Encore plus de découvertes, auteurs à suivre et lectures indispensables
Merci Calimero pour cette belle chronique sur les non dits , la tolérance et l’amour .Belles lectures . Prenez soin de vous
Étienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui était un exemple pour lui et formait avec sa mère un couple modèle. Depuis trente ans, le jeune homme n'a jamais douté de leur amour réciproque ni de leur fidélité. C'est même le socle des rares certitudes sur lequel il tente de construire sa vie.Et pourtant.Avant de mourir, son père a écrit une lettre qui lui dévoile son plus grand secret:un amour intense qui a bouleversé le cours de sa vie. Ce récit exalté va faire voler en éclats l'image idéale qu'Étienne avait de ses parents, et lui fera entrevoir que la beauté de l'existence réside parfois dans ses imperfections.
Encore plus de découvertes, auteurs à suivre et lectures indispensables
Cette nuit qui m'a donné le jour - Frédéric Perrot
Un sujet sensible
Etienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui formait un couple parfait depuis 30 ans avec sa mère et qui était un exemple pour son fils. Son père va dévoiler un secret dans une lettre : un amour intense qui a bouleversé sa vie et qui va faire voler en éclat l’image idéale d’un père pour son fils.
Dans ce roman, on y retrouve trois styles d’amour. L’amour entre un père et un fils ; d’un couple uni depuis 30 ans et le dernier qui n’est pas sans intérêt et qui peut nous interroger.
Je suis partagé par l’écriture qui s’avère être contemporaine, avec un doux mélange de vocabulaire sensible et plus représentatif au langage populaire. J’ai lu de très bons passages, mais pas enchanté dans sa globalité (cela m’est propre évidemment au regard de mes lectures passées et sur un sujet dont je suis assidu).
Cela dit, l’histoire est intéressante. Si l’auteur fait bien apparaître dans la quasi-totalité du livre la lettre du père, il en est un peu moins pour le ressenti du fils et de la mère dans chaque chapitre. Il manque quelques profondeurs dans certains passages pour ce sujet que je qualifie de sensible.
Un livre que je recommande tout de même, car il y a bien de l’émotion sur un fond de belle écriture et d’actualité.
Lorsqu’Henri, son père, meurt, Etienne est dévasté. Pour le jeune homme, le couple qu’ont formé ses parents est LE modèle, un modèle qui n’a jamais été remis en question et sur lequel il n’a jamais eu aucun doute. Et pourtant… Dans une lettre qu’il a laissé à l’attention d’Etienne, Henri va dévoiler un tout autre homme, habité par une passion amoureuse puissante. Et se sont toutes les certitudes d’Etienne qui vacillent.
Ce roman est tout simplement magnifique. Au-delà de la puissance de l’intrigue, c’est la richesse et la justesse de la langue qui retiennent ici l’attention. Frédéric Perrot sait mettre les mots exacts sur les sentiments de ses personnages et sur les relations qui se nouent entre Henri et ses deux amours. Ainsi que sur l’onde de choc que provoque la lettre d’Henri chez Etienne.
Chaque page donne envie de prendre des notes, de retenir des phrases tant elles entrent en résonnance avec soi pendant la lecture. Le récit est ciselé, plein de trouvailles et de poésie.
Frédéric Perrot raconte l’évidence et la force d’un amour. Ou plutôt de deux amours. Car Henri est amoureux de deux personnes sans vouloir en choisir une, en volant des moments à sa vie de famille pour vivre des instants brefs mais terriblement intenses ailleurs. Impossible pour lui de prendre une voie plutôt qu’une autre, comme s’il ne pouvait être complet qu’en vivant ces deux histoires en parallèle.
Le récit recèle une réelle profondeur et une grande humanité. Chacun des personnages est attachant grâce, notamment, à la faculté de l’auteur de nous faire ressentir les doutes les failles de chacun qui s’immiscent au cœur de leur plus grandes certitudes. C’est aussi cela la force de ce roman : être ancré dans une réalité et une humanité qui nous rendent les personnages très proches.
C’est plein de vie, d’émotion et de sensibilité. Le lecteur est maintenu constamment en équilibre sur un fil entre rire et larme que Frédéric Perrot maîtrise à la perfection. Tout dans ce récit est crédible, envisageable, imaginable. On ne le lâche et on en quitte tous ces personnages qu’à regret.
