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Thomas a quinze ans. A la suite d'une transfusion sanguine il est devenu séropositif. Pour lui aucune différence :il veut vivre comme tout le monde, sans le mépris et surtout sans la pitié des autres. Ses parents ont d'ailleurs fait promettre le secret au proviseur de son collège. Mais quand Thomas tombe amoureux d'Elsa, la mécanique de la peur et de l'ignorance se met en place.
Thomas a quinze ans et il intègre un nouveau collège. Thomas a quinze ans et il est séropositif. Bien que ses parents aient préparé le terrain en faisant promettre au proviseur de l’établissement de ne rien révéler de son état, sa rentrée n’est évidemment pas aussi classique que celle de ses camarades. Et lorsqu’il se rapproche d’Elsa, tout se complique et son statut de malade est bientôt connu de tous, révélant l’ignorance de beaucoup et réveillant des peurs insensées liées à sa différence.
L’adolescent se retrouve exposé, au centre de la méfiance de ses pairs et victime d’un injuste jugement. Tous lui jettent à la figure l’état qu’il est pourtant le seul à subir. Mis au ban du groupe alors qu’il aspire seulement à se fondre dans la masse, il doit trouver en lui la force de relever la tête et de réveiller les consciences.
Aborder le sujet du SIDA par le biais de l’histoire d’un ado accidentellement contaminé est intelligemment pensé: d’une part parce qu’il est présenté dés le départ comme une victime des circonstances, de l’autre parce qu’il est plus aisé pour les jeunes lecteurs de s’imaginer à sa place.
Thomas est un ado comme les autres, il n’est pas écrit sur son front qu’il est porteur du virus du SIDA et, à ce titre, il aimerait pouvoir vivre comme n’importe lequel de ses camarades. Mais les gens, bien que supposément instruits pour certains d’entre eux ( le proviseur du collège en l’occurrence ), cèdent facilement à la peur et perdent de vue l’essentiel, livrant le jeune homme à la vindicte populaire. La situation est révoltante, on se rend vite compte que Thomas est entouré de personnes qui ignorent tout de la maladie et cèdent aux théories et rumeurs les plus fantaisistes – qui se propagent sans mal au sein du groupe – sans penser un seul instant à lui. C’est effrayant et on prend conscience de l’importance de l’éducation et de l’information.
Le propos est donc encore et toujours d’actualité et, même si le récit perd de son intérêt par moments ( très probablement en ce qui me concerne parce que je ne suis pas le public visé ), ce court roman fait réfléchir et est clairement d’utilité publique.
Gudule a une très belle écriture qu'elle met ici à bon profit. Elle nous permet d'en savoir plus sur cette maladie qu'est le sida ainsi que sur le point de vue de différentes personnes qui gravitent autour. L'histoire est assez courte mais très efficace et elle reste d'actualité
Je trouve ce livre touchant ! Et j'ai vraiment eu plaisir à le lire .
J'ai adorer ce livre car il nous en dit plus sur la maladie du sida.
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