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Imaginez que vous soyez responsable d'un crime dont vous n'avez aucun souvenir. C'est précisément la situation dans laquelle Émile s'est retrouvé. Quand il s'est réveillé, une femme était morte à ses pieds, assassinée. Une heure oubliée où le pire est arrivé.En sortant de prison des années plus tard, Émile pensait pouvoir tout effacer de cet interminable cauchemar. Il est redevenu un homme ordinaire, amoureux d'une femme ignorant tout de son passé. Mais c'était sans compter sur cette journaliste qui allait de nouveau bouleverser son existence en révélant son secret à la face du monde.Avec une maîtrise étonnante, Frédéric Perrot nous entraîne dans un récit haletant entre passé, présent et futur, en quête d'une vérité aux mille facettes.
Ce premier roman de Frédéric Perrot ne laisse pas indifférent. Il raconte l'histoire d'Emile, coupable d'un crime dont il n'a aucun souvenir. Dans une construction habile en trois temporalités, l'auteur nous dépeint 20 ans de la vie du héros. Ses errances, ses doutes, ses angoisses, mais aussi sa quête de vérité sur cette fameuse heure oubliée qui régit sa vie. Un personnage principal profond, des personnages secondaires crédibles et plein d'épaisseur, et un style singulier, font de ce roman un page turner profond et sensible (qui n'est pas sans rappeler le premier roman de Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Quebert). Un récit addictif, parfois poétique, percutant, qui ne laisse pas une seconde d'ennui et tient en haleine jusqu'au bout. Une vraie réussite. Auteur à suivre
Un premier roman qu'on n'est pas prêt... D'oublier : "Pour une heure oubliée" de Frédéric Perrot, paru ce 06 janvier aux éditions Mialet Barrault.
Le pitch : Mieux vaut pouvoir se justifier quand on se réveille avec un cadavre à ses côtés... Ce n'est malheureusement pas le cas d'Émile, incapable de s'expliquer tandis que tout semble l'accuser. Une heure oubliée qui le conduira en prison de longues années sans qu'il ne puisse se souvenir de ce qui est arrivé. Une fois libéré, Emile entend bien tourner cette triste page de son histoire pour enfin mener une vie sans histoires avec la femme qu'il aime et ne sait rien de son passé... Mais c'est sans compter l'opiniâtreté d'une journaliste pour faire toute la lumière sur cette mort inexpliquée...
Toujours suivre les suggestions littéraires de ses amis, surtout lorsqu'il s'agit d'un auteur et d'une libraire ! C'est en effet sur les précieux conseils de mon auteur Chouchou et de ma grande copine Delphine de la Maison de la Presse du Touquet que je me suis penchée sur ce titre dont la récente parution m'avait complètement échappée !
Une heure oubliée pour un premier roman qui sait marquer les esprits et retenir l'attention d'un bout à l'autre de sa lecture ! Partant d'un postulat fort intéressant, l'auteur nous propose en effet une intrigue tout à fait prenante et remarquablement maîtrisée. Nous ballottant entre passé, présent et futur avec une étonnante facilité, le récit a tôt fait de nous happer pour mieux nous balader, mais surtout nous tenir en haleine des premières lignes jusqu'à la dernière page tournée.
Outre cette quête de vérité dans laquelle on se laisse entraîner, l'auteur ne manquera pas d'aborder d'autres thématiques comme le mensonge ou l'amitié en s'appuyant sur des personnages particulièrement bien campés, qui sauront immanquablement cueillir notre intérêt.
Le roman est d'autant plus prenant qu'il est servi par une écriture fluide, attrayante et logiquement scénaristique, soutenu par un style efficace et soigné... Pour une lecture qu'on ne lâche pas avant de voir le point final arriver.
En bref, très belle surprise que ce premier roman à ne pas manquer !
