"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quel plaisir j'ai eu a découvrir ce livre magnifique, magnifiquement bien écrit, par une journée brumeuse lové dans un plaid douillet j'ai été projeté dans le froid de la neige, le blanc des forets et la chaleur du chalet de Julius.
Quinquagénaire perdu au fin fond des forets du Maine avec pour seule compagnie des murs entiers de livres, héritage de son père.
Il vit tranquille, au calme en profitant de chaque plaisir que la nature lui octroie.
Un jour une femme surgit de la foret, perdue sollicitant l'aide de Julius pour retrouver son chemin, va s'ensuivre entre eux une relation très douce.
Ils décideront ensemble d'adopter un chien afin de rompre la monotonie des longues journées de Julius et de le protéger d'un éventuel danger.
Mais un jour elle le quitte et le voilà de nouveau seul avec ses souvenirs et son chien Hobbes a qui il va démontrer un amour inconditionnel.
Puis vient le drame, un jour Hobbes ne rentre pas et Julius va le retrouver blessé par balles au milieu de la foret.
Malgré les tentatives du vétérinaire, Hobbes succombera a ses blessures.
A partir de la, Julius n'aura cesse de retrouver le tireur et une soif de vengeance va l'animer, lui l’être si calme et si doux.
La suite est à découvrir dans ce merveilleux roman puissant, cruel et si beau a la fois.
Un hommage a la nature, la foret , la folie des hommes, les livres et la poésie.
Julius Winsome vit en ermite au fin fond du Maine.Entouré de livres,il mène une vie paisible au milieu de la forêt.
Seul compagnon ,son chien ,Hobbes ,qui l'a recueilli dans un chenil.Hors celui-ci va être abattu par un chasseur ,ce qui va plonger Julius dans une colère froide et l’entraîner dans une fureur meurtrière. Un bon livre !!
Julius Winsome, quinquagénaire, vit solitaire dans un chalet au cœur de la forêt du Maine. Fils et petit-fils d'anciens combattants qui lui ont transmis leur horreur de la violence, Julius ne chasse pas, contrairement aux hommes virils de la région. Il préfère chérir ce que son père aimant lui a légué : les milliers de livres qui tapissent son chalet et le Lee-Enfield, ce fusil rapporté par son grand-père anglais des tranchées de la Première Guerre mondiale. Son unique compagnon est son chien Hobbes. La mort de ce dernier, abattu par un chasseur, déclenche chez cet homme doux une fureur meurtrière. Les halles crépitent alors dans la forêt enneigée. Julius Winsome est l'histoire tendue et émouvante d'un " étranger" à la fois hypersensible et détaché, amoureux de la langue et misanthrope. Avatar du Meursault de Camus, qui tuait "à cause du soleil ", Julius Winsome tue à cause de la neige, symbole de pureté et de deuil. Écrit dans un style puissant et poétique, ce récit d'amour, de vengeance et de mort est à l'image du paysage, âpre, froid, cinglant. C'est aussi un hymne à la nature et à ses créatures sauvages.
Que dire de plus que cette quatrième de couverture, sinon allez vite à la rencontre de Julius, cet homme fascinant que l’on n’arrive jamais vraiment à blâmer alors même il fait montre d’une sauvagerie implacable qui contraste tellement avec ce qu’il est, avec ce qu’il aime profondément... Il fait froid dans le Maine l’hiver( c’est l’état d’origine de la race de ma princesse Maine-coon), installez -vous avec un plaid douillet tant les descriptions vous transporteront là-bas dans ce chalet en plein hiver. Julius s’installe dans le fauteuil de son père en savourant un livre et un thé dans une jolie porcelaine et estime avoir de la chance. Ecoutez-le raconter sa vie solitaire et son enfance ... c’est un livre au charme puissant, une écriture d’une grande sobriété, un personnage éminemment attachant...
Un personnage étonnant, à la fois contemplatif, pacifiste, misanthrope. Son mode de vie, dans les premières pages, entre les grands espaces et les livres, donne des envies de nature et d'apaisement. Puis, une violence froide et implacable oblige le lecteur à s'interroger sur la solitude, le retrait du monde, le rapport que nous entretenons avec les autres. Julius a toujours vécu dans son chalet et à 52 ans il est entouré de livres et des fantômes de son père, de son grand-père et celui d'un amour perdu. La mort de son chien, ajoutée à une solitude pesante, déclenche une folie paranoïaque et meurtrière.
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