"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Toute sa vie, Romain Gary s'est rêvé en homme de théâtre. Inspirée en partie de son roman Le Grand Vestiaire (1949), remaniée durant une trentaine d'années, La Bonne Moitié (1979) est pourtant l'une des deux seules pièces publiées de son vivant. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, quatre adolescents orphelins ont été recueillis par un vieil homme engagé dans la Résistance. Mais quand ces derniers découvrent que leur protecteur est aussi un traître ayant collaboré avec la Gestapo, ils se trouvent confrontés à un dilemme : doivent-ils dénoncer le vieil homme ou l'aider à s'enfuir ? Puisqu'il a oeuvré en partie pour la Résistance, sa «bonne moitié» peut-elle suffire à l'exonérer de la «mauvaise» ? Face à ses juges improvisés, l'accusé n'est pas seulement un individu appelé à rendre compte d'actes personnels, il est aussi le représentant de l'humanité tout entière, avec ce qu'elle comporte de foncièrement mauvais et d'inhumain.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !