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« Le coeur lui battait, en descendant la passerelle, sa cantine à l'épaule. Il reconnut l'accent chantonnant des dockers, aperçut au loin les remparts du Vieux-Port, Notre-Dame de la Garde. Il était d'ici, presque d'ici, plus ému qu'il n'aurait imaginé. Grâce à Dieu, il était vivant. »
Le 27 avril 1962, Eddie Poujol débarque du Sidi-Ferruch qui sent le vomi et les larmes. Il n'a pas vingt ans, voilà deux ans et demi qu'il fait la guerre en Algérie. Il rentre au pays et personne ne l'attend. Sa mère n'est plus, son père l'a poussé à partir, son frère cadet le jalouse en secret.
Sur le bateau éprouvé par la tempête, il a prononcé un voeu. Dans le train-couchettes Marseille-Paris, où il est monté sans billet, il rencontre Agnès, et la demande en mariage au cours de la nuit.
Son père le hante, son passé d'enfant maudit le poursuit à Paris, sa jeunesse brisée lui colle à la peau.
On veut une vie normale, retrouver sa famille, et voilà qu'on est rattrapé par la méduse noire.
Yann Queffélec est de retour avec ce livre au multiple personnage énigmatique, l'auteur analyse les traumatismes de la vie grâce a une plume vive mais une construction très décousu. Comment faire cesser les cauchemars qui le réveillent la nuit ? Pourquoi Eddie refuse-t-il d’ouvrir la mallette avec laquelle il est rentré d’Algérie ? Quelques questions dont on tentera d'avoir une réponse. Ce n'est pas le meilleur que j'ai lu de l'auteur.
Yann Queffélec nous raconte la rencontre entre Agnès et Eddie. Elle est belle, lui revient de la guerre d’Algérie. Le destin de ces deux jeunes gens et de leurs entourages permet de mettre en exergue plusieurs thèmes inhérents à cette période historique et aux relations familiales.
On découvre alors les traumatismes psychologiques de la guerre dont sont victimes les anciens soldats. Personne ne sort indemne après avoir vu, subit et pratiqué des atrocités liées à des conflits armés. Le livre nous parle aussi de la relation au père et plus globalement à la famille. La vie étant courte, lors de différends, faut-il pardonner, tourner la page ou camper sur ses positions ?
La particularité de ce roman tient dans sa narration qui n’est pas linéaire. Elle oscille entre les différentes histoires. Les scènes n’ont pas forcément de lien direct entre elles et partent dans tous les sens. Pour vraiment apprécier les intentions de l’auteur, le lecteur doit piocher de-ci de-là dans les situations, en évitant les digressions. Rien n’est affirmé, tout est suggéré. Il faut savoir lire entre les lignes.
Même s’il traite de plusieurs sujets intéressants, le récit décousu m’a un peu laissé sur le bord de la route. J’ai bien compris les messages qu’il voulait faire passer, mais je n’ai pas réussi à rassembler les pièces éparpillées. Dès lors, je ne suis pas entré dans l’histoire comme je l’aurais espéré. Ma lecture a été agréable mais elle ne restera pas dans ma mémoire.
Outre ces quelques accrocs, je suis quand même ravi d’avoir fait la connaissance de la plume de cet écrivain renommé. Il manie les mots avec une certaine dextérité, dans une langue vivante, expressive, qui se libère des règles. Ce texte sur les fantômes du passé m’a donc plus marqué par son style que son contenu. A vous de juger !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/08/29/958-yann-queffelec-la-meduse-noire/
Ce roman se lit à peu près bien, même si j’ai eu un peu de mal à entrer dedans.
Mais sincèrement, c’est un livre à l’histoire qui ne m’a pas intéressée et dont le héros principal est lui-même peu intéressant.
Je suis sûre que je ne m’en souviendrais pas d’ici quelques semaines.
J'ai retrouvé Yann Queffélec avec plaisir dans ce roman écrit après un silence de plusieurs années. Cette fois encore, on retrouve une écriture vive, souvent folle, qui se permet d'être à la fois originale et parfois très classique. L'histoire est étrange, on y parle du père (sujet récurrent chez l'auteur), mais aussi de l'amour qui n'est pas éternel et de la vie qui passe comme un train à grande vitesse. Mais,comment faire pour en profiter sans trahir son passé ? Commment trouver en soi la foi, le courage, l'espoir, l'envie de faire face à la méduse noire ...
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