l’inventeur avec beaucoup de sensibilité. Il fait le parallèle avec Irène et André qui cultivaient la joie autour d’eux, comme le couple Coué et ce avec une extrême délicatesse.
J’ai aimé la simplicité et la justesse avec laquelle l’auteur exprime l’espoir que donnait Coué à tous ces gens, au monde en raccourci, qui attendaient, qui espéraient aller mieux dans leur tête, dans leur corps… Et l’écrivain de se poser la question « Suis-je si différent d’eux ? Ils attendent, ils espèrent. J’écris. C’est pareil. C’est fuir. C’est se mentir. C’est regarder le monde, le grand réel vide et creux, et lui donner de beaux habits, le colorer de mots, tout miser sur ces mots. »
N’est-ce pas d’ailleurs l’attente de chacun ?
J’ai été happée par le style d’Étienne Kern qui procède par petites touches, tel un impressionniste pour parler avec des mots simples de joie illusoire. Il rend ainsi hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie, célébrant de manière fort émouvante ceux qu’il aime...
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/etienne-kern-la-vie-meilleure.html
La méthode Coué tout le monde en a, peu ou prou, entendu parler. Il s’agit de cette méthode de guérison et de développement personnel basée sur l’autosuggestion répétée. Mais qui en est à l’origine ?
Émile Coué n’est pas médecin mais pharmacien. C’est un grand enfant, un optimiste de nature qui sait parler à sa clientèle, et cela leur fait autant de bien que les potions et autres remèdes qu’il leur délivre.
« Il est là dans son monde, avec son corps un peu gauche, sa vie qui commence, ses rêves encore flous, sa joie d’enfant pas tout à fait perdue. »
Émile Coué va partir à Nancy, la ville natale de son épouse Lucie. Il y rencontre le docteur Liebeault qui pratique l’hypnose. Coué va s’y essayer. Cela durera un temps, puis la mode passe et notre pharmacien persiste, il veut soigner les malades.
Lucie sera toujours là, à ses côtés, pour l’épauler, l’encourager. Le consoler aussi, car, parfois, il est découragé.
Mais les malades affluent, surtout lorsque la guerre de 1914 éclate. Il peaufine sa méthode, et ça marche. Il n’est pas un charlatan comme certains le disent, non, il met en garde contre les déconvenues. Parfois, il n’y a pas d’amélioration.
Il y a bien quelques médecins pour s’inquiéter un peu de cette rivalité.
« Quand ils entendent son nom, les médecins s’agacent un peu, bien sûr. Mais les plus méfiants doivent l’admettre : il n’empiète pas sur leur domaine. Il ne fait pas de prescription. Il ne dissuade personne d’aller voir les professionnels. »
Mais en quoi consiste sa méthode ? Simplement, il faut répéter 20 fois matin et soir cette phrase mantra : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux » et l’idée d’amélioration va pénétrer l’inconscient.
« Aller mieux dans sa tête, dans son corps. Aller mieux de jour en jour. La vie comme longue convalescence. La fin des pesanteurs. Le temps qui se retourne : demain mieux qu’hier. Demain sans vieillir. Demain sans la mort qui s’avance d’un jour en plus »
Étienne Kern mêle à cette biographie celle de ses proches. Il parle de deuil, celui de la perte d’un enfant et de la difficulté à surmonter la douleur et retrouver la joie simple de la vie.
Dans une écriture sobre, aérienne, l’auteur s’empare avec respect et empathie de la vie de ce grand homme trop vite oublié et souvent moqué. Il s’attache à nous montrer sa générosité — il ne faisant pas payer ses patients, et ses bonheurs simples.
L’auteur mêle avec adresse les éléments de la biographie d’Émile Coué à son imagination de romancier, et cela donne un récit attachant, vivant, et plein d’humanité que j’ai eu plaisir à lire.
Promis, je ne me moquerai plus de la méthode Coué !
"La vie meilleure" est une biographie romancée qui retrace la vie fascinante d'Emile Coué, le célèbre inventeur de la méthode qui porte son nom. Connu surtout grâce a cette formule "Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux". Mais comment est-elle née ? Qui est vraiment Emile Coué ?
Étienne Kern s'attache à raconter le destin de ce pharmacien né à Troyes en 1847, pionnier de la psychologie positive, et considéré comme l'un des hommes les plus célèbres du monde quand il meurt en 1926 à Nancy. Emile est mal aimé d'un père issu d'une famille noble, fils unique, il devient pharmacien et ouvre son officine où il va découvrir l'effet placebo, l'illusion est donc la formule magique à tout : Emile se lance dans la méthode de l'autosuggestion.
