80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À la fin de l'été, je passais chaque jour devant l'église des Carmes, à Paris. Un matin, j'y suis entré.
En ces mêmes lieux, le dimanche 2 septembre 1792, cent soixante prisonniers entassés là depuis trois semaines ont trouvé la mort dans le jardin attenant. On appelle cet épisode les « Massacres de Septembre ».
Ces hommes ont leur nom sur un mur de l'église. Sans crier gare, pendant que j'explorais les tableaux, voilà qu'ils se tenaient dans mon dos. Assis, allongés, à genoux, ils attendaient ; je retenais mon souffle.
Tout a commencé avec l'émotion de ce jour. Soudain, en plein Paris, l'Histoire n'apparaissait plus comme une chose faite, mais elle cherchait à nouveau son chemin, dans l'indécision du présent, le tremblé de l'heure.
J'ai voulu redonner vie à l'un de ces noms.
Voici l'histoire du jeune abbé Gabriel Fougère, assassiné à 20 ans pour avoir préféré Dieu.
Connu comme auteur de nouvelles et d'essais, dont le dernier, paru en 2017, a été consacré à Guernica, Christophe Langlois signe, avec Dieu en automne, son premier roman.
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