80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'héritage de la modernité nous convainc aujourd'hui encore que l'innovation ne va pas sans transgression, que la création ne saurait se dispenser d'une éthique de la table-rase. Il en résulte un culte de l'artiste héroïque bousculant les idées reçues et contestant les valeurs établies.
Le fait que les institutions, les médias, le marché et le public fassent désormais leurs choux gras du scandale, doit nous interroger. Pourquoi notre société a-t-elle tant besoin de transgression et de quoi celle- ci est-elle le signe ? Certes, le siècle des avant-gardes a mis à mal bien des tabous et il serait vain de croire l'entreprise dépassée, mais on peut aussi se demander si la transgression n'est pas devenue, en même temps qu'une figure obligée, une nécessité au renouvelle- ment des modes et des sensations ou si elle ne s'est pas déplacée ou retournée ce dont témoigne l'oeuvre d'Ed Paschke, artiste figuratif décalé et grinçant mélangeant des esthétiques antagonistes dans une peinture à l'esthétique douteuse.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année