Découvrez les lectures de vos libraires préférés, cette semaine François-Marie nous présente ses derniers coups de coeur.
Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida lzzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. La recherche de sa fille la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son coeur. Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse, chacun éprouvant sa liberté d'exister.
Véronique Ovaldé continue d’explorer la confrontation riche-pauvre, enfant-parents, certaines fois avec beaucoup de dérision. « Vida se lève de la table durant la soirée et, en passant dans le couloir, elle aperçoit son reflet dans le miroir. Ce qui lui crée un léger choc. Elle se sent ridicule dans ses voiles verts, on dirait une Grace Kelly inconsolable, l'une de ces femmes qui boivent trop de gin tonic dans les films brésiliens des années soixante. »
Un roman à déguster, très ovaldien. L’enquête policière n’est là qu’un support pour parler des liens unissant tous ces êtres, du courage qu’il faut pour changer sa vie et en devenir acteur. Ces vies d’oiseaux sur les branches des arbres, ou genre coucous dans les maisons des autres puis, bâtisseur de son propre nid.
Oui, vraiment, un second livre de Véronique Ovaldé que j’ai beaucoup apprécié. Le premier était Ce que je sais de Vera Candida. Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin….
Un pays imaginaire ressemblant à l’Amérique du Sud, des personnages en demi-teintes, une ambiance étrange, un rythme lent….. Bien qu’il n’y ait pas vraiment d’intrigue, c’est une lecture agréable, même si je suis toujours restée un peu extérieure.
Vida s'ennuie dans sa grande maison de Villanueva. Au point qu'il lui "semble être bien vivante dans (sa) tombe". De retour de vacances, elle et son riche mari Gustavo ont retrouvé leur maison "visitée". Pas vraiment cambriolée, puisqu'il ne manque rien mais on y a habité pendant leur absence. C'est l'inspecteur Taibo qui est chargé de l'enquête sur ces squatteurs qui occupent les riches maisons vides et repartent sans rien voler... cette enquête ne fait pourtant pas de ce livre un roman policier car il n'y a pas de suspense. On devine rapidement qui sont ces "occupants éphémères".
L'intrigue d'ailleurs est mince : Vida, qui s'ennuie dans sa maison avec Gustavo, son riche mari. Elle l'aime toujours, pourtant, mais elle est mélancolique. Vida vient d'Irigoy, une ville pauvre du centre du pays, Gustavo est riche. Ils ont une fille, Paloma, qui s'est enfui avec son amant Adolfo, la mère et la fille ne se sont plus vues depuis longtemps. Et l'inspecteur Taibo, quitté par sa femme, tombe amoureux de Vida.
On regrette à certains instants du livre ce manque d'une intrigue plus élaborée, plus aboutie, plus captivante. Mais les regrets sont bien vite balayés par le style ondoyant et scintillant de Véronique Ovaldé. Peu importe la légèreté de l'intrigue, là n'est pas l'essentiel dans ses romans. L'essentiel, ce sont bien plutôt les mots, les phrases, qui composent un tableau à la fois doux et coloré de cette Amérique du Sud ré-inventée par l'auteure à chaque livre, dans une atmosphère mélancolique et évanescente qui envahit peu à peu le lecteur...
Les mots s'envolent et voyagent au gré des images qu'ils inspirent. Des portraits tout en nuances de personnages mélancoliques, avec leurs forces et leurs faiblesses, qui, pour fuir leurs regrets et leurs peurs, partent, à la recherche de nouveaux horizons...Car "pour vivre, il faut partir". Pour aimer aussi, il faut partir, prendre son envol...
C'est ce que la plume créative, gracieuse et poétique de Véronique Ovaldé nous offre avec tout son talent de conteuse dans un ouvrage où une fois encore les mots et les images voguent au fil des pages et nous emportent dans un univers fabuleux et onirique...
La façon d'écrire et l'histoire sont innovantes, intéressantes.
Un livre sans "aspérité",parfois traînant un peu en longueur,mais agréable à lire!
"Adolfo attend Paloma dans leur chambre,allongé sur le lit,et Paloma non plus n'a pas acheté un toaster et cela n'a aucune importance,elle désire que deux choses:le regard vert jaune marécage de son amant qui va lui sourire quand elle entrera dans la chambre,et ses mains si imaginatives sur son corps."
Dans des chapitres très courts, l'histoire se déroule dans une sorte de langueur douceâtre. le lecteur se laisse bercer par les aléas de la vie dont chacun des protagonistes s'accommode ironiquement. L'écriture est subtile, les personnages sont réalistes, après il faut juste s'habituer au rythme lancinant qu'impose l'auteur !
http://ma-bouquinerie.blogspot.com/2011/11/des-vies-doiseaux-veronique-ovalde.html
Dés sa sortie, lors de la rentrée littéraire de septembre qui nous a bombardée de titres plus attrayants les uns que les autres, je me suis précipitée sur le nouveau livre de Véronique Olvadé. En effet, j'avais la nostalgie de cette ambiance si particulière, qu'elle avait su installer dans son premier roman "Ce que je sais de Véra Candida".
Pour l'ambiance rien à dire, l'exotisme était au rendez-vous, la chaleur des pays sud américains nimbait chaque page.
Par contre, j'ai été un peu déçue par l'histoire, par ces liens familiaux qui se délient ainsi que par cette recherche inconsidérée de la marginalité portée aux nues ! Par ailleurs les personnages ne m'ont pas séduite car, sans doute, trop éloignés des idées que je me fais de la parentalité et des relations inter générationnelles .
Dommage pour cette fois, rendez-vous dans un an pour un autre récit, qui, j'espère, sera plus proche de mes goûts et de mes attentes!
Ce roman doux aux couleurs pastel nous berce, les jolies phrases rythment le destin de personnages qui nous deviennent très proches. Un ensemble apaisant.
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