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Le vivant, la nature, l'eau, l'air, la lumière, le feu, quelles percep-tions avons-nous de notre environnement, quel est notre rapport au monde sensible ? Tout est métamorphoses, impermanence. La photographe américaine Terri Weifenbach observe avec acuité les changements perpétuels d'une nature que bien souvent nous négligeons : son objectif capte les infimes variations de lumière, d'humidité, de touffeur. Les nuages s'épaississent, se teintent de nuances mordorées, le monde végétal bruisse, chargé d'humidité, la présence animale se révèle au creux d'un bois : la nature chez Terri Weifenbach se perçoit à la dérobée. Réalisées dans la forêt de Fontainebleau, au jardin du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, au Japon dans les parcs de Nara et de Mishima, dans les Rocheuses et vastes plaines du Montana et du Wyoming ou encore dans les marais salants de Saint-Catherine Island, en Géorgie, ses images donnent à voir une nature immanente, qui laisse percer ses mystères à condition de l'approcher avec attention et curiosité. Le geste photographique se fait perception.
Titulaire d'une bourse de recherche, qui lui a ouvert les portes du prestigieux laboratoire américain de l'ARM (Atmospheric Radiation Measurement Research) où l'on mesure les particules présentes dans l'air, la dimension des nuages, les fractions de ciel couvertes de cirrus, la hauteur du plafond nuageux, le rayonnement solaire à la surface de la Terre ou encore la densité des pluies, Terri Weifenbach oeuvre en contrepoint aux instruments scientifiques qui mesurent l'immatériel. Ses images nous immergent dans une nature fragile et mystérieuse, où seule l'expérience sensorielle et notre perception visuelle et intuitive nous donnent accès au réel.
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