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D'une enquête ethnographique dans un vaste ensemble de logements à Buenos Aires, où l'auteure s'est immergée pendant deux années, résulte une analyse exceptionnelle de ce que peut être une économie de la légalité mise en oeuvre par une population pauvre. Dans leurs requêtes aux autorités, au front des guichets sociaux et dans leurs réseaux de parenté et de voisinage, cette pauvreté urbaine mobilise en effet des règles singulières prenant force de droit.
À qui appartient le droit ? est ainsi à la fois un récit qui nous émeut par son humanité et un travail d'interprétation qui nous impressionne par sa valeur et son originalité.
L'économie de la légalité ne se résume pas aux contraintes publiques qui s'imposent aux pauvres. Ceux-ci sont ici les acteurs du droit, acteurs d'un droit « d'en bas » dont l'auteure dévoile toute la richesse et la complexité. Emilia Schijman ouvre ainsi dans cet ouvrage des perspectives de réflexion superbement novatrices, non seulement pour tout travail de connaissance sur le droit mais aussi, bien au-delà, en relation avec la place que la pratique du droit peut occuper dans le traitement de la question démocratique.
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