Charlatan pour certains, guérisseur pour les autres, il fera tout de même la une du New York Times et vendra des centaines et des centaines d'ouvrages de sa méthode. En filigrane, Étienne Kern nous livre une part de son histoire personnelle pour nous faire comprendre que la littérature et l'écriture sont le meilleur moyen de s'inventer une vie meilleure !
Après nous avoir dévoilé l'histoire de l'inventeur du costume parachute mort en sautant de la Tour Eiffel en 1912 dans "Les envolés", Etienne Kern revient avec Emile Coué comme une nouvelle envie de mêler l'enquête à l'écriture littéraire. Un style que j'aime, un roman où beaucoup de tendresse en ressort, ce qui fait d'Emile Coué un beau personnage de roman.
"La vie meilleure" est un récit passionnant, à la fois léger et délicat, comme l'auteur nous a déjà prouvé en 2021 avec "Les envolés". Sobre et pure, un très beau moment de lecture une nouvelle fois pour Etienne Kern.
Ce que j’aime, chez Etienne Kern, c’est sa faculté à entrer discrètement, par la porte de service dans la vie de personnages presqu’entièrement tombés (c’est le mot !) dans l’oubli ou tellement dissimulés dans l’ombre de leur nom que l’on a oublié qu’ils furent un jour des êtres de chair et d’os, des êtres de joie et d’angoisses, de convictions et de doutes, afin de nous donner à voir et à entendre ce qu’il s’imagine avoir pu être leur quotidien et leurs conversations. Après une enquête de fourmis consciencieuse dans laquelle ses antennes ultrasensibles font merveille, il nous livre comme autant de trésors les gros morceaux comme les petites miettes, scrupuleusement récoltés, liant l’ensemble comme un orfèvre au fil d’or de ses propres souvenirs. Cette fois, il nous invite à la rencontre d’un homme dont nous avons sans doute déjà tous prononcé le nom en oubliant qu’il était celui d’un pharmacien d’une autre époque, pétri du désir d’accompagner ses contemporains dans leur quête de « La vie meilleure », celle où la neurasthénie dessert son étreinte et laisse le corps s’épanouir en toute quiétude, en toute confiance. La méthode d’Emile Coué, car c’est bien de lui qu’il s’agit, lui a survécu au-delà de toute espérance, reléguant son créateur au rang de fantôme à peine plus brillant qu’un autre dans la nuit de la mémoire collective. Cheminant sur ses pas avec respect et empathie, Etienne Kern prête à cette gloire passée la douceur de ses mots, la beauté de sa plume, la subtilité sensible de sa curiosité des hommes. Dans cet être de parole et de contact, il a reconnu un compagnon de conviction : si les mots ont un rôle à jouer, s’ils ont une force et une utilité, c’est de rendre la vie meilleure, soit en la libérant des maux qui l’entravent, soit en la parant de beauté, mais toujours en se mettant au service de la pensée et en nouant des liens entre les individus. C’est d’ailleurs un grand bonheur de renouer avec la sobriété précise et porteuse d’émotion du style d’Etienne Kern. Tant qu’il nous sera donné de le dire, la vie, c’est sûr, s’en trouvera meilleure…
Son premier roman retraçait le parcours de Franz Reichelt, un inventeur si follement accroché à ses rêves qu’il mourait en 1912 de n’avoir su renoncer à tester contre toute raison son improbable costume-parachute. Etienne Kern s’intéresse cette fois à un autre « envolé », lui aussi et à la même époque à l’origine d’une idée dont on ne se souvient plus aujourd’hui que pour s’en moquer, visionnaire incompris ou mystificateur génial, l’on ne sait : Emile Coué.
Qui se souvient de la célébrité, en son temps, de ce pharmacien originaire de Troye qui, ayant découvert l’effet placebo, consacra sa vie à tenter d’améliorer celle de ses patients grâce à sa méthode fondée sur l’autosuggestion ? « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. » Convaincu – à moins qu’il feignît de l’être ? - du pouvoir des mots mais aussi de l’écoute et de la sollicitude pour soutenir les malades en marge de leurs traitements habituels, il se fit le chantre de la pensée positive, au grand scepticisme du monde médical, et obtint des résultats parfois si surprenants que sa réputation fit bientôt le tour de la terre.
Alors, charlatan ou philanthrope ? Le portrait que dresse Etienne Kern laisse entière l’ambiguïté, préférant s’attacher à une autre question : qu’est-ce qui, en vérité, l’attire tant chez ce personnage et son histoire oubliée, dont on fait quand même assez rapidement le tour ? Et c’est un autre fil narratif, certes émouvant mais peut-être trop personnel et bateau pour passionner réellement, qui s’entremêle à la biographie, mettant en perspective la propre histoire de l’auteur, son impuissance face à la souffrance de proches et son application à réenchanter le monde par l’écriture.
