"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Blake fuyait la solitude, mais elle le rattrapait toujours, l'écrasait, l'étouffait. La seule façon de lutter, c'était de garder à tout jamais avec lui, en lui, les chairs de ses victimes... Deux flics, un tueur. Des corps horriblement torturés. Deux enquêteurs, le cannibale de Cleveland, une traque sans relâche... et vous. Vous et le diable. Plongez dans les secrets d'une âme criminelle dès le ventre de la mère. Dans la matrice du mal, tout au fond de l'enfer.
bonne découverte (je suis contente d'en avoir pris un autre de l'auteur lors de notre dernière rencontre à Sang d'encre.
le rythme est soutenu, et même si on entrevois la solution régulièrement, il y a toujours une petite chose qui nous fait douter.
les propos de B. MINIER "Noir. Brutal. Sans concession.Terrifiant" s'appliquent parfaitement.
Âmes sensibles s'abstenir ... pour les autres, foncez !
Une ambiance noire
Pour La compassion du diable, Fabio M. Mitchelli signe un thriller profondément noir. S’inspirant de la vie, du modus operandi de deux célèbres tueurs en série américains qui ont défrayé la chronique et fait couler beaucoup de sang pendant leurs parcours macabres. L’un est surnommé « Le cannibale de Milwaukee », Jeffrey Dahmer qui au cours de sa vie a assassiné 17 jeunes hommes. L’autre, la presse l’a nommé « L’étrangleur de Cleveland », Anthony Sowell a été reconnu coupable de 11 meurtres. Les surnoms parlent d’eux-mêmes, je vous épargne les détails macabres et vous invite à découvrir le récit fictionnel de Monsieur Mitchelli.
Une folie meurtrière qui fait froid dans le dos, vous glace le sang, l’auteur sait s’en servir à bon escient. Sans concession, Fabio Mitchelli ne nous épargne pas. Ames sensibles s’abstenir ! Ce n’est pas une remarque pour donner envie de découvrir cette traque contre le diable, c’est une belle mise en garde.
C’est dans une ambiance sombre, très sombre, se confondant avec le glauque et sous la plume très brutale que « Le cannibale de Cleveland » est né. Bienvenu dans un monde malsain, à la limite du morbide où le pire tueur joue un jeu macabre et nous ouvre malheureusement les portes d’un monde des plus barbares et trashs, celui du cannibalisme et de la nécrophilie entre autre. Vous voyez, ne prenez pas à la légère mon avertissement : âme sensible s’abstenir !
Un page tuner
Dans sa construction, La compassion du diable est un véritable page-turner. Tout d’abord l’auteur nous livre son histoire à travers des chapitres courts, donnant un certain rythme à l’histoire. Quant à l’alternance des points de vue, que cela soit celui de Blake dans son monde de folie et de noirceur, ou ceux des enquêteurs, les flashbacks incessants, accentuent ce rythme endiablé avec son lot de révélations, de rebondissement qui nous rend incapable de lâcher ce livre.
Personnellement j’aime beaucoup ce procédé. On est facilement happé à travers l’écriture de l’auteur dans l’esprit tortueux de notre tueur en série. J’ai adoré, littéralement dévoré la première partie de ce roman. Elle est finement bien menée, très intense. Quant à la seconde partie, elle m’a laissé une impression moins cohérente, plus « brouillonne », plus documentaire… Puis perdant en intensité sur la fin du roman… mais cela reste une bonne histoire.
La compassion du diable de Fabio M.Mitchelli est un roman incroyable, remarquable par la noirceur qui transpire de son histoire. Le tout est vraiment écrit d’une manière addictive, un style percutant qui ne pourra laisser insensible, à défaut d’avoir des personnages attachants.
Le titre en lui même est déjà très prometteur puisqu'il y a dans "La compassion du diable " un antagonisme certain annoncé et constaté dès les 1er mots !
Le diable adore les failles puisqu'il peut y créer .....les séismes !
On s'accroche à la lecture ,on a parfois la nausée ..et on se surprend éhontément à se demander "tiens c'est vrai ...quel goût ça a ..??" Tout en réalisant la pensée sordide qu'on viens d'avoir ....
De bout en bout Fabio M -Mitchelli tient son sujet et nous livre du noir "de chez noir " en créant un univers basé sur des faits réels et sur l'univers des serials -killers où la lumière ne se fait que dans les caves et les recoins sombres de l'âme humaine ,où les blessures de l'enfance mal cicatrisées ne servent qu'à appâter les monstres où l'empathie même minime peut nous coûter "chair" .....
Un premier polar qui percute et nous donne envie de lire le second qui nous propose ...une "belle" ballade en forêt (d'après les bruits de couloirs ) ....
Thriller glacial très addictif.
Le ton est incisif et le montage présent / flash- back nous tient en haleine jusqu' au bout.
J' aime la plume de cet auteur que j' avais déjà apprécié dans " une forêt obscure"
Un bon coup de coeur ❤
Cette fiction testimoniale de l'horreur, adroitement menée par Fabio M. Mitchelli, sorte de " sérial-killer inside", ne peut laisser indifférent...
Une écriture quasi organique, qui sonde les corps et les âmes, une alternance de points de vue, qui imprime le rythme de l'intrigue, quelque part entre " Au-delà du mal" et " Zodiac"...
Mais puisqu'il est ici question du diable, il faut se souvenir qu'il a l'habitude de se nicher dans les détails... Et c'est là que le bât blesse: la volonté de l'auteur de retarder la révélation de l'identité du tueur peut brouiller la compréhension de l'histoire... Des coïncidences un peu heureuses, une caractérisation des personnages too much, comme un catalogue des pathologies les plus déviantes...
Même si, pour ma part, l'aspect le plus dérangeant demeure cette justification génétique du mal, cette contamination in utéro, largement contestable sur le fond...
Je ne connaissais pas cet auteur avant de le découvrir grâce aux explorateurs du Polar : merci à lecteurs.com. Le thème m'a attirée, me rappelant un peu l'univers de Jean-Christophe Grangé, la critique de Bernard Minier a fortement attiré ma curiosité (j'aime énormément ce qu'il écrit), mais j'ai néanmoins été déçue. Je n'ai pas "accroché" au style utilisé par l'auteur: des chapitres très nombreux, chacun mentionnant un lieu et une date, me laissant une impression de trame très décousue. Cependant, l'intrigue mettant en scène un tueur violeur cannibale inspirée des actes perpétrés par le serial killer américain Jeffrey Dahmer, est intéressante. Il y a du suspense, je me suis pris au jeu de la recherche de l'identité du personnage appelé "le diable". Les personnages principaux sont des écorchés vifs qui traînent leur lot de malheurs les pénalisant dans leur existence où ils ne parviennent pas vraiment à se réaliser, sans vouloir accepter ce fait. Au cours de ma lecture, je me suis aussi demandé quelle pouvait bien être la place du mot "compassion" présent dans le titre car tout au long du déroulement de l'histoire, j'ai découvert un être diabolique ayant, semble-t-il, tout d'inhumain. La réponse arrive à la fin. Ouf!
Tout d'abord merci a Lecteurs.com pour les explorateurs du Polars. Voici donc mon avis sur ce livre .
Deux flics , un tueur ...
1963 - Une nuit dans l'Ohio... impulsive.
Suivront des corps, dans des barils en plastique.
1981 - Deux enquêteurs, hantés par leur passé.
Le cannibale de Cleveland... et vous.
Votre compassion... celle pour le diable.
J'ai entendu tellement de chose positif sur ce livre que je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel . Beh non encore une fois j'ai eu du mal à le finir ..
Je suis un peu décu de ce livre. Des chapitres trop courts qui n'ont pas su me transporter dans l'univers de l'auteur, des coïncidences trop évidentes pour moi, des personnesges sans âmes et des descriptions macabres qui ne m'attirent pas.
Bref vous l'avez compris je n'ai pas accroché a ce livre .
En préambule, l’auteur déclare s’être appuyé sur des faits divers qui se sont réellement déroulés aux Etats-Unis ; ainsi que sur les vies meurtrières de Jeffrey Dahmer et Anthony Sowell. Si comme moi vous ne savez rien d’eux, tant mieux, la surprise n’en sera que plus grande.
L’auteur nous offre une immersion dans la ville de Cleveland pendant les années 80, ébranlée par la découverte d’une série de meurtres.
Les deux enquêteurs, Freddy et Victoria ne sont pas clairs dès le début. Le mystère plane.
Une écriture efficace au service du suspens, même si l’auteur a un peu trop tendance à répéter que l’on suit le diable sans vraiment le faire sentir. Dommage.
Un auteur prometteur qui n’en est pas à son coup d’essai, son premier roman La verticale du fou avait connu un engouement de téléchargement.
Pour l’anecdote : un auteur né la même année que moi et dans la même ville, le monde est si petit.
L’image que je retiendrai :
Celle du baril dans l’appartement du coupable dans lequel se décompose les corps.
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/20/la-compassion-du-diable-fabio-m-mitchelli
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