"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l'objet d'une macabre mise en scène : sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des pétales de fleurs faisant penser à une offrande. La tête du défunt, quant à elle, demeure introuvable...Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ?Alors que l'enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d'une tueuse en série s'inspirant de la déesse Kali se matérialise alors...Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d'investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide, mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu'à l'antre de la tueuse...
Après avoir découverte la plume de l'autrice avec sa série Louise Caumont je m'attaque a sa première série mettant en avant son personnage d'Éloïse Bouquet.
Une enquête haletante avec cette inspectrice qui nous plonge dans la culture indienne avec l'hindouisme et du tantrisme. Âmes sensibles s'abstenir quelques trigger warning. Le lecteur s'immerge et visualise les scènes facilement. Un scénario oppressant, prenant avec de l'émotion. Le rythme est intense, fluide, les chapitres sont courts, pas de longueur ni répétition.
Suspense, Tension, Humour, Sensualité, Crime, Tueur en série, Serial Killer.
"Calcutta, c'est comme un gigantesque cœur gorgé de sang qui s'affole et cogne trop fort, dont les artères polluées et pullulant de monde pulsent au rythme d'une cacophonie assourdissante."
"Lorsqu'elle se glissa sous les draps et que ses mains pianotèrent sur les fermes abdominaux de ce corps qui l'attirait toujours autant, elle ne put s'empêcher de frissonner. Oui, elle faisait tout de même une belle salope."
"Une espèce de blanc-bec dégénéré, tellement défoncé à la marijuana qu'il affichait cet air stupide et bovin de druide mal inspiré qu'ont toujours les gros consommateurs de hasch."
J'ai adore ce livre
les personnages sont complexes, se croisent, se comoletent dans une enquete sur des meurtres où se mélent rituel et croyance.
J'atrive meme a prendre parti pour la tueuse tzllemrnt son histoire et la complexité de son personnage a quelque chose de touchant.
A lire absolument , c'ets une pepite qui se devore en peu de temps.
Foncez decouvrir cette autrice
À l’origine de la création du collectif des Louves du Polar, Céline Denjean est une Louve Majuscule qui sait créer des personnages hauts en couleur, écrire des dialogues taillés à la serpette toulousaine, et construire des intrigues riches, presqu’aussi fleuves que la Garonne. L’ensemble se déroule sans pour autant perdre le lecteur, qui verra se rejoindre les affluents de l’histoire dans une chorégraphie quasi naturelle.
La Fille de Kali est surtout l’occasion de découvrir Eloïse Bouquet, capitaine de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Toulouse, et personnage récurrent des romans Denjeanesques.
Promenés entre l’Inde, la Suisse et Toulouse, vous croiserez dans ces pages des crimes sans doute rituels, pour le moins en série, et une tueuse hors normes. Un voyage qui ne vous coûtera que si vous ne supportez pas les scènes de crime un peu saignantes ou les lignes de dialogues en filiation naturaliste, avec l’intention assumée de marquer la classe sociale, le niveau de langue ou la ruralité de chacun. Verdict, si vous n’avez aucune réserve sur ces deux derniers points, faites vous une fleur et abandonnez-vous dans les bras de la Fille de Kali (mais autant vous prévenir, le plaisir n’ira qu’avec un peu d’amour du risque … )
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l'objet d'une macabre mise en scène. Eloïse aidée d'un profileur va se mettre sur la route de cette psychopathe, elle n'est pas au bout de ses surprises.
La trame narrative de l'autrice m'a séduite, c'est noir, glauque mais le récit l'exigeait pour parler de cette tueuse atypique.
J'adore ces légendes sur les histoires des dieux et déesses, je connais très peu la civilisation indienne, mais je n'oublierais pas Kali de sitôt, elle est fascinante.
Et quelle originalité d'intégrer cette déesse dans une enquête, j'ai tellement aimé qu'on parle du tantrisme, que je connaissais un peu, juste survoler le sujet.
C'est documenté, haletant, on en prend plein les mirettes, et cette petite journaliste, quelle audace !
