Cette année, lecteurs.com est partenaire du Festival International "Quais du Polar" qui se déroule du 4 au 6 avri à Lyon. Evénement incontournable, lieu de rencontre des maîtres du genre avec notamment James Ellroy.
À Notre-Dame de Paris, sous le soleil du 15 août, une jeune femme provocante, tout de blanc vêtue, sème le trouble dans la procession. Le lendemain, elle s'effondre en plein coeur de la cathédrale. Si la police et le parquet semblent pressés de clore une affaire qui entache le prestige de l'Église, le père Kern, suivant son intuition et sa propre piste, est prêt à remonter aux racines du mal.
Cette année, lecteurs.com est partenaire du Festival International "Quais du Polar" qui se déroule du 4 au 6 avri à Lyon. Evénement incontournable, lieu de rencontre des maîtres du genre avec notamment James Ellroy.
Les Explorateurs du polar ont rendu leur verdict et Les larmes de Pancrace de Mallock (Fleuve noir) arrive en tête !
Ce livre traînait dans ma PAL depuis un bout de temps et j’ai trouvé une technique pour sortir les livres qui prennent la poussière : faire sélectionner au hasard des livres par mon conjoint. C’est une très bonne technique donc, parce que je ne pense pas que je l’aurais sorti de moi-même avant longtemps et j’ai été agréablement surprise.
De quoi parle ce roman ? d’un meurtre commis dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et c’est loin d’être commun. C’est une bien étrange lecture après l’incendie désastreuse que l’on a connu depuis la sortie de ce livre. Il pourrait même être un livre de mémoire sur ce qu’était Notre Dame. En tout cas, c’est l’occasion idéale pour s’immerger au sein de Notre-Dame et je suis sortie de cette lecture avec l’envie d’y retourner quand ce sera de nouveau possible.
Sur une période assez courte, un prêtre de la cathédrale va enquêter sur ce meurtre et les conditions dans lesquelles il a été commis. La police a été défaillante lors de l’enquête officielle à plus d’un titre : flic raciste, préjugés, misogynie, …. Certes, cela peut paraître déstabilisant au départ qu’un prêtre s’immerge dans une enquête mais très vite, on comprend que seul un membre interne à la cathédrale peut être à même d’aller au bout de l’énigme.
L’auteur utilise à dessein un vocabulaire à la fois religieux mais également sur les termes portant sur l’architecture de la cathédrale, ce qui peut paraître difficile au départ, mais ce n’est que pour mieux nous immerger dans l’histoire.
Un peu comme dans les enquêtes de Simenon, le lecteur ne fait que suivre le prêtre dans son enquête sans réellement comprendre son cheminement de pensée. Cela n’enlève rien au suspense, car l’intrigue est prenante, le lecteur cherche à comprendre sa stratégie. Le lecteur est récompensé par une fin surprenante à la fin.
Premier roman d'A. Ragougneau pour ce qui me concerne ..
Afin de peaufiner mon jugement, je vais embrayer avec "évangile pour un gueux" et ultérieurement, pourquoi pas , avec "Opus 77".
Quoi qu'il en soit, nous avons de bons auteurs français de polars...
à suivre donc.....
Ce roman est le premier des neuf en lice pour le Prix du meilleur polar des lecteurs de Points, en tant que membre du jury j'ai choisi de commencer par celui là car je suis attirée par Notre Dame de Paris où j'aime me rendre de temps à autre. J'ai d'ailleurs trouvé des petits clins d'oeil de l'auteur au roman du grand, de l'immense Victor Hugo, le père Kern me fait penser à Quasimodo, la jeune fille assassinée une Esmeralda des temps modernes et dans le rôle de Frollo un prêtre en proie avec sa tentation du mal . Mais peut-être est-ce mon esprit qui me joue des tours.
Un polar dans lequel je me suis plongée sans lever la tête du livre, des personnages charismatiques, un lieu magique et mystérieux, un meurtre étrange, une histoire qui va se dévoiler au fil des chapitres et une fin bien que facile, réussie. J'ai bien aimé le personnage du prêtre Kern en particulier car on en apprend à chaque fois un peu plus sur sa vie, son passé et on comprends petit à petit ce qui l'a conduit à ce qu'il est maintenant. Je ne peux pas en dire plus car ça serait dévoiler des informations que j'ai aimé découvrir petit à petit.
