"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rescapées du Titanic, que deviendront les deux soeurs Alistair, seules dans un New York inconnu ?En ce printemps 1912, parmi d'autres naufragés hagards tirés de l'océan, Letta Alistair, 24 ans, serre contre elle sa petite soeur Molly en regardant approcher la statue de la Liberté. Elles sont les deux seules survivantes de leur famille, engloutie comme 1491 personnes avec « l'insubmersible » Titanic.Les soeurs Alistair ont tout perdu. Leur père, Charles, dit le roi de la tourte, célèbre pour ses pâtes brillantes, ses viandes moelleuses mêlées d'oignons caramélisés, avait embarqué famille et biens pour développer son savoir-faire à New York. Letta ne peut même pas s'autoriser le désespoir, car Molly l'inquiète, plongée depuis le drame dans un profond mutisme.Le naufrage du Titanic est un événement majeur qui secoue toute l'Amérique, et les victimes sont prises en charge, logées à l'hôtel, examinées à l'hôpital. Et après ? Letta va devoir puiser très loin en elle pour survivre dans ce New York qu'elle n'aime pas et qu'elle ne comprend pas. Et se battre pour sauver sa petite soeur bientôt qualifiée de « folle » dans un siècle qui traite mal les fous...Une atmosphère à la Downton Abbey vue d'Amérique : New York en 1912, la fin fl amboyante d'une époque.
J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
J'avais déjà lu un livre de cette autrice qui m'avait fait passer un agréable moment de lecture, sans être exceptionnel non plus. Je peux dire la même chose pour celui-ci : si j'ai globalement apprécié ma lecture au moment où je la faisais, je sais aussi d'emblée qu'elle ne me restera pas en mémoire très longtemps.
Le pitch en quelques phrases : Letta et Molly, deux soeurs qui avaient pris place à bord du Titanic avec leur famille, se retrouvent seules à New York après le naufrage. Sans un sou, elles vont devoir apprendre à survivre dans un monde qui n'est pas le leur, d'autant que Molly, choquée par la catastrophe, ne dit plus un mot et se retrouve dans un état catatonique. Letta devra donc faire preuve de beaucoup d'amour envers sa soeur, et d'une bonne dose de résilience, pour les faire toutes deux avancer dans la vie.
La plume de l'autrice est fluide, l'histoire se lit sans déplaisir, on se laisse nous aussi guider dans les rues de la grosse pomme, aux côtés de Letta. J'ai bien aimé aussi l'idée qu'à eu Laurence Peyrin de parler de l'immédiat après-Titanic plutôt que de la catastrophe en elle-même. On ne peut aussi que compatir à ce qui arrive à ces deux malheureuses jeunes femmes. Mais, il y a un gros mais (même plusieurs), le tout manque carrément de substance.
Les personnages sont quelque peu falots, la temporalité n'est pas réaliste, ce qui fait que l'intrigue (les intrigues dans l'intrigue) n'est pas crédible. Je sais bien que nous sommes ici dans un roman (et il en manque du romanesque) mais je vois mal une jeune femme venant de l'autre bout du monde s'affirmer en quelques semaines comme elle le fait auprès de notables. Pour le coup, il y a peut-être trop de rythme dans ce roman pour pouvoir vraiment l'apprécier. Je pense que j'aurais largement préférer qu'elle prenne le temps de poser son histoire, se trame narrative pour retranscrire l'atmosphère de cette période. J'ai eu une impression de bâclé au final, et je suis ressortie de ce roman en me disant « bon, d'accord, allez, au prochain ». Moi, ce que j'aime, c'est rester bouleversée quand je referme un livre (quelque soit le sentiment éprouvé), au point de ne plus savoir quoi lire après.
En bref, un roman divertissant qui se lit vite et bien. Il m'a néanmoins manqué de la densité pour réellement apprécier ma lecture.
New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit d'horreur où le plus grand paquebot du monde a été englouti par les flots, emportant une grande partie de ses passagers avec lui dans les eaux sombres de l'océan.
Le livre, a un angle d'attaque intéressant, puisqu'il ne s'attache pas à la traversée, ni au naufrage, mais bien, comme le titre l'indique, à "l'après". Comment reprendre le cours de sa vie, après un tel drame ? Le deuil sera difficile et nous suivons Letta qui cherche par tous les moyens à sortir sa petite sœur de sa torpeur.
Les passages sur le deuil sont touchants et réalistes, et le récit a réussi à me surprendre à plusieurs reprises en ne tombant pas dans le cliché.
Je n'attendais pas grand-chose de ce livre, mais j'ai pris un réel plaisir à le lire.
J'ai lu avec un très grand plaisir ce roman de Laurence Peyrin qui est original par le fait que l'histoire se situe directement après le naufrage du Titanic. Les chapitres courts se lisent facilement, le style est agréable comme toujours, les personnages féminins attachants et il y a une certaine émotion ici. Mention spéciale pour la couverture du livre qui est très belle aussi.
En avril 1912, suite au naufrage du Titanic, 2 soeurs Molly et Letta débarquent seules à New-York, elles ont tout perdu, famille et avenir radieux.La lente reconstruction, les galères ; la dépression de Molly, tout ces sujets sont traités avec justesse, pudeur .Laurence Peyrin a très bien décrit ce bouleversement pour les rescapés; tout est bien documenté.
La curiosité malsaine ,le voyeurisme , phénomènes déjà présents à cette époque, les journalistes friands de sensationnel; l'aliénation avec une immersion en établissement psychiatrique, Laurence Peyrin met en avant le portrait fort de femmes meurtries, faisant face avec détermination .Résilience, différence et indifférence, intérêt morbide, folie, deuil le destin de ces deux femmes qui doivent survivre , le combat de Letta pour reconstruire sa vie et surtout celle de sa soeur, ; on est comme transporté à New-York , à leurs côtés on sentirait presque les effluves , les odeurs, on ressent leurs peurs, leur désarroi.
Très beau roman , à la fois par son aspect historique très bien documenté, et pour le parcours de vie de ces femmes fortes et fragiles à la fois , déterminées à faire face et à s'en sortir.
Clairement cela ne l’a pas fait avec moi, j’en suis fort déçue car de Laurence Peyrin j’avais aimé « Ma chérie » et « Une toute petite minute ».
J’ai trouvé cette histoire fade et ennuyeuse.
Aucun attachement aux personnages qui m’ont plus agacée qu’autre chose. La plus jeune des sœurs, Molly, a 15 ans et elle est traitée par sa sœur Letta, 24 ans, comme si c’était une petite fille de 8 ans ! Et son surnom ! « P’tit chou » !!!
Rescapées du naufrage du Titanic, 2 sœurs débarquent à New York où elles étaient censées ouvrir un commerce avec leurs parents (père, mère, frère et époux) disparus dans la catastrophe. Elles sont recueillies et logées dans un hôtel. Letta cherche un travail et Molly en état de choc est internée dans un hôpital psychiatrique. Voilà l’essentiel de l’histoire. Sorti de ça il ne se passe franchement pas grand-chose, c’est long, ça stagne longtemps sur pas grand-chose.
Bref, j’ai failli abandonner bien avant la moitié mais ayant aimé les premiers livres de l’autrice j’ai espéré qu’elle saurait me happer à un moment donné mais non. Aucun plaisir de lecture et un profond ennui. La seule chose qui me ravie c’est de l’avoir enfin terminé pour passer, je l’espère, à un livre plus intéressant.
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