« Cette nuit qui m'a donné le jour » est de ces romans qui marquent et dont vous savez, en le refermant, qu'il laissera des traces longtemps en vous. Dans un style impressionnant, Frédéric Perrot retransmet avec émotion la complexité des sentiments, le couple dans toute ses failles et sa splendeur, et raconte cette histoire d'amour impossible avec une justesse et une délicatesse poignante. Un César et Rosalie version 2022.
Je n'en dis pas plus de peur de trop en dévoiler, mais ce roman a été un énorme coup de coeur.
« Cette nuit qui m’a donné le jour » est basé sur un triangle amoureux finalement tout ce qu’il y a de plus classique, entre le mari, la femme et l’amant. Sauf que cette fois c’est le mari qui est au centre de l’adultère, ce qui contribue à renouveler le genre. La construction, avec en point de départ le décès du mari et la découverte par son fils de l’intégralité de l’histoire de son père, est très intéressante car elle laisse le lecteur avec la certitude que, d’une manière ou d’une autre, le couple a perduré. Et cela peu importe le déroulement de cette histoire d’amour. Ce qui ne paraissait pas une mince affaire étant donné l’étendue et la profondeur des émotions suscitées par l’histoire entre Henri et Jean. Cette dernière, en même temps que les tourments vécus par les différents personnages, est restituée avec beaucoup de finesse et de sensibilité par l’auteur. L’ensemble sonne ainsi particulièrement juste. Frédéric Perrot se paye même le luxe de surprendre à plusieurs reprises un lecteur bien incapable de prévoir quelle voie va emprunter le roman, malgré sa certitude initiale. Au final, il ne lui reste plus qu’à se faire porter par ce très joli texte.
Étienne, 30 ans,découvre après la mort de son père, Henri, que celui-ci a été passionnément amoureux de Marlène, sa femme mais aussi de Jean et que cet amour double l'a habité jusqu'à la fin. Marlène et Jean vont, chacun à sa façon, lui offrir une magnifique preuve de leur amour. Étienne voit s'effondrer ce sur quoi il s'est construit : la fidélité, la solidité du couple que formaient ses parents, la tendresse qui les unissait.
Rien de glauque dans ce roman malgré ce que le droit nomme adultère. Henri est profondément sincère dans ses sentiments à l'égard de Marlène et de Jean. Il est déchiré mais assumera ses responsabilités de père sans jamais regretter ses choix. de leur côté, Marlène et Jean se comportent avec une grande dignité, faisant preuve d'un amour altruiste, ne mettant pas Henri face à un choix cornélien : lui ou elle. Une belle histoire humaine, des sentiments vrais, que le fils comprendra et acceptera à son tour lorsqu'il découvrira un père différent de celui qu'il croyait connaître.
Ce roman est également un plaidoyer très fort pour le droit de choisir quand mourir face à la déchéance, la dégradation, les douleurs insupportables. L'auteur frappe fort en écrivant que la société accepte l'idée de piquer un chien pour abréger ses souffrances mais laisse l'être humain face à son désespoir.
L'écriture est belle, le sujet poignant, les personnages finement décrits, profondément humains, mais des longueurs récurrentes m'ont empêchée de totalement me laisser emporter par ce roman.
Merci Calimero pour cette belle chronique sur les non dits , la tolérance et l’amour .Belles lectures . Prenez soin de vous
Il était difficile de se douter, en découvrant le titre du dernier roman de Frédéric Perrot "Cette nuit qui m’a donné le jour" combien il portait en lui le parfait résumé de l’histoire. Un roman profond, troublant et émouvant, une histoire poignante, bouleversante, des personnages tous attachants. Un récit lu d’une traite.
"Il croquait dans un brocoli, quand le téléphone a sonné. Le nom de sa mère s’est affiché sur l’écran. Le moindre détail prend une importance démesurée quand vous apprenez la mort de votre père." Je ne vous dévoile rien, il s’agit de la première phrase du récit. "Il" c’est Etienne et sa mère vient de lui apprendre la mort de son père. Il saute dans sa voiture et se rend sur le champ au domicile de ses parents. Il va découvrir une lettre de son père. Celui-ci lui dévoile un grand secret.