(Lu en janvier 2021. Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/chroniques-2021-pour-une-heure-oubliee.html)
Pour un premier roman, Frédéric Perrot a frappé un sacré coup. Déjà la couverture nous donne un bon coup de nostalgie avec ce camion de glaces. La couverture est franchement belle!! Et le pitch: ne pas se souvenir d’une heure de sa vie, une heure qui va totalement changer le cours de sa vie. Quelle ingénieuse idée! L’auteur a su mener son affaire dans « Pour une heure oubliée ». Ce roman devient un roman d’investigation avec Émile qui va chercher la vérité dans cette heure oubliée. Il devient un roman sur l’amitié, sur les non-dits, sur l’amour, sur le droit à l’oubli, sur la force de persuasion. L’auteur nous entraîne dans le présent de son personnage mais aussi dans son passé et son futur, tout cela avec facilité. Le lecteur passe de l’un à l’autre sans faille, sans souffrance mais avec une envie de savoir, d’en savoir plus, de comprendre. Le lecteur devient avide de vérité comme le devient Émile alors qu’il avait enfoui tout cela avec son camion de glaces, bien loin de lui, de sa nouvelle vie. Avec cette plongée dans le passé, Émile perd son amoureuse pour un temps, le temps pour elle d’intégrer, le temps pour lui de chercher, le temps pour eux de se manquer.
Je me suis totalement laissée embarquer dans « Pour une heure oubliée ». Mais pourquoi? Parce que c’est un bon roman tout simplement. Des fois, il est inutile de chercher à expliquer le pourquoi du comment. Le premier roman de Frédéric Perrot est bon, abouti, singulier dans le très bon sens du terme. Chaque partie de l’histoire est finement menée d’une écriture plus que fluide. Chaque personnage est à sa bonne place et tous bien ancrés dans l’histoire d’Émile. L’histoire est prenante, intrigante et jusqu’à la fin, je n’ai pas su!! Un plaisir de lecture qu’il faut renouveler!!
Émile a été condamné pour le meurtre d’une femme, un soir de fête, lors duquel il a avalé du GHB, ce qui lui a déclenché un trou noir. Sa peine est terminée, sa dette à la société payée, mais la culpabilité reste. À sa sortie de prison, il reprend une concession, rencontre celle qui deviendra sa compagne. Une nouvelle vie. Mais le passé resurgit lorsqu’une journaliste propose d’écrire un article sur lui, le condamné sans souvenir du crime.
L’histoire se met en place pendant le premier tiers du livre. Je me doutais d’un élément qui a été soulevé à ce moment-là dans le livre. C’est à partir de là que ça devient vraiment intéressant pour moi et qu’on enchaîne les chapitres. Les deux personnages principaux sont crédibles. L’enchaînement des faits aussi. Quand à l’intrigue et à sa résolution, elle tient debout mais était, à mon sens, impossible à deviner pour le lecteur. Personnellement, je préfère les livres où on peut deviner, mais ca reste une lecture et une enquête tenues et bien ficelées.
Vous l’avez lu, aimé ?
Vous avez déjà eu cette sensation d'être au mauvais endroit, au mauvais moment ?
C'est exactement ce qui arrive à Emile un soir lors d'une fête donnée par une de ses amies. Le mauvais verre, la mauvaise personne, la mauvaise pièce, et c'est sa vie entière qui bascule.
Dix-neuf ans plus tard, alors qu'il s'interroge sur les moyens de tenir la routine à l'écart de son couple, c'est son passé qui lui explose à la figure sous la forme d'une lettre.
J'ai trouvé ce roman trépidant. Frédéric Perrot est scénariste et réalisateur et cela se sent dans le rythme de son l'histoire. Chaque fin de chapitre donne envie d'entamer le suivant et on se retrouve à avoir lu 100 pages sans même s'en rendre compte.
La narration mêle passé, présent et futur, en donnant uniquement la parole à Emile. D'ailleurs, les personnages secondaires, habilement travaillés, sont peu nombreux, de manière à se concentrer sur le nœud du roman, cette heure oubliée, qui finira par livrer tous ses secrets.
Un page-turner sans effet de manche, pas de clichés et un vrai plaisir de lecture, voilà les ingrédients de Pour une heure oubliée.
PS : Je vous ai dit que c'était bien écrit ? Parce que ça l'est, en plus du reste.
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