Gabriel, un homme énigmatique au passé douloureux, échoue dans une ville isolée de Bretagne. Il s'installe à l'hôtel et tisse des liens avec les habitants : une réceptionniste d'hôtel, un couple de junkies et José, le patron du bar local. Gabriel offre son temps à ceux et celles qui viennent à lui, sans se méfier des secrets qu'il dissimule. Que fuit cet homme, hanté par de sinistres souvenirs ?
Pascal Garnier est un de mes écrivains préférés. « La théorie du panda » ne déroge pas à mon goût pour ses textes d’atmosphère et confirme une écriture talentueuse.
De situation en situation, le héros se dessine en toute inquiétude et comme un fil qui s’entortille autour du lecteur de page en page, l’histoire se tend et monte en puissance. On sait dès le départ que quelque chose ne tourne pas rond. On tient le livre du début à la fin avec des sentiments mélangés d’empathie, de sympathie, de révolte, de dégoût, d’amertume ou de compassion pour chaque personnage se tenant sur le fil solitaire de l’errance et du hasard. P. Garnier a un regard acerbe et terriblement vrai au point d’en ressortir une certaine cruauté sordide pour des gens perdus dans l’ennui, des gens loin d’une vie lumineuse, dont le regard se perd du côté obscur et des cerveaux fragiles qui peuvent se détraquer.
« Je n’ai jamais connu ni grande joie ni grande peine. Juste l’ennui… On s’y fait. Je suis si heureuse de vous avoir rencontré, d’être avec vous, dans cette voiture, ce soir… »
L’auteur ne juge personne. Il nous livre des vies telles qu’elles sont. Il nous laisse avec des non-dits et des dangers latents. Des ressentis.
Un immense talent d’écriture.
Je garde les romans de Pascal Garnier dans ce que j’appelle la ‘bonbonnière’ de ma bibliothèque et en déguste un de temps en temps. Si mon préféré reste « Les Hauts du Bas », j’ai beaucoup aimé « La théorie du panda » et je sais que malheureusement, une fois tous ses livres lus, il n’y en aura pas d’autres.
J’aurais aimé Pascal Garnier éternel…
Au début on aime forcément l'histoire de Gabriel, c'est un personnage attachant. On découvre sa vie au fur et à mesure que le récit avance. On comprend sa façon de voir les choses. Mais que dire quand ce personnage devient fou. On ne sait pas comment on doit interpréter ce passage du roman. Quel est le message que l'auteur a voulu faire passer ? Que la vie n'a pas de sens pour un homme meurtri, que tout peut basculer à tout moment ?
Je suis très déçu par ce livre, je ne m'attendais pas du tout a cela. Je pensais passer un bon moment, et cela n'a pas été le cas. Je reste désorienté par la teneur de ce récit, je n'en vois pas la finalité. Donc je ne ferais pas de recommandation pour ce livre.
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