L'écriture est simple, les dialogues sont bien rendus et l'ambiance est tantôt glauque, tantôt mystérieux. C'est un premier roman pour l'auteur et c'est plutôt bien parti pour lui car c'est prenant et on retrouve tout ce que l'on aime trouver dans un polar. Ceux que la religion rebutent et qui hésiteraient parce que ça se passe dans une cathédrale, allez-y sans crainte il est bien sûr question de religion en filigrane mais ce n'est pas l'essentiel du roman et ce n'est surtout pas un énième affrontement entre les forces du bien et les forces du mal.
J'ai apprécié chercher l'identité du tueur et en découvrir plus sur les personnages au fil des chapitres. C'est le premier tome d'une trilogie et cela explique probablement la présentation des personnages qui peut paraître un peu longue. La place de la cathédrale aussi est importante on la découvre autrement, loin des clichés habituels et très loin de ce qu'elle inspire lorsqu'on se trouve à ses abords ou dedans. Une véritable petite industrie, machine à cash et temple des secrets. Du grand, du bon spectacle qui fait oublier la vie ordinaire pour quelques heures.
Moi je dis oui pour la suite donc le premier chapitre nous est offert à la fin du livre comme pour mieux nous appâter.
VERDICT
Parfait polar pour les vacances, pas d'ennui et une aventure passionnante à la clé. Qu'attendez-vous ? on file à la librairie la plus proche et on se le procure.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/07/31/la-madone-de-notre-dame-alexis-ragougneau/
La madone de Notre-Dame d'Alexis Ragougneau Sélection 2016 PMPP
Un lieu Notre-Dame de Paris (rien à voir avec celle de Victor Hugo, ce ne doit pas être la même), deux faits : une bombe dans le déambulatoire et le cadavre d'une jeune fille court vêtue, donc tenue inapropriée dans ce lieu .
Les personnages Gérard le sacristain, Claire Kauffmann substitut, Commandant Landard, lieutenant Gombowicz, le père Kern. Cela se passe un 15 août surchauffé par la météo et les touristes.
Pourquoi a-t-elle été assassinée?
L'écriture est plate, malgré les nombreux dialogues, qui eux manquent du relief nécessaire pour personnaliser les protagonistes.
Visiblement l'équipe policière ne réussit pas suffisament vite, alors le père Kern, qui n'a plus rien à perdre va mener sa propre enquête...
Même avec cette pirouette, l'enquête est ennuyeuse, les traumatismes des uns et des autres sont très caricaturaux, on imagine mal que le 36 quai des orfèvres soit affublé de tels calamités dans leurs enquêteurs etc...
Le scénario ne me parait pas crédible, le rythme est lent et la fin trop convenue et sans surprise.
En un mot ce polar n'est pas pour moi.
A Paris, lors de la procession du 15 août, une jeune fille trop court vêtue attire l'attention de tous les participants. Un habitué de Notre-Dame, fervent admirateur de la Vierge Marie, ne supportant pas son comportement provocateur, la frappe violemment avec un crucifix. Le lendemain, quand le sacristain de la cathédrale découvre le cadavre de la tentatrice dans le déambulatoire de Notre-Dame, le coupable est tout désigné. La fille a été étranglée et on a fait couler la cire d'un cierge sur ses parties intimes. Un crime symbolique, une punition qu'a administrée le jeune homme en colère, cet ''ange blond'' qui vénère Marie. Mais si le commandant Landard est satisfait de cette affaire rondement menée, le père Kern croit en l'innocence du jeune Thibault. Aidée par la procureure Claire Kauffmann et guidé par sa foi et son sens de la justice, l'homme d'église se mue en enquêteur...
