80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Annabel Aoun Blanco, photographe-vidéaste plasticienne travaille sur l'interstice entre la vie et la mort, la mémoire et l'oubli, l'apparition/la disparition, le blanc et le noir, le solide et le liquide... Elle crée des dispositifs alliant gestes, matières et figure humaine. Les matières utilisées pour rendre plastiquement appréhendable sa recherche, ont un rôle symbolique et viennent s'exprimer en séries successivesâ: l'eau, le lait, le plâtre, le sable, la cendre, le charbon.
À partir de l'analyse et de l'illustration platonicienne du tempsâ: «âle temps est l'image mobile de l'éternité immobileâ» où «âimage mobileâ» renverrait à vidéo et «âéternité immobileâ» à la photographie, l'artiste cherche à révéler l'existence de cet interstice, de ce passage, en hybridant les médiums. Elle apporte ainsi aux caractéristiques de la photographie celles de «âvitesseâ» et de «âdistanceâ» propres à la vidéo, et à la vidéo celles de «âfigéâ», «âd'instantanéâ» et de «âfixeâ» propres à la photographie. Le projet est global photographique et vidéo (ce qui implique des univers similaires entre les deux médiums, avec les mêmes combinaisons de matières, gestes et représentations), structuré en séries et cycles, organisé en chapitres nommés «âBouclesâ». Une réflexion particulièrement rigoureuse et cohérente qui donne ainsi naissance à des oeuvres d'une qualité plastique plus que troublante, chargées d'émotions.
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