Nous l'avons découvert avec "Une bouche sans personne", Gilles Marchand revient avec "Un funambule dans le sable" éditions Aux Forges de Vulcain
Ce roman est un chant d'amour à cette «troisième dimension» de l'homme et de la femme : le couple. L'union de Yannick et Michel est rompue par un destin inéluctable. Mais un désespoir d'amour qui désespérerait de l'amour est pour eux une contradiction qu'ils ne peuvent admettre. Il faut donc triompher de la mort. Yannick dit à Michel : «Je vais disparaître, mais je veux rester femme. Je te serai une autre. Va vers elle. Va à la rencontre d'une autre patrie féminine. La plus cruelle façon de m'oublier, ce serait de ne plus aimer.» Et c'est ainsi qu'apparaît Lydia et que se reformera, dans une célébration passionnée, au-delà de l'éphémère, la patrie du couple, où «tout ce qui est féminin est homme, tout ce qui est masculin est femme».
Nous l'avons découvert avec "Une bouche sans personne", Gilles Marchand revient avec "Un funambule dans le sable" éditions Aux Forges de Vulcain
Michel aime sa femme Yannick d’un amour fou, mais celle-ci se meurt d’un cancer. Lydia aimait sa petite fille et son mari, mais les a perdus dans un accident de voiture : sa fille est morte, son mari garde des séquelles neurologiques irréversibles.
Michel et Lydia se rencontrent, se percutent même, sur un trottoir, et d’un seul coup d’œil Michel comprend que c’est Lydia qu’il va, qu’il doit aimer, pour continuer, ne pas oublier l’amour de Yannick, l’amour avec Yannick. Yannick qui a formulé ainsi ses dernières volontés : « Je suis obligée de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-là, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. La plus cruelle façon de m’oublier, ce serait de ne plus aimer ».
Michel et Lydia, deux profondes blessures d’amour, deux détresses qui, le temps d’une nuit, se raccrochent l’une à l’autre et tentent de (se) maintenir la tête hors de l’eau glaciale de la solitude et du désespoir. Mais suffit-il « d’être malheureux séparément pour être heureux ensemble » ?
C’est une histoire d’amour, de vie, de mort, de couple, de survie, de fidélité à l’autre et de trahison à soi-même, peut-être, ou l’inverse. Parce que ici: qui aime qui? Michel aime-t-il déjà Lydia, ou toujours Yannick, ou bien est-ce l’idée de l’amour qu’il aime? Et Lydia, croit-elle à ce coup de foudre?
Une histoire douce, amère, lumineuse et désespérée, tragique et loufoque (grâce aux personnages secondaires farfelus). De la pureté, de la sensibilité, de la douleur, une touche d’humour exubérant qui m’a fait penser à Gros-Câlin. Des dialogues poignants, des pensées fulgurantes.
De belles formules et phrases, un peu trop peut-être. En tout cas un petit quelque chose, inexplicable, en trop ou en trop peu, qui fait que je n’ai pas tout à fait accroché à cette histoire d’amour improbable.
Une logique ... pas si logique :P sur l'amour ... très plaisant à lire. de magnifiques phrases ... Entre 2 gros thrillers, c'est un vrai rafraîchissement !
Ce roman est un chant d'amour à cette "3eme dimension" de l'homme et de la femme : le couple
J'allais mettre 4* mais ce n'est pas très honnête.
Oui mais c'est Romain Gary et comment mettre moins alors que c'est si bien écrit, les phrases sont toujours aussi belles et le style éblouissant.
Par contre, cette petite histoire d'un homme qui sait que sa femme va se suicider la nuit même est bien trop étrange pour moi.
Il y a trop d'alcool, de névroses, de drames, de personnages atypiques.
C'est tragique et, cette fois-ci, Romain Gary "s'écoute" un peu trop pour que j'adhère.
Deux âmes en déroute tentent de traverser une nuit pleine d’écueils en unissant leurs solitudes pour faire la nique au malheur....illusion utopique face à l’inexorable, ode au grand Amour, sur un ton tour à tour profond, lyrique, poétique, décalé ... un drôle de périple littéraire...
Gary est un magicien, un funambule des sentiments qui réussit dans Clair de femme (même le titre ! n'est-il pas incroyable ?) à décrire cette 3ème dimension dans laquelle se rejoignent l'idéal, le rêvé, l'espéré et la réalité dans tout ce qu'elle a de cruel, de laid et de magnifique dans le quotidien de la vie à deux. La langue est belle, le propos brillant, le sujet du couple, difficile et si souvent galvaudé. Mais cela fonctionne tellement efficacement ! Je relis ce livre une fois par an depuis au moins 10 ans, pour nourrir mon idéalisme de l'amour éternel, frotté au principe de réalité.
Deux êtres qui se percutent pour mieux s'accrocher l'un à l'autre.
Aléas de la vie, déchirures et tentatives de survivre au-delà de la mort par l'amour.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !