Petit budget, petit format… mais grandes émotions littéraires pour les vacances !
La vie n'a pas toujours été si rude pour Mvelo et Zola. Autrefois, Zola était championne de course à pied dans son école, et promise à un bel avenir. Jusqu'au jour où elle est tombée enceinte et où son père l'a reniée, l'exilant chez sa tante qui tient le bar clandestin du township où Mvelo a grandi...
Lorsque sa mère, la « malade en trois lettres », succombe au VIH, Mvelo part en quête de ses origines. Simplement armée de sa résilience et d'un féroce instinct de survie, la jeune fille va devoir affronter un monde ravagé par l'apartheid qui laisse bien peu de chances à son genre et à sa condition.
Petit budget, petit format… mais grandes émotions littéraires pour les vacances !
Ce roman fait partie des 10 poches coups de cœur des lecteurs et on comprend pourquoi. C'est une belle découverte, pour moi, qui n'aurait pas eu lieu sans la liste des choix de lecteurs.com, merci.
Cette histoire de femmes qui luttent pour la survie, pour la liberté en Amérique du Sud, pays où vivre paraît si difficile est tout simplement prenante. On s'attache à ces femmes sur lesquels le sort s'acharne. Une vie pourtant pleine de promesses bascule vers la pauvreté, puis le bidonville, la faim, le viol, la promiscuité, la maladie, l'horreur et la mort.
Mais l'espoir est là qui veille. Le combat ne sera pas vain et va aboutir à la résilience, la joie, l'amour et la sagesse acquise si durement.
Zola et Mvelo sont fortes et belles dans leur histoire et vont se libérer de l'acharnement qui s'abat sur elles. Zola par la sagesse et Mvelo par la résilience.
Beau roman qui montre que l'espoir doit toujours rester présent face à l'épreuve.
Bonjour, ce roman me bouleverse ...Que d'obstacles pour Mvelo et Zola pour survivre, la vie est très difficile, dureté pour les pauvres, les isolés, les femmes. Ces gens vivent dans des bidonvilles, cherchent de quoi manger dans les poubelles....La maladie de Zola les plongent dans cette misère et cette galère.....Pourtant, ce livre nous adresse un fort message d'espoir et une volonté de vivre malgré tout...
J'ai apprécié ce texte et je le ferai découvrir....
Enragé contre la mort de la lumière m'a permis de sortir de ma zone de confort niveau lecture. Moi qui lis beaucoup de polar et roman policier, ici il n'en est absolument pas question.
Avec ce roman on baigne dans le monde de l’Afrique noir, au coeur des bidonvilles, On est dans la période ségrégationniste et dans l'apartheid.
L'auteur nous décris vraiment ce qu'est ce monde et comment vivent les femmes. On suit la vie de Mvelo, qui est une petite fille joyeuse mais qui va passer par beaucoup d’étapes dures : Pauvreté, maladie, agression, malnutrition, trahison, lâcheté, saleté.
Un bon roman, qui est à lui seul une grande leçon de vie
Enragé contre la mort de la lumière est un roman social qui nous plonge dans la vie de filles et de femmes noires sud africaines particulièrement déshéritées.Nous faisons connaissance avec Zola et avec Mvelo sa fille qui se battent quotidiennement pour leur survie dans un bidonville.Elles ont vécu du temps de Sipho , avocat, des jours meilleurs. Sipho vient de mourir du sida.Zola est atteinte de la maladie à « trois lettres » VIH également, elle sait sa fin proche , elle a compris que Mvelo est enceinte.Mvelio a été violee par le pasteur supposé la protéger.L’intérêt du récit est de dérouler la maltraitance faite aux filles et aux femmes, la violence , le viol sont omniprésents. Les personnages dans un univers très instable ont une force de résilience extraordinaire.On regrettera une fin de type conte de fées alors que l’histoire est par ailleurs réaliste et crédible,
Quel livre lumineux malgré des destins chaotiques et brisés.
Mvelo est une petite fille joyeuse qui s'attache au gens mais qui va devoir affronter de nombreuses épreuves.
Pauvreté, maladie, agression, malnutrition, trahison, lâcheté, saleté et va petit-à-petit perdre son innocence.
Mais sur sa route, il y a aussi une mère aimante, un beau-père qui saura lui donner de l'affection, une avocate féministe qui lui montrera le chemin, une grande tante accueillante, un vagabond solidaire, un couple bienveillant et altruiste et les autres.
Les personnages sont attachants avec des femmes fortes et résilientes.
Le rythme est fluide, l'écriture simple et élégante.
Ce premier roman de l'auteure est beau, intelligent et bouleversant.
Un prix des libraires encore largement mérité.
Merci à lecteurs.com et aux éditions 10/18 pour la découverte de cette pépite.
Histoire de femmes dans l’Afrique du Sud pauvre et ségrégationniste, « Enrage contre la mort de la lumière » nous entraine dans les bidonvilles de Mkhumbane.
On fait connaissance avec Mvelo, adolescente que sa mère Zola élève seule dans un bidonville ; Il y a bien eu Sipho l’avocat, amoureux de Zola, il s’est occupé de Mvelo comme si c’était sa fille. Oui mais voilà, le destin, tragique rattrape les deux femmes. Zola apprend sa contamination au VIH tandis que sa fille se retrouve enceinte suite à un viol. Malgré les vicissitudes de la vie, elles gardent la rage de survivre dans des conditions précaires. Il ne fait pas bon être une femme noire et pauvre dans cette Afrique du Sud où règne l’apartheid.
On croise tout au long de ce roman plusieurs figures féminines dont celle de Nonceba, Fille d’une amérindienne et d’un blanc, elle est écartelée entre la culture afro-américaine et la culture africaine. Où se trouvent ses racines ? Avocate de la cause noire, son destin va se trouver intimement mêlé à celui de Mvelo.
Les personnages sont nombreux dans cette saga sociale et féministe, et l’on s’y perd parfois quand l’auteur nous raconte par le menu l’histoire de chacun, provocant des longueurs au détriment de l’action. On a envie de savoir comment survivre dans un township, comment combattent ces femmes maltraitées qui doivent élever seules leurs enfants. On aimerait que les questions de l’apartheid, de la domination patriarcales et du combat de militants abolitionnistes soient davantage développées tout au long de ce récit qui sombre trop souvent dans le sentimentalisme. L’effort est louable mais j’ai eu l’impression que l’auteure, obnubilée par ses personnages et leurs relations compliquées, est passée un peu vite sur des sujets sociétaux importants comme les ravages du sida ou encore l’extrême pauvreté et l’absence d’éducation chez ces jeunes filles vulnérables face aux prédateurs sexuels.
Je n’ai pas accroché au style, assez convenu, qui trahit souvent l’effort.
Je reste sur ma faim, dommage car l’histoire m’avait attirée.
Je remercie les éditions 10/18 et Lecteur.com pour cette lecture
Une merveilleuse découverte !
Zola a un jour été une jeune fille au destin radieux, mais rapidement elle a joué de malchances.
Le lecteur découvre son évolution, au sein d'une société qui échappe tout doucement à l'apartheid, mais demeure une société ségréguée.
La raison d'être de Zola n'est autre que sa fille Mvelo, qui fait preuve d'une grande force de vie face aux épreuves qu'elle affronte avec et pour sa mère.
L'auteur décrit avec force la société sud-africaine, ainsi que la vie dans les townships d'Afrique du Sud. Malgré la dureté de la vie quotidienne, l'auteur livre aux lecteurs un récit lumineux, dans lequel la vie gagne.
Un récit à découvrir absolument !
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