"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.Sandrine Collette narre avec une maîtrise étonnante un huis clos étouffant. Elle a su, avec une sensibilité rare, par touches, brosser l'escalade de la terreur, l'imagination sans cesse renouvelée des humiliations [...]. Roger Martin, L'Humanité.
C’est un livre de Sandrine Collette que je n’avais jamais lu, sans doute un de ses tout premiers. Et quel livre, quel récit ! Une espèce de récit coup de poing, différent des ouvrages de cette auteure que j’ai déjà beaucoup aimés
On plonge avec ce pauvre personnage au cœur de l’horreur (lui qui se remet à peine de son séjour en prison !)
Et ce qui nous émeut encore plus est de savoir que de telles situations ont existé, existent encore.
Comme dans les autres livres de Sandrine Collette la nature est présente, la forêt, magnifique mais indifférente au malheur de l’homme
Un livre que l’on ne peut pas lâcher !
Après dix-neuf mois passés dans le huis clos violent de la prison, Théo Béranger n’a qu’une envie : s’enterrer au calme, loin de l’enfer des autres, avant, peut-être, d’aller rejoindre sa femme, un jour. Réfugié dans un coin perdu de moyenne montagne couverte d’une forêt sombre, il tombe entre les griffes d’une femme et de ses deux frères déments, qui le séquestrent et le réduisent en esclavage dans des conditions inhumaines. Parviendra-t-il à leur échapper, ou rejoindra-t-il ses prédécesseurs, quelques pieds sous terre ?
Premier roman de Sandrine Collette, et déjà, se dessinent les obsessions, qui, encore et toujours, ne cessent de parcourir son œuvre, à la croisée de l’humanité et de la bestialité. Si le début fourvoie notre peur en la focalisant contre Théo, homme violent, repris de justice et introduit dans le récit par les mots peu flatteurs d’un médecin psychiatre abasourdi, l’on réalise bientôt que, derrière le salaud décrit par les experts, se cache un homme placé sans recours sur les raccourcis tracés vers le malheur par la maltraitance et la brutalité subies dès l’enfance. Aussi terribles que ses actes puissent paraître, c’est le contraste avec encore plus noir que lui qui va finalement nous le rendre à nouveau humain - lui que ses bourreaux ont réduit à la condition d’animal domestique -, tout en posant de plus belle la troublante question de ce qui transforme un jour un homme en bête sauvage, sans plus de raison, de coeur, ni de sens moral.
Car, monstres déséquilibrés et dangereux, les frères et la sœur Mignon nous emmènent en même temps que Théo au plus inimaginable de l’abjection et de la sauvagerie, dans ce qui ne peut plus paraître que le tréfonds d’une folie pure où s’est dissoute toute trace d’humanité. Chacun pourra librement imaginer la somme d’horreur vécue qu’il aura fallu emmagasiner chez ces êtres pour les réduire à une telle démence, à moins qu’elle ne soit simplement le fruit d’une consanguinité suggérée par les mœurs du trio, sur ce versant enclavé et arriéré de montagne.
Comme elle sait si bien le faire, Sandrine Collette happe son lecteur dans un récit addictif, aussi noir qu’efficace, qui pourrait écoeurer de tant d’abjecte violence s’il ne posait déjà avec acuité la question, qui hante l’auteur de livre en livre, de « la frontière entre l’humanité et l’animalité ».
Un très bon roman de suspense.
Théo sort de prison, il n'y a que de la violence en lui, pas de remord pour le crime qu'il a commis.
Il fait une erreur ; au lieu de rejoindre directement sa compagne, il a besoin d'une pause, de solitude et part faire des randonnées seul, de longues heures dans la forêt.
Il se fait capturer comme un animal et va être traité plusieurs mois (années ?) comme un esclave.
Va t-il s'en sortir ? Est-il seul dans cet enfer ? Va t-il trouver des ressources en lui pour affronter cette folie ?
Voici l'intrigue de ce thriller et Sandrine Collette adopte un style parfait pour faire monter l'angoisse et nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
Terrifiant.... et crédible à souhait.
Ce livre est depuis bien longtemps dans ma PAL. Depuis que j'ai croisé Sandrine Collette à Quai du polar à Lyon et qu'une personne "total addict" m'ait vanté ses talents d'auteur.
Théo, à sa sortie de prison, éprouve l'envie de fuir pour mieux se retrouver. Au fin fond de la campagne il s'arrête dans une chambre d'hôte. Un jour il part en randonnée, il ne reviendra pas. Pendant des mois il sera l'esclave de deux frères. Témoin involontaire de leurs divergences il essaiera d’en tirer parti.
Une descente aux enfers difficilement croyable l'attend. Il se dit qu'il doit résister, tous les moyens sont bons. Il se dit qu'il doit éviter que la violence de ses geôliers ne lui tombe dessus inutilement, là aussi toutes les ruses sont bonnes. Arrivera-t-il à sortir de cette cave ? à s’en sortir psychologiquement ? pour le savoir suivez-le sur un sentier de randonnée et découvrez la puissance de narration de Sandrine Collette.
Au-delà du récit on se pose forcément diverses questions. Comment des êtres humains peuvent-ils être aussi vils ? comment un être humain peut-il supporter tout ça ? comment en vient-il à éprouver quelques sentiments pour ses geôliers ?
Sandrine Collette a l'art de mettre le lecteur en situation. Très vite lorsque la vie de Théo bascule on s'identifie à lui. On aimerait intervenir, l’aider.
L’écriture est précise, quasi chirurgicale. Les descriptions sont parfois anxiogènes et du coup on aimerait parfois moins de détails parce que ça fait peur… En tout cas on est vite « accro », et on est fasciné par l’emprise de l’homme sur l’homme. Si vous ne connaissez pas Sandrine Collette, amateurs de thriller, laissez-vous tenter.
Terrifiant mais terriblement bien, et admirablement écrit.
Un vrai cauchemar, dont il est impossible de lever le bout du nez...
J'ai juste un peu de mal à classer ce livre dans policier... plutôt thriller pour moi.
Vous n'irez plus jamais vous promener seul en forêt...
Des noeuds d’acier, roman noir, roman d’horreur même, n’ayons pas peur des mots !
L’auteure nous entraine dans une véritable descente aux enfers, qui donne au lecteur au fil des pages des sueurs froides et le coeur qui palpite – je me rappelle avoir eu du mal à faire redescendre ma tension suite à la lecture d’une seule traite de ce roman, il fallait que je sache le sort que les deux frères réservaient au « chien ».
Ces deux frères, bien qu’unis dans cet asservissement et les tortures physiques et mentales qu’ils imposent, sont totalement différents. Leur cruauté est redoutable, l’auteure arrive à nous faire partager et ressentir la peur, le désespoir, les douleurs de Théo enfermé dans sa cave. On se projette, et les rebondissements sont autant de coups reçus en plein coeur.
Bravo ! Bravo Sandrine Collette pour ce roman si glauque. Mais il faut être clair : vous risquez de ne plus oser vous aventurer sur les chemins forestiers pendant quelques temps après cette lecture, car, après tout, on ne sait jamais ce qui nous attend au hasard d’un chemin !
A déconseiller aux âmes sensibles !
Un livre très très dur a lire on ne peu pas imaginer que sa peu arriver et pourtant une histoire bien réelle mais il ai très très bien bravo a l auteur
Un thriller mené par une plume de maitre ! Pas question d'en dévoiler le contenu un seul conseil Lisez le !
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