A gagner, le livre-disque de Roé ou le livre "Chroniques" de Renaud dans notre liste de lecture autour de la musique
« Ce livre est le vaisseau spécial que j'ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d'amour aussi. Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n'ai rien eu à inventer. Si ce n'est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon coeur. » Mathias Malzieu
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Ophélie engage une #ConversationAvec Mathias Malzieu
Le teint blafard, le cœur qui s’accélère, le moindre effort qui coûte, une grosse fatigue générale…Des symptômes inquiétants certes mais quand on vit à cent à l’heure, qu’on est un boulimique du travail, qu’on a mille projets à la fois, c’est sans doute normal de connaître une baisse de régime. Pourtant, un jour de novembre 2013, Mathias Malzieu s’inquiète et va faire une prise de sang, histoire de se rassurer. Et quand le résultat tombe, c’est l’enfer qui s’ouvre sous ses pieds. Le verdict est sans appel : Aplasie médullaire idiopathique. Une maladie auto-immune qui attaque sa moelle osseuse qui engage son pronostic vital.
Pendant onze mois, le chanteur va lutter contre cette maladie potentiellement mortelle qui fait planer l’épée de ‘’Dame Oclès’’ au-dessus de sa tête. Onze mois d’une guerre sans merci, épaulé par sa compagne, ses amis (ceux qui sont restés), sa famille, ses médecins et sa formidable envie de vivre. Onze mois de douleur, de larmes, de traitements invasifs, d’espoirs déçus mais aussi onze mois d’amour, de projets, de musique, d’écriture. Onze mois racontés dans un journal intime, pour ne pas sombrer, pour garder une trace, pour mettre des mots sur la maladie.
Qu’on le connaisse ou pas, que l’on aime sa musique ou pas, on ne peut qu’être admiratif devant le courage de Mathias Malzieu qui ne baisse jamais les bras, se bat jusqu’au bout et trouve même assez d’énergie pour créer une boîte de production, écrire des chansons et alimenter son journal.
En ce qui concerne son style, c’est au choix aussi. Soit on aime sa poésie, son sens de la métaphore, soit on trouve cela un peu lourd, un peu surjoué, un peu maladroit. Car, il faut bien l’avouer, trop de poésie tue la poésie, trop de métaphore tue la métaphore.
Quoi qu’il en soit, Mathias est attachant, courageux et on est bien content qu’il s’en soit sorti. De là à lire un autre de ses livres…Non !
Le Journal d’un vampire en pyjama est une véritable hymne à la vie, une leçon qui vous remet les pieds sur Terre. Mathias Malzieu fait preuve d’une force sans faille, d’un moral d’acier. Admirative par cette capacité à rester drôle et poétique dans la plus triste des situations.
Le plus dur aura été pour moi toutes les descriptions des interventions qu’on lui faisait, rien que lire qu’on lui prenait vingt tubes lors d’une prise de sang me donnait la chair de poule !
Un mélange de compassion, de le voir guérir et en même temps j’étais véritablement oppressée par ces passages purement médicaux.
Loin d’être une morale, le Journal d’un vampire en pyjama nous rappelle que les petits bonheurs ne sont fait de rien : réjouissons-nous plutôt que nous lamenter sur des choses qui n’en valent pas la peine !
« Aujourd’hui j’assiste à ce prodige en direct : mon corps repousse ! Je me suis vu mourir, je me vois renaitre. Bientôt, je deviendrai un autre moi. Libre de tout recommencer. Cette idée pulvérise la mélancolie. » (page 223).
J’ai beaucoup de mal à noter cet ouvrage comparé aux autres, bien trop dur d’évaluer cette chose immensément grave qu’a vécu l’auteur, et la force de caractère et mentale dont il a fait preuve. Un héros.
On suit a travers ces pages et ces courts chapitres, le combat de Mathias Malzieu contre la mort. Mais son écriture poétique et joyeuse, ne donne pas du tout de sentiment de fatalisme, ni d'appitoiements sur son sort. Au contraire, on le lit avec bonheur, on le lit avec peps, on le lit avec courage et envie de se battre.
J'ai tout simplement adoré son écriture qui est puissante, pleine de vie, pleine d'envie.
