"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'amour de l'art justifie-t-il les crimes les plus odieux ?
Le cadavre d'un riche collectionneur d'art parisien a e´te´ jete´ en pa^ture aux cochons dans une ferme pre`s de Paris. Le commandant Fre´de´ric Vicaux de la brigade criminelle a du pain sur la planche. Ou pluto^t des ventres de porcs sur la table de dissection. Fini les vacances ! Alors qu'il tente de trouver de l'aide aupre`s de son ex-compagne, spe´cialiste en histoire de l'art, l'enque^te va prendre une tournure ine´dite.
Dans quelles affaires sordides la victime a-t-elle trempe´ pour e^tre aussi sauvagement assassine´e ? Sa fortune cacherait-elle des secrets honteux ? Et sa collection de tableaux fauves, des Matisse, des Vlaminck, des Dufy tous plus pre´cieux les uns que les autres, est-elle vraiment authentique ?
De galeristes ve´reux en experts corrompus, le commandant Vicaux va plonger dans un milieu de l'art insoupc¸onne´, loin de la lumie`re et du succe`s qui aure´olent les grands mai^tres du fauvisme.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de commencer ma lecture. Eric Mercier est historien de l’art et c’est tout naturellement que son polar se déroule dans cet univers.
Le commandant Vicaux, que l’on accompagne à la première personne, se retrouve aux prises avec une affaire liée à des toiles de grands peintres. Durant ses investigations, il nous fait déambuler chez les collectionneurs et dans les galeries. L’auteur nous ouvre les portes d’un monde que l’on n’appréhende pas forcément. Pour se faire, il reste à notre portée, sans jamais essayer de nous impressionner. Il vulgarise ses connaissances afin que l’on ne se sente jamais exclu du jeu.
Au fil de l’aventure, les secrets du passé remontent à la surface. Jouant sur l’incertitude inhérente à l’expertise de l’authenticité des œuvres, l’enquête vacille en deux intrigues. L’opacité du monde de l’art et le mystère autour de l’origine des personnages, contrarient le bon déroulement des recherches. A chaque nouvelle révélation, les pistes se multiplient. Plus on avance dans le scénario, plus la résolution semble s’éloigner.
L’auteur a rendu une histoire à première vue élitiste facile d’accès. Il nous a concocté un polar bien mené dans lequel on ne s’ennuie jamais. Même si le récit tourne un peu en rond au centre du livre, les thèmes abordés méritent qu’on s’y intéresse. Eric Mercier nous livre un roman policier de bonne facture qui a surtout le mérite d’introduire le lecteur dans un univers culturel, dont il ignorait les coulisses. Pour ma part, j’ai gardé Internet à portée de main durant ma lecture, afin de compléter mes connaissances sur les informations délivrées. Instructif et agréable, « Fauves » remplit parfaitement sa fonction. Dorénavant, je suivrai avec attention les prochaines productions de cet écrivain érudit et reprendrai avec joie les pinceaux pour une nouvelle aventure.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/08/18/679-eric-mercier-fauves/
En voilà un polar passionnant ! L’art a toujours fait partie de mes centres d’intérêt, aussi la fermeture des musées et autres lieux de culture me pèse énormément… C’est d’ailleurs ce qui m’a motivée à proposer ce thème ! Pour autant je ne m’y connais pas tant, et c’est avec plaisir que je me suis laissée happer par cette intrigue comme on admire une œuvre d’art. L’auteur nous propose une intrigue tout à la fois intéressante et enrichissante, mais aussi prenante et captivante, car particulièrement bien pensée et rondement menée. Ajoutons à cela des personnages fort bien campés, des enquêteurs que l’on suit donc avec intérêt, le tout servi par une plume fluide et soigné, efficace et attrayante… Bon moment de lecture assuré !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/03/le-club-de-lecture-virtuel-vous-accompagne-avec-larrivee-du-printemps.html)
LE coprs d un homme a ete dévorée par deux porcs affamés dans une ferme pédagogique, sordide, le fait divers lance le commandant frederic vicaux sur la piste surprise d un trafic d oeuvres d art
la victime menait grand train de vie , vendait des tableauix de grande valeur
le policier enquete au sein des marchand , galeristes et autres amateurs mondains sur les traces de chef d eouvres de peintres fauves matisse, vlaminck
eric mercier, docteur en histoire de l art nous emmene dans le milieu fermé des traqueurs de faussaires, Un polar accessible et haletant, pas trop noir , dans lequel on est embarqué par l intrigue tout autant que la decouverte d un univers élitiste mais fascinant
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