L'heure est assurément aux bilans, symptôme d'un temps de transition. Les expressions-slogans telles que " mort des idéologies ", " fin des grands récits ", " changement de paradigme ", " recomposition ou retour du religieux " ou " post-modernité " indiquent à leur manière la recherche de nouvelles significations. Au coeur de cette situation, la théologie n'échappe pas à toutes ces remises en question. Ce faisant, une évaluation du siècle écoulé se présente comme une nécessité : notre quête de sens ne peut faire l'économie du détour par le passé. Telle est l'intention première de cet ouvrage de synthèse. A travers ce fil rouge, et sachant que la théologie est intimement liée à l'histoire du monde, les questions suivantes sont abordées : quels sont les grands défis du XXe auxquels les théologiens et théologiennes de différents horizons culturels - tels que Barth, Tillich, Congar, Moltmann, Casalis, Cone ou Kä Mana, Mmes Schüssler Fiorenza, Chung et E. Tamez -, se sont confrontés ? Dans quels contextes les grands courants et mouvements théologiques - Eglise confessante, théologies contextuelle et de la libération, mouvement oecuménique, tendances évangéliques, théologie des religions -, ont-ils pris naissance ? Par quels débats ceux-ci furent-ils traversés et rendus vivants ? Enfin, de quelles espérances tous ces discours sont-ils porteurs ? Cette étude est ainsi destinée à toute personne intéressée par la " question théologique ". De par son option clairement oecuménique et intégratrice de tous les courants significatifs, l'ouvrage est susceptible d'intéresser un large public.
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