Entre cette consistance relativement anecdotique et les résonances quasi feel good du récit, la délicatesse doucement mélancolique de la plume, à la fois légère et grave, a bien du mal à contrer le désappointement du lecteur après le beaucoup plus intéressant Les envolés.
Tout le monde croit le connaitre, et il est souvent évoqué avec dérision. Pourtant, on ignore le plus souvent tout de cet homme qui voulait le bonheur des autres, ou tout au moins atténuer leur mal-être. La méthode fait sourire, « Je vais bien, tout va bien », et pourtant elle a fait de nombreux émules si l’on en croit le succès d’essais de développement personnel qui croulent sous les injonctions à se concentrer sur le positif quand la charge est trop lourde.
Emile Coué, donc, puisque c’est lui, était pharmacien à Troyes. A partir d’un cas où les résultats avaient dépassé ses attentes, il a patiemment mis au point les préceptes de sa théorie, qu’il a largement diffusé dans le monde entier, puisque sa célébrité a dépassé les frontières. C’est sur cet itinéraire que repose ce récit. Le propos rebondit sur les racines d’une propension à l’auto-dénigrement, ancrées dans l’ombre d’un père insatisfait, la psychanalyse déploie ses ailes à cette époque.
Un parallèle habile, avec la démarche prospective de l’auteur se documentant sur le sujet, en proie lui aussi à ses propres souffrances, enrichit le sujet.
La méthode est-elle efficace, peu importe. Le roman, lui, fait du bien.
248 pages Gallimard 22 août 2024
Celui qui est dans la première liste du Goncourt, celui qui semble séduire beaucoup de lecteurs et dont je ne me souviendrais sûrement pas dans 6 mois.
J’étais emballée par l’idée d’une biographie romancée d’Emile Coué et de ce côté là rien à dire. L’auteur m’a vraiment donné envie d’en savoir plus sur le parcours de ce petit pharmacien lorrain, un doux, un rêveur. On s’attache facilement à l’inventeur de la fameuse méthode Coué.
Malheureusement, l’écriture est très basique, certains diront épurée mais pour le coup c’est un synonyme de pauvre. Le destin d’Emile Coué, infiniment romanesque, accouche d’un encéphalogramme plat. Ajoutez à cela que n’ai pas vu l’intérêt d’entrecouper cette bio par les considérations du narrateur/auteur.
En gros du très très moyen, du léger, presque du feel-good, sauf que la couverture n’est pas rose à paillettes, elle est du plus beau blanc, celui qui a le pouvoir magique de donner le label « livre sérieux » à tout et n’importe quoi.
Il fallait le faire ! Oui, franchement, il fallait y penser. Et Etienne Kern l’a fait. Il s’est emparé de la vie d’un illustre inconnu dont tout le monde connaît pourtant la méthode. Qui n’a pas entendu parler de la "Méthode Coué" ? Qui n’a jamais tenté de l’appliquer ? Dans "La vie meilleure", l’auteur raconte Emile Coué.
Il raconte la vie de ce pharmacien de province qui au début du vingtième siècle va devenir une célébrité mondiale, invité en grande pompe des Etats-Unis en Angleterre, en passant par la Suisse et bien d’autres pays. Et là, devant des foules toujours nombreuses, il raconte, il hypnotise, il montre qu’il suffit de "[répéter] cette phrase vingt fois matin et soir : "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." pour que tout s’arrange. Autosuggestion, ça s’appelle. On peut même dire qu’il est en quelque sorte le précurseur du développement personnel.
En quelque sorte, il récidive, après "Les envolés" ou la vie d’un certain Franz Reichelt, précurseur du parachutisme, dont je n’avais jamais entendu parler. Je viens de relire la chronique que j’avais rédigée à l’époque. Je pourrais écrire la même chose. Etienne Kern possède ce talent de dire beaucoup en peu de mots. Ses phrases sont magnifiquement épurées, écourtées au maximum, légères et élégantes. Et toujours se mêlent sensibilité et douceur. On ressent son admiration, son empathie, sa tendresse pour le personnage.
On peut penser ce que l’on veut de cette fameuse méthode Coué et de l’homme. Mais le récit d’Etienne Kern est tout en finesse, sans jugement. Il décrit le personnage avec honnêteté, et encense aussi bien sa sincérité que sa roublardise. Il insiste sur ses qualités de simplicité, de générosité, d’humilité. Il ne cache pas en revanche les moqueries dont le "petit barbichu" pouvait être l’objet.
J’ai beaucoup aimé ce deuxième roman d’Etienne Kern, ardent et pur. Il dénote chez l’auteur cette propension à parler de ceux qui tentent d’apporter un peu de gaieté dans le vie des autres.
Un récit passionnant.
https://memo-emoi.fr
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