Des personnages forts et que des femmes, ça fait tellement du bien de lire un tel livre.
Et puis il y a aussi le thème "est ce qu'une mère peut haïr son enfant ?" on en parles un peu, mais c'est tellement intéressant, passionnant.
La construction est aussi peu commune, plusieurs investigations, mais surtout trois personnages se dirigent vers la même finalité.
J'ai frissonné avec eux, et puis on est emporté par l'action qui ne s'arrête pas, on est en apnée devant ce qu'on va vivre ces personnages.
La pugnacité d'Éloïse est admirable, on en redemande encore, c'est bien j'ai les autres tomes qui m'attendent.
Bon énormément de choses m'ont plus, c'est vraiment un gros coup de cœur que m'as offert cette lecture. Cela va être ma découverte de l'année, je vais suivre cette autrice qui écrit du noir comme j'aime.
Je suis contente d'avoir attendu ce premier tome pour débuter cette belle série qui je suis sûr va me donner encore avec les autres volets, des émotions et des sensations extra.
polar
Hé oui, comme d'habitude, je ne fais jamais rien dans l'ordre. J'ai commencé cette trilogie par le tome 2 puis le 3 pour enfin terminer par le 1er ... Absurde ! oui je sais mais bon je ne pouvais pas savoir au début que cette série allait tant me happer !!! Les tomes 2 et 3 : le cheptel et double amnésie ont été d'excellentes lectures que je ne suis pas prête d'oublier ! Mais le côté très rocambolesque de l'auteure m'a empêché de savourer pleinement ma lecture ... Alors ce tome 1 ? Ben ... waowww oui voilà je savais bien que je finirais par avoir un coup de coeur ! Tout est là ... ce côté rocambolesque aussi mais comme il ne touche qu'un seul personnage (la meurtrière) ça ne m'a pas fait lever les yeux au ciel !!! c'est rocambolesque mais c'est crédible !!! contrairement aux 2 autres ou faut qd même avoir de l'imagination hé ! Je conseille à tous cette trilogie mais petit conseil : commencer là dans l'ordre ... c'est mieux !
Comme souvent, je fais tout dans le mauvais ordre mais je n’ai pas pu résister à lire le premier opus de la trilogie de Céline Dejean. Vous pouvez retrouvez mes chroniques de « Le cheptel » et «Double amnésie ». Tout d’abord il y a le plaisir de retrouver la plume de l’auteur, stylée, énergique, drôle souvent malgré le contexte. L’art et la manière de raconter des choses horribles en nous rendant accro. Nous allons suivre trois personnages et trois pistes différentes qui vont nous amener à découvrir une sacrée tueuse en série voir le titre. Eloïse Bouquet est Capitaine de gendarmerie mène l’enquête. Amanda Kraft, journaliste tiens à tirer son épingle du jeu et enfin Danny Chang, détective privé va se rapprocher plus qu’il ne l’aurait souhaité du repaire de notre tueuse. Les femmes tueuse en série sont suffisamment rares pour que l’on se délecte quand on en rencontre une et celle-ci est particulièrement tordue. J’ai beaucoup aimé l’ingéniosité de ce thriller ou peut importe le chemin que l’on suit, il nous ramène pile là où se trouve la tueuse, c’est bien vu et ça a quelque chose de prenant. Plus j’en apprenais sur elle, mieux je la comprenais, les dérives du cerveau sont passionnants. C’est captivant et touchant à la fois de voir comment la vie et ses épreuves peuvent avoir un impact et des conséquences aussi désastreuses. On sent que l’auteur a fait un gros travail de recherche pour nous proposer une incursion en Inde, dès le départ, on suit une enfant qui vit avec sa mère prostituée dans un bordel. On est en immersion dans une culture aux saveurs épicées et une religion et des croyances si éloignées des nôtres. Mais c’est bien dans le Sud Oust que les meurtres auront lieu avec un petit crochet par la Suisse. Maintenant que je sais que ce roman était son tout premier, je ne peux que m’incliner devant un talent époustouflant. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/09/26/37659475.html
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