"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour le malheur de l'Occident, parce que leurs destins se sont croisés, Staline, Rosa Luxembourg et Adolf Hitler ont fait de Berlin la capitale de la douleur.
Dès sa proclamation le 9 novembre 1918 à Berlin, Weimar a connu une existence aléatoire, tant les réactions négatives ont été nombreuses et violentes, de l'intérieur mais également de l'extérieur : révolution (spartakiste), coups d'Etat (W. Kapp, A. Hitler), inflation (1923), dettes de guerre (traité de Versailles).
Anéantie par la défaite, ces événements ont précipité l'Allemagne dans un cauchemar qui dura 71 ans.
Or l'élite, confuse dans ses analyses et souvent complice, n'a pas su anticiper l'enfer national-socialiste ni la suite communiste, et malgré la qualité de sa pensée, la nation allemande est devenue le laboratoire de ses propres démons. Le 1er régime, brutal, a duré 12 ans (1933-1945) et a détruit les fondements éthiques de la civilisation occidentale.
En réaction, le second régime (1949-1989), pétri de bonnes intentions, n'a pas pu en définitive contenir ses pulsions totalitaires. Il a ruiné l'utopie socialiste en 40 ans.
Cette tragédie allemande a connu son épilogue le 9 novembre 1989 avec la chute du Mur.
Stéphane Duroy, New York - juillet 2009
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