Gros coup de cœur pour ce polar qui prend place dans l'un des lieux les plus emblématiques de Paris, la cathédrale de Notre-Dame. Cette ruche bourdonnante d'activités, lieu de culte mis aussi haut lieu du tourisme devient une scène de crime sous la plume d'un Alexis Ragougneau très inspiré. On y croise les ''travailleurs'', prêtres, recteurs, sacristains, surveillants, mais aussi les illuminés, ceux qui vouent un culte à l'endroit ou à la Vierge et qui y passent la journée en ferventes prières et, envahissants et bruyants des hordes de touristes venus du monde entier. Ce ''petit monde'' cohabite au sein de l'immense maison de Dieu. La découverte d'un cadavre est bien sûr un événement dramatique perçu de différentes façons selon les cas. Les hauts dignitaires du Clergé veulent étouffer le scandale au plus vite. S'alliant la police et la justice, ils tentent d'accélérer l'enquête et de la clore au plus vite. Car Notre-Dame est aussi une entreprise qu'il faut faire tourner et une fermeture prolongée ne serait pas bonne pour les affaires. Partie intégrante de ces privilégiés qui disent la messe dans ce lieu majestueux, le père Kern est la révélation du livre. Affaibli par une maladie des os qui le ronge depuis l'enfance, le petit homme qui a consacré sa vie à l'église n'hésite pas à se lancer dans une enquête policière quand il s'agit de rétablir la vérité. Un personnage vraiment intéressant, un homme bon mais qui dévoile peu à peu ses faiblesses et ses zones d'ombre...
Pour ceux que la religion rebute et qui ne sont pas prêts à mettre leur pas dans ceux d'un prêtre, La Madone de Notre-Dame saura les convaincre de retourner à l'église. Car, qu'on se rassure, ce n'est pas un Da Vinci Code ou une énième histoire ésotérique où Dieu et le Diable s'affrontent sans fin. La foi y est certes évoquée mais c'est surtout l'occasion de découvrir les coulisses de Notre-Dame et de s'attacher à un prêtre au grand cœur. Un excellent moment de lecture !
Premier polar écrit par Alexis Ragougneau qui, bien qu'il ne bouscule pas le genre et reste assez prévisible dans son dénouement, se lit avec plaisir grâce à des personnages peu ordinaires : le père Kern, prêtre au physique atypique perclus par la maladie, une jeune magistrate dont le passé a été marqué par un évènement traumatisant, un détenu à perpétuité, un clochard d'origine polonaise et un flic franchement blasé et pas sympa...
Personnages aux abords un peu caricaturaux mais dont on devine qu'ils seront des héros récurrents, à l'instar de Notre-Dame de Paris devenant à la fois le lieu de l'intrigue (et on découvre par ailleurs les coulisses de cette machine infernale) et l'héroïne centrale.
C'est étonnamment le prêtre, maladroit et amateur mais finalement plus curieux que la police, qui prend la charge de cette enquête, palliant les défaillances d'un système judiciaire et policier quelque peu déshumanisé.
Un polar assez classique mais qui m'a donné envie de découvrir l'opus suivant Evangile pour un gueux. A suivre !
J'ai trouvé l'histoire plutôt bien construite et bien écrite. le découpage 1 chapitre = 1 jour m'a bien plu. Les personnages ont de vraies personnalités qui ne laissent pas indifférents. Et c'est d'ailleurs là, pour moi, le point faible de ce livre : j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec les personnages qui sont beaucoup trop "clichés" : le commandant de police irrespectueux (il m'a vraiment posé problème dans son comportement et son langage), une jeune fille habillée en petite tenue qui se rend dans une église, un jeune homme blond que l'on surnomme "l'ange blond" etc... Bref, cela a un peu gêné ma lecture mais heureusement, après un certain temps, j'ai quand même fini par m'attacher au Père Kern, personnage principal de ce polar.
En dehors de ça, l'histoire est plutôt bien ficelée, avec du suspense et des rebondissements. La cathédrale Notre-Dame de Paris offre un cadre agréable au déroulement de l'histoire.
Un petit livre qui, même si je ne l'ai pas trouvé parfait, se lit rapidement et me semble adapté pour tenir compagnie lors d'un déplacement ou sur la plage en été.
Premier volet des enquêtes du Père Kern, prêtre à Notre-Dame de Paris et aumônier de prison. Je l’avais déjà découvert en commençant par lire le second volet Evangile pour un gueux.
Dans cet opus, l’auteur met en place ses personnages, même si certaines de leur blessures ne nous seront expliquées que dans le second roman.
Révisez votre vocabulaire d’histoire de 5e afin de ne pas vous perdre entre déambulatoire, nef ou transept.
Des personnages haut en couleur, profondément humain.
Je ne manquerai pas de lire le troisième roman, quand il sortira…..
L’image que je retiendrai :
Celle des dessins de l’Ange Blond qui ornent sa chambre : la Vierge Marie sous toutes les coutures, absolument toutes.
http://alexmotamots.fr/?p=1879
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