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Avec ce numéro, nous ne prétendons pas explorer tout le champ féministe du syndicalisme, tout le champ syndical du féminisme. En plus de vingt ans, les journées intersyndicales femmes y ont largement contribué. Cécile Gondard y revient.
Les femmes ont toujours travaillé, toujours lutté, toujours activement participé aux mouvements sociaux, politiques et syndicaux ; et les femmes ont régulièrement disparu des histoires retraçant tous ces moments. Sous des angles différents, Annick Coupé, Nara Cladera, Elisabeth Claude, Nicole Savey et Fanny Galot reviennent sur la dette du mouvement ouvrier vis-à-vis des femmes. La crise sanitaire et sociale liée au Covid-19 est l'occasion pour Corinne Mélis de dénoncer, et expliquer, cette invisibilité, organisée et à combattre. Elle montre également la nécessité de penser le croisement des oppressions et les débats, souvent difficiles, que cela sous-tend.
Le récent mouvement sur les retraites n'a-t-il pas démontré la nécessité de genrer nos cahiers revendicatifs, interroge Verveine Angeli. Murielle Guilbert traite de la mixité des listes électorales, tandis qu'Anne Bennot-Millant démontre que les statistiques à propos des violences conjugales fassent disparaître les femmes de plus de 70 ans.
L'auto-organisation est une priorité. Celle des femmes s'impose. Manel Ben Boubaker, Julie Ferrua, rappellent les premières concernées doivent pouvoir prendre toute leur place Le syndicalisme comme le féminisme ne connaissent pas de frontières. D'où les contributions de Cybèle David sur les femmes zapatistes, Leire Txakartegi sur une grève de femmes au Pays basque, Claude Lambrechts à propos du 8 mars en Belgique, Cybèle David et Camille Saugon sur un collectif de femmes à Rome. Gaëlle Differ et Lazritia Zenevitch rappellent que le droit à l'avortement, libre et gratuit, demeure un combat, ici et ailleurs. De même, pour l'action syndicale contre les violences sexuelles et sexistes, dont nous parlent Cécile Gondard, Murielle Guilbert, Corinne Mélis et Odile Binet Enfin, à travers le film Ni les femmes Ni la terre, Lucie Assemat aborde l'écoféminisme, tandis qu'avec Cantomos sin medio, Mylène Colombani nous invite à réfléchir sur un syndicalisme qui doit être culturel.
Vingt et une femmes, dont dix-huit syndicalistes, ont contribué à ce numéro. Le féminisme n'est pas l'affaire que des femmes, loin de là. Notamment, il doit interpeller l'ensemble des syndicalistes. Mais qui peut mieux en parler que des femmes syndicalistes ?
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