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Pour Elena, comme pour l'Italie, une période de grands bouleversements s'ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les mouvements féministes et protestataires s'organisent, et Elena, diplômée de l'École normale et entourée d'universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner.
Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga d'Elena Ferrante.
Pour rappel: L’amie prodigieuse et Le nouveau nom sont les deux premiers opus de cette saga napolitaine. Celle qui fuit et celle qui reste (ou l’Amie prodigieuse III) est le 3eme tome traduit merveilleusement de l’italien par Elsa Damien.
Comment être une femme dans une Italie dominée par des valeurs patriarcales ?
Comment écrire, créer, vivre en tant que femme dans une société construite par et pour les hommes ?
Les deux amies, Elena Greco et Lila Cerullo, tentent chacune à leur manière de répondre à ce dilemme en se dépouillant petit à petit des règles qui pèsent sur la condition féminine de l’Italie profonde.
Les années filent. Nous voici dans les années 60/70, alors que Lina (Elena) se retrouve au cœur de règlements de compte à l’usine de Bruno où elle travaille, Lénu (Lila) prépare son mariage florentin avec un gentil garçon de bonne famille, Pietro. Mais, ouvrière comme Lila, ou surdiplômée comme Elena, une femme est mariée, d'abord, et «Mamma», avant tout... Pourtant, tout semble opposer les deux héroïnes, leur position sociale, leur relation à la maternité ou encore leur relation à l'amour. On sent toujours un lien très fort entre elles , lien toutefois ambivalent tantôt bienfaiteur, tantôt destructeur.
Une amitié rare et complexe !
Celle qui fuit, celle qui reste est le 3eme tome de l’Amie prodigieuse. J’ai aimé les deux premiers tomes, celui là, j’ai vraiment adoré. Elena Ferrante organise son texte en chapitres courts et percutants. C’est incroyablement bien écrit, incroyablement bien documenté et se caractérise pas son ampleur historique et son épaisseur sociologique, ancré dans l’Italie des années 1970.
C’est juste complètement lumineux et additif !
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