"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« J'ai tout planté, je vais tout déconstruire et je suis un homme heureux.
Un homme quitte sa femme, son entreprise et son patron - John Edward Forese, plus grand financier de la planète - pour faire un tour du monde en radeau. Là, seul face à l'horizon et aux étoiles, échappant à tous les repères et revivant le souvenir d'une nuit mythique passée à contempler des tableaux dans un couvent de Corte, il retrace l'histoire de la fascination des hommes pour le vide.
De l'étude de l'éther par les philosophes de l'Antiquité à Einstein, des ciels de Van Gogh aux monochromes de Klein, de Google à Radiohead et aux logiciels de spéculation boursière, il dresse le tableau d'une époque. Face à l'étrange dynastie de ces chercheurs du vide, perpétuellement en avance par rapport à leur temps, il finit aussi par s'interroger sur le lien secret entre Forese, aux origines familiales troubles, et les scientifiques qui l'ont précédé : et si le secret de l'édifice mondial ne tenait qu'à un mot... un tableau... ou au regard des iguanes du Mexique ?
Un abîme, en effet !
"Un homme regarde le quai Branly s'effacer sou la brume. Remontant la Seine jusqu'à la Manche, il entreprend un tour du monde en voilier. Il vient de quitter sa femme, son entreprise et son patron, le plus grand financier de la planète, pour une quête intérieure dont chaque port – aux Canaries, aux Antilles, au Mexique, sur la côte est des Etats-Unis – forme un jalon. Là, seul face à l'horizon et aux étoiles, échappant à tous les repères et revivant le souvenir d'une nuit mythique dans le musée privé d'un couvent de Corte, il écrit l'histoire du vide, et de la fascination des hommes pour ce vide.
De l'étude de l'Éther par les philosophes de l'Antiquité à Einstein, des ciels de Van Gogh aux monochromes de Klein, des Google à Radiohead et aux logiciels de spéculation boursière, il dresse le tableau d'une époque.
Face à l'étrange dynastie de ces chercheurs du vide, perpétuellement en avance sur leur temps, il finit aussi par s'interroger sur le lien secret entre son ancien patron, aux origines familiales troubles, et les scientifiques qui l'ont précédé : et si le secret de l'édifice mondial ne tenait qu'à un mot... un tableau... ou au regard des iguanes du Mexique ?"
La quatrième de couverture en témoigne, le livre de Jérôme Baccelli se distingue essentiellement par son exceptionnel foisonnement. Le lecteur est vite tenté de poser à l'auteur la même question qu'Alice au héros : "Tu ne mélanges pas un peu tout ?" Ce à quoi il nous serait probablement répondu : "Il le faut bien, c'est la nature même du sujet"...
Sauf qu'à force de "noyer le poisson, semer le doute, (s')enfoncer un peu plus dans le rêve éveillé, faire en sorte que (le) voyage à son tour devienne douteux, susceptible d'inventaires, de remises en question", à force de multiplier les références philosophiques, scientifiques, ou artistiques (Anaxagore, Platon, Van Gogh, Edgar Allan Poe, Galilée, Torricelli, Ptolémée, Bradley, Einstein, Klein et Steve Jobs – entre autres...), mêlés à de grandes réflexions sur la finance, à force de grandiloquence et de brouillage de pistes, le lecteur, écrasé, en vient vraiment à regretter que pour mieux décrire la fascination des hommes pour le vide, l'auteur se soit livré à un exercice de trop-plein. L'érudition tourne à la pédanterie et devient lassante, occultant malheureusement l'intelligence du propos.
"Pour les bouddhistes, faire le vide consiste à se remplir de vide." Un précepte à suivre, assurément.
Un financier, qui a bâti son empire sur une escroquerie, et dépense son argent dans l'acquisition d'oeuvres d'art, à la recherche de l'explication du vide, fasciné par les penseurs grecs. Un ancien employé, jeune et prometteur, qui avait ses faveurs, mais découvre l'escroquerie sur laquelle JFE a bâti sa fortune et met les voiles au sens propre, pour le temps d'une transatlantique, tenter de cracker l'algorithme responsable du crash de toutes les bourses...soit.
L'idée de la quête du sens à travers l'univers financier en lien avec la philosophies antique était séduisante, sauf que comme deux lignes parallèles, l'écrivain et le lecteur peinent à les faire se rencontrer...
Un roman qui ne ressemble à aucun autre, certes, mais qui ne reste pas très longtemps en tête, faute de sens...justement...
A l'école, il y avait deux matières que je n'aimais pas et qui ne m'aimaient pas: la philosophie et les sciences. Autant dire que j'ai vite été dépassé avec ce roman. Pascal, grand financier, se met en retrait de son job, prend son bateau, descend la Seine, traverse l'Atlantique, passe le canal de Panama, remonte jusqu'à la Californie. Il n'est pas coupé du monde, il a accès à Internet, téléphone à sa femme qui essaie de lui faire reprendre pied avec la réalité. La majeure partie du livre suit les divagations de Pascal au sujet de l'Ether (avec un E majuscule pour faire mystérieux). On y croise pêle-mêle Anaxagore, Galilée, Hitler, Allais, Klein, Jobs qui ont pour point commun cette recherche de l'Ether.
Je n'ai pas du tout accroché, c'est beaucoup trop abstrait pour moi.
La réflexion de l'auteur sur la crise financière est néanmoins intéressante, son absurdité et sa déconnexion de la réalité sont bien mises en avant. Evidemment, c'est à raccrocher au vide tant cherché et recherché par les personnalités mentionnées ci-dessus.
Mais bon, en tant que lecteur, je n'y ai pas trouvé mon compte et je n'ai pas été emporté.
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