A chaque chapitre, un prénom. L’histoire se déroule ainsi racontée par les uns et les autres. Les faits s’imbriquent petit à petit qui révèlent à Etienne la vie de ses parents, très éloignée de ce qu’il en avait vu ou compris. C’est une histoire d’Amour avec un grand A, mais aussi d’amourS avec un grand S qui nous est contée. Elle est magnifiquement écrite, dans une langue précise, fluide, simple qui laisse toute la place à l’émotion. Je n’ai pu arrêter ma lecture avant d’atteindre la fin, une fin parfaitement maîtrisée, magnifique, inattendue.
La construction est réussie qui mêle présent et passé et, en filigrane, des sujets de société abordés avec délicatesse et intelligence tels que le choix de fin de vie ou les regrets liés à certaines options adoptées qui m’ont rappelé le film d’Alain Resnais "Smoking, no smoking".
Si cette expression n’était déjà prise, je dirais : c’est un beau roman, c’est une belle histoire…Oui, vraiment j’ai adoré ce récit bourré de tendresse et de respect, l’histoire d’un tiraillement entre deux vies et de l’impossibilité de choisir vraiment…l’amour…
Roman éligible au Prix Orange du Livre 2022
A la mort de son père, Étienne découvre toute une part d’ombre de celui-ci. Un secret longtemps gardé par ses parents qui va le bouleverser, tout comme les lecteurs. Ce couple solide et indestructible est un modèle pour Étienne. D’ailleurs il ne se sent pas à leur hauteur. A 30 ans, il n’a pas encore construit de relation sérieuse.
Son père lui a donc laissé une lettre dans laquelle il lui raconte son secret. Ce roman sensible alterne entre la voix du père et du fils, à la fin il y a aussi le point de vue de la mère et d’une autre personne. C’est un procédé intéressant qui permet de connaître le ressenti de chacun. L’écriture est fluide et très maîtrisée, tout s’enchaîne, je vois très bien ce roman adapté en film. L’auteur a le sens de la formule et je sens un œil malicieux sur ses personnages. J’ai tourné les pages avidement pour connaître la suite.
Frédéric Perrot écrit une très belle histoire d’amour mais je ne peux vous en dire plus sans trop vous en révéler et je ne voudrais pas gâcher votre plaisir de lecture. En tout cas c’est très émouvant et on suit avec plaisir cette histoire passionnelle teintée d’un grain de folie et de leçons de vie. Avec en arrière-plan toujours ces questions : quels choix avez-vous fait ou pas dans votre vie ? avez-vous des regrets ? est-ce la vie qui a choisi pour vous ?
Dans ce livre, vous trouverez également un plaidoyer pour choisir sa fin de vie. Le personnage principal de ce roman est atteint de la maladie de Charcot. Les derniers mois de sa vie sont tout autant douloureux pour sa famille que pour lui.
Un bon moment de lecture pour moi mais ce ne sera pas un coup de cœur que je défendrai pour le prix Orange du livre, la sélection est rude !
Merci à Frédéric Perrot et aux éditions Mialet-Barrault pour l’envoi de ce roman
Vous êtes-vous déjà demandé si vous connaissiez réellement les personnes qui vous sont les plus chères ?
Étienne est fils unique. Ses parents Henri et Marlène ont toujours constitué à ses yeux l'image du couple parfait, le bloc sur lequel s'appuyer en cas de besoin, le modèle sur lequel prendre exemple.
Quand Henri meurt, c'est un cataclysme pour Étienne et Marlène.
Un soir, en triant les affaires de son père, le jeune homme découvre une lettre que celui-ci lui a écrite.
Comment réagir alors que l'image et les souvenirs de son père sont déconstruits, bouleversés ?
J'avais été emballée par le premier roman de Frédéric Perrot, Pour une heure oubliée, mais Cette nuit qui m'a donné le jour a mis la barre encore plus haut.
J'ai dévoré le roman, j'ai retrouvé ce rythme efficace qui m'a fait enchainer les chapitres sans temps mort.
J'ai aimé l'alternance passé-présent ainsi que l'alternance des narrateurs, vivre intensément les choses avec Henri puis revenir au présent avec les réactions d'Étienne.
Et enfin ce final en apothéose, ce feu d'artifices d'émotions, qui m'a fait refermer le livre les yeux gonflés de larmes.
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