On le referme en se disant que c'est incroyable, mais pourtant vrai, que le moral d'un malade est une de ses plus grosses armes contre la maladie.
Note : 9.5/10
http://mcchipie.over-blog.com/2020/05/journal-d-un-vampire-en-pyjama-mathias-malzieu.html
D'habitude les romans de Malzieu me font du bien, ils sont doux, oniriques.
J'ai commencé celui avec enthousiasme qui s'est petit à petit étiolé pour plusieurs raisons. L'histoire est bien triste, on découvre la maladie de Malzieu, son périple pour s'en sortir. Tout ça est conté dans un style auquel je me suis vite lassée. J'ai trouvé le récit long, limite ennuyeux vers la fin.
dommage !
Dans Le journal d'un vampire en pyjama, Mathias Malzieu raconte son combat contre une maladie rare, l'aplasie médullaire. Un dysfonctionnement de sa moëlle osseuse rend sa vie dépendante de transfusions sanguines régulières d'où le titre du livre. A un moment donné cela ne suffira plus et il devra passer par une opération tout aussi rare, la greffe de moëlle osseuse et l'isolement en chambre stérile pour de nombreux mois. Il va se battre de toutes ses forces avec une dose massive d'humour, beaucoup d'auto-dérision, sa musique, l'amour de ses proches, son skate-board chéri ( dès qu'il le peut c'est ce moyen de transport qu'il privilégie pour se rendre à l'hôpital, sinon il prend un taxi et cela lui vaut d'ailleurs une scène surréaliste avec un chauffeur dénué de toute compassion et humanité !) et l'espoir chevillé au corps. Cela donne un journal sans apitoiement ni complaisance avec même, je vous l'assure, une drôlerie irrésistible, une inventivité de tous les instants et une poésie fantasque qui en font un document incroyable comme si tout cela avait été vécu par un lutin facétieux, ce que je soupçonne Mathias d'être en réalité ! Un étonnant bonhomme qui a gardé sa fraîcheur d'enfant. Il s'était promis s'il s'en sortait d'aller visiter l'Islande en skate-board, ce qu'il a fait !!! Le récit de ce voyage atypique fait suite au journal du "vampire". Ne vous laissez pas impressionner par le contexte, ce bouquin est une admirable leçon de vie !
Ce récit autobiographique est plein de poésie et c'est ce qui fait sa force, en tout cas c'est cet aspect qui m'a le plus touché.
Le parcours médical retracé par l'auteur est éprouvant, même pour nous lecteurs, alors je n'ose imaginer pour lui.
Mais on se prend à sourire aux détours des mots choisis, des phrases pleines de poésie, des métaphores, des références musicales, cinématographiques ou autres.
C'est le premier titre de Mathias Malzieu que je lis mais j'ai maintenant hâte de découvrir toute cette poésie dans le cadre d'un roman !
Le journal tenu par Mathias Malzieu durant l'année où il a lutté contre la maladie du sang qui a altéré sa moelle osseuse. Un roman témoignage touchant écrit avec poésie et humour(oui c'est possible) sur le combat qu'il a mené contre la mort. Un merveilleux talent à jouer avec les mots et à faire passer du rire aux larmes.
Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dyonisos, découvre, alors qu’il est jeune, à l’apogée de sa carrière et plein de projets, qu’il est atteint d’une maladie potentiellement mortelle.
Ce livre n’est pas un roman mais une sorte de journal intime de ces quelques mois de combat qui l’amèneront à la guérison.
L’écriture est poétique, très métaphorique. Trop pour moi sans doute. L’humour et la légèreté feinte qui permettent de mettre à distance la maladie sont certainement indispensables à l’auteur pour être en capacité de raconter quelque chose de si intime que sa rencontre avec la mort, mais en tant que lectrice, je n’ai pas réussi à entrer dans le récit.
La narration est très factuelle, une suite d’évènements et les sentiments partagés sont essentiellement positifs. Il m’a manqué des émotions que l’auteur a pourtant certainement ressenties: la colère, l’abattement, etc… Même si je comprends parfaitement que la pudeur empêche de tout dire, je suis restée sur le bord de la route.
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