"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
- Croyez-moi, il est possible de mener sa vie en disant tout. Une existence sans déni ? Sans angle mort ! s'écria la jeune femme.
- Vous n'avez donc aucun secret ?
- Si, des montagnes ! rétorqua-t-elle.
- Alors ?
- Mes secrets me construisent, mes angles morts me détruisent.
Puis elle ajouta avec jubilation : - A Noël, j'offrirai le plus beau des cadeux : ma vérité ! A ceux que j'aime, ma famille. C'est comme cela qu'il faut vivre ! Nous serons vieux plus tard.
- Joyeux Noël !
Alexandre Jardin rencontre Norma qui lui raconte l'histoire de sa famille bretonne, fantasque et qui vit dans le mensonge. Norma a décidé de prendre totalement le contrepied et de vivre dans la joie de la vérité, lorsqu'elle va révéler tous ces secrets, sa famille ne va pas l'accueillir avec une grande joie.
La première partie du roman raconte tous les travers, mensonges et secrets des membres de la famille de Norma, j'ai trouvé particulièrement long et lassant. Les personnages sont nombreux mais avec des secrets assez similaires ce qui fait que l'on s'y perd un peu malgré l'arbre généalogique proposé au tout début.
La seconde partie est plus légère et plus dynamique qui fait que j'ai réussi à terminer ce roman le sourire aux lèvres.
Une lecture en demi teinte malgré car j'ai quand même failli abandonner.
C’est une première lecture d’Alexandre Jardin pour moi. Le style d’écriture est très particulier, l’auteur prenant une place à part entière dans son récit.
Moi qui aime les histoires de famille, j’ai été plutôt servie ici! Même un peu trop d’ailleurs. Pas un seul protagoniste de l’histoire n’est épargné par de sombres secrets. Les pages se suivent et les révélations se succèdent. C’est toute une île bretonne qui se prête au jeu.
A chaque nouveau secret odieux révélé, une mort s’ensuit. C’est glauque, sarcastique. Jamais l’on ne s’ennuie.
La vérité est elle toujours bonne à dire? L’auteur en fait sa toile de fond.
Le personnage principal, Norma, est touchante, attachante, on ne peut que la suivre dans ses bonnes résolutions.
Lequel d’entre nous peut il s’enorgueillir de ne dire que la vérité tout au long de sa vie? En toute circonstance? Je serais curieuse d’en connaître la réponse…
Et vous l’aurez compris, je pense, aucune magie de Noël dans cette histoire, seulement son titre. Le rapport entre Noël et tous ses cachotiers me demanderez-vous? Et bien les langues se délient chaque année un 25 décembre…
Alexandre déballe et le déballage est violent ! Après Des gens très bien, voici Joyeux Noël, dans la continuité des vérités qui sont, parait-il, bonnes à dire.
Je voulais lire « Des gens très bien », mais le hasard a fait que c’est « Joyeux Noël » qui m’est d’abord tombé sous la main.
Dans le cadre pittoresque d’une île bretonne du coté de Sein et d’Ouessant, qu’il détaille avec force lignes inspirées de remous et de ressac, c’est Norma, la fille solaire de Félicien qui est à l’origine de l’histoire et du déballage familial. Considérant la face cachée de sa famille haute en couleur, elle décide de renoncer à la logique toxique des secrets car le gardien des secrets en devient vite prisonnier. Et donc, Joyeux Noël ! , c’est l’injonction que lance la grand-mère Gwen à sa famille au soir de Noël, après avoir déballé à chacun les horreurs qu’ils ont commises dans leur vie et soigneusement cachées à tout le monde : adultère, coucheries avec les allemands durant la guerre, violences, inceste… la liste n’est pas exhaustive . Ainsi l’ancêtre Nepomucène s’est-il éteint dans les bras d’un évèque, Félicien, crapule immonde et admirateur d’Hitler a financé le mur de l’Atlantique et spéculé sur les biens des juifs marseillais, Zinzin était un érotomane addictif, Hippolyte a battu sa femmes et violé ses deux filles, quant à Gwen elle-même…
Si je comprends parfaitement l’intention d’Alexandre Jardin d’en finir avec le mensonge et les faux-semblants qui ont empoisonné son histoire familiale et sa conscience, je ne vois pas bien l’intérêt d’en faire un roman improbable sur une famille de désaxés, quitte à décrédibiliser son propos. Un propos grave et dramatique qu’il traite sur un ton complètement loufoque, baroque, extravagant et fantasque, gageons qu’il ne peut pas s’en empêcher…
Et pour faire bonne mesure, Alexandre qui ne veut plus rien cacher publie en postface sa feuille d’impôts et autres vérités pas toujours faciles à assumer…
J’ai lu Bille-en-tête, Le Zèbre, Fanfan et le Petit Sauvage : on peut dire qu’Alexandre Jardin, s’il est à l’aube d’une nouvelle vie, est dans la continuité au point de vue de l’écriture. Utilisant la métaphore comme une mitraillette, baignant dans l’excès et le loufoque, je dois avouer que sa prose me lasse et m’agace.
Cela ne m’empêchera pas de lire Des gens très bien que j’espère d’une autre facture.
On ne voit pas où veut en venir l'histoire, dire toute la vérité rien que la vérité consiste à faire une liste des secrets d'une famille, et c'est assez inintéressant, pour dire la vérité.
alexandre jardin, je le suis depuis ses débuts, et en plus, suis bénévole a lire et faire lire, association nationale qu il a crée pour peermettre aux enfants de decouvrir des histoires. Son roman est la suite de des gens tres bien, qui avait connu un non succés, mais ici peut on dire toute la verité, rien que la vérité? Comme d habitude a jardin va au bout se son histoire personnelle pour le plaisir des lecteurs
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