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Aristophane La Paix Décidé, après dix ans de guerre, à exiger des dieux qu'ils renvoient sur terre la paix, un paysan athénien, Trygée, monte au ciel, à cheval sur un bousier géant que nourrissaient ses esclaves. Mais les dieux ont déménagé, laissant Polémos (Guerre) maître des lieux ; Polémos s'apprête à broyer la Grèce dans un énorme mortier et Paix, sa prisonnière, est enfermée dans une caverne. Trygée appelle à l'aide tous les peuples de la Grèce ; avec eux, et surtout avec les paysans de l'Attique qui constituent le choeur de la comédie, il parvient à délivrer Paix, une belle jeune femme qu'accompagnent Théoria (« Festivité ») et Opora (« Trésor d'été »). Les paysans chantent les plaisirs et les bienfaits de la paix enfin revenue, et on célèbre joyeusement les noces de Trygée et d'Opora.
Représentée aux Grandes Dionysies en 421 av. J.-C., à un moment où les Athéniens peuvent entrevoir la fin de la guerre entreprise dix ans plus tôt, La Paix est, certes, une « pièce de circonstance » burlesque et satirique qui s'en prend avec allégresse aux plus illustres personnages de la Cité. C'est aussi - et peut-être surtout - un merveilleux poème à la gloire de la plus généreuse des déesses, cette Paix qui apporte aux hommes « la gerbe des bonheurs perdus ».
Traduction d'A. Willems.
Introduction, éclaircissements et notes d'Anne